Que de chimères !

Nouria Benghebrit-Remaoun, ministre de l'Education nationale.
Nouria Benghebrit-Remaoun, ministre de l'Education nationale.

Aussi compétentes et de bonne volonté soient-elles, Mme Benghebrit, ministre de l’Éducation et Mme Labidi, ministre la Culture, peuvent-elles mener à bon terme les changements et les réformes nécessaires dans leurs secteurs respectifs ?

Soyons réalistes et ne nous berçons pas d’illusions. Dans le passé aussi, il y a eu des ministres compétents, mais n’ont jamais pu réformer quoi que se soit dans leurs secteurs et c’est tout aussi valable pour aujourd’hui, sinon pire. Certes, la compétence est un élément essentiel et indissociable pour une bonne gouvernance, mais quand vous avez une feuille de route édictée et imposée d’en haut (le pouvoir) sur la table du gouvernement, où est votre marge de liberté d’actions et de propositions ? Compétence ou pas, vous êtes astreint à obéir et à concocter un programme en fonction des orientations politiques qu’on vous ordonne.

Et à mon grand regret, dans un pays foncièrement antidémocratique et autocratique comme le nôtre, nos ministres sont réduits au stade de vulgaires instruments pour œuvrer dans des réformettes conjoncturelles et sans lendemain et surtout, faire croire à la volonté de changement prôné par le pouvoir, tel est le code politique et moral de notre nomenklatura.

Il n’y aura ni changements réels ni progrès tant que le système politique et ses méthodes de gouvernance archaïques et autoritaires ne sont pas radicalement réformés en priorité. On ne peut faire du neuf avec du vétuste !

S. Guenifi

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Commentaires (1) | Réagir ?

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ali chemlal

Même la mafia italienne, fera figure de novice, face au système Bouteflika, alors Mme Benghbrit, malgré son courage, elle pourra difficilement réformer, le secteur éducatif. Dés le début, les islamistes

ont commencé a la critiquer, sans connaitre le degré de sa compétence, sa volonté de redresser un

secteur décrié partout, par son incapacité de réformer une école sinistrée. De même, ceux qui nous dirigent, ne veulent former des futurs cadres, a la hauteur de leurs responsabilités, se satisfaisant, avec les ignares qui sont aux commandes du pays, qui sèment le trouble a travers le territoire algérien, incitant par leur attitude, a pousser les meilleurs, vers l'étranger, lesquels sont accueillit a bras ouverts, comme le canada par exemple.