Hommage aux deux femmes de ma vie
Chaque homme a une femme dans sa vie.
Non, ce n'est pas ma mère. Elle est unique, irremplaçable et incomparable. Non, ce n'est pas une de mes épouses. Elles sont changeables et interchangeables.
Non, ce n'est pas une de mes filles. L'une ne vaut pas mieux que l'autre. Non, j'ai deux femmes dans ma vie. Warda, la diva du monde arabe, et Myriam Makeba, la diva de l'Afrique noire.
Deux femmes à la personnalité et au destin exceptionnel. Nous sommes des millions à être amoureux d'elles. Même après leur mort, elles restent éternelles.
Elles sont deux monuments qui ont vécu et accompagné en chansons la libération des peuples du tiers-monde du joug colonial et de l'apartheid. Aujourd'hui plus qu'hier je redécouvre émerveillé leur immense dimension.
Comparées à elles, les chanteuses d'aujourd'hui aboient comme des caniches nus et exhibitionnistes. Warda et Myriam n'ont jamais montré leur nudité. Pourtant elles ont bien vécu leurs vies, collectionné les époux et les amants.
Les rois et les chefs d'Etat se faisaient petits devant elles. Les courtisans s'affairaient autour d'elles. Elles étaient si grandes. Elles ne reconnaissaient qu'un seul grand amour, celui de leur public. Elles étaient des femmes libres qui chantaient la liberté et l'amour. Elles chantaient la joie de vivre et le droit de jouir de leur vie.
Saâd Lounès
Warda
Commentaires (4) | Réagir ?
debile comme hommage, tjr à rendre des hommages à de vieilles lunes peu representatives, puise dans le terroire présent et dans des registres plus serieux et plus noble que la varieté à deux sous ou le sport.
Nelson Mandela avait écrit :" La politique peut être renforcée par la musique, mais la musique a une puissance qui défie la politique. " La musique a effectivement une grande puissance lorsqu'elle est portée par de grandes artistes engagées comme Myriam Makeba, Saliha Saghira, Nora, Malika Domrane, Nouara, joane baez, Fayrouz pour celles qui ont bercé ma vie.