DANS LA BOITE : Un sursis pour Ouyahia !
La nomination ou plutôt le retour de Mr Ahmed Ouyahia à la tête de l'executif a soulevé une vague de réactions contradictoires. A première vue cet etat de fait est déjà un mérite. L'homme ne laisse pas indifférent. Entre les pour et les contre, le débat sur la gestion des affaires du pays s'est imposé de lui-même grâce à l'arrivée de cet homme au parcours atypique. La léthargie et l'immobilisme générateurs du désintéressement et du désespoir qui se sont installés durant la parenthèse "Belkhadem" ont subitement disparu et ont fait place au débat contradictoire et une avalanche de chiffres et d'avis concernant les affaires publiques liées à la vie quotidienne du citoyen algérien. Ceci est déjà un mérite et à l'actif de l'homme politique Ouyahia, à mon sens. L'incarcération des cadres, la liquidation des entreprises publiques, la crise dite de Kabylie, la justice aux ordres...etc sont globalement les griefs retenus contre la gestion du chef du gouvernement Ouyahia lors de ses passages précédents. La maitrise des dossiers, l'abnégation au travail, le courage dans la prise des décisions, l'intransigeance vis-à-vis des terroristes islamistes, l'homme des sales besognes (décisions impopulaires)...etc sont les arguments de ceux qui plaident pour l'efficacité de la méthode "Ouyahia". Aux uns et aux autres, Ouyahia argumente chaque fois qu'il est au service de son pays, l'Algérie. Façon de dire qu'il est un homme d'état et qu'il se met au service exclusif de l'Algérie. Notre pays qui entame un virage décisif durant ces dix derniers mois du deuxième mandat du Président Bouteflika a-t-il besoin d'un exécutif expérimenté, rigoureux qui peut s'inspirer de son passif pour rectifier ses tirs ou s'engager avec un technocrate (existe-t-il?) pour aller vite dans la consommation et l'investissement à bon escient du matelas financier dont dispose l'Algérie depuis la flambée des prix du pétrole. Ouyahia qui a pu et su s'engager en politique en dehors du carcan du parti unique FLN contre vents et marées comme l'a fait Kasdi Merbah avant lui dispose de petites marges de manoeuvres pour prouver sur le terrain que son eclipse de deux années lui a permis de regarder l'Algérie et ses institutions de l'extérieur. Ses premiers propos lors de sa prise de fonction en tant que chef du gouvernement augurent qu'il a mis le doigt sur la gangrène et la maffia qui sucent le pays dans l'impunité totale. Entre ses paroles du premier jour de sa prise de fonction et ses décisions et actes de tous les jours de ces dix derniers mois se situe la crédibilité de l'homme politique Ouyahia. Il le sait certainement: Ce n'est pas uniquement l'avenir de l'Algérie qui se joue, mais aussi son avenir politique personnel à la veille de grandes échéances politiques qui attendent notre pays. Il est vital qu'il aille vite et irréversiblement. S'il prouve qu'il est réellement contre "la République des Containers", l'Algérie respirera profondément. Accordons-lui au moins ce sursis !
Spring 1980
Commentaires (23) | Réagir ?
kama takounou youwalla alaikom, ouyahia n'est pas venu de l'espace les egyptiens ont fabriquer des pharaons nous on a fabriquer des ouyahia des zerhouni et tant d'autre l'algerie est entre nos mains nous on aime pas le sacrifice on est khobziste on est microscopiques alors l'algerie vat s'etouffer entres nos grosse mains poilus et humides
ouyahia qui a vote les lois libertcide contre la presse qui pormit tout a la kabylie mais il n'a rien tenu ouyahia qui a fait passer la loi sur l'arabsiation ouyahia qui refuse de lever l'etat d'urgence ouyahia qui est contre les televisons privee ouyahia qui reve dune algerie a la syrienne nostalgique de la de son idole le dicataure boumediene, on arrive a lui trouver des qualite cfest aberannt c'est un pays de fou je suis desespere c'est pas etonnat que les jeunes se jettent en masse en medeterannee pour esperer retorouver un peut de liberte en occident qu'on critique tant mais jai oubliee cest l'algerie