Répression à In Salah : pouvoir pyromane
Depuis hier samedi 28 février, le pouvoir est passé à une autre phase de répression à In Salah.
Alors que la fracturation d’un second puits semble être imminente, les institutions sécuritaires (police et gendarmerie) ont été mises à dispositions des multinationales pour les prémunir de tout mouvement populaire contestataire.
Cela rappelle étrangement le régime de Pinochet, où les richesses du pays étaient mises à sac par les puissants pendant que le peuple subissait une féroce répression. Que se passe t-il dans notre pays ?
Après avoir organisé le pillage systématique des richesses nationales, voilà que le clan présidentiel semble vouloir engager le pays dans un engrenage extrêmement dangereux pour son unité.
Depuis des mois, l’opposition tente d’attirer l’attention sur la gravité de la situation et surtout sur les conséquences désastreuses de l’option gaz de schiste sur l’unité nationale. Cependant, le gouvernement reste sourd et n’entend point céder. Le communiqué de la présidence du 24 février n’a été qu’une énième provocation vis-à-vis d’une population excédée par tant de mépris.
Après deux mois de contestation pacifique de l’aveu même du pouvoir, voilà que les «forces de l’ordre» sont instruites pour créer du désordre : destruction de biens privés (véhicules), répression tous azimuts, et plus grave encore, propos racistes à l’encontre de nos concitoyens (vous êtes des noirs africains, vous n’êtes pas Algériens !).
La conclusion inévitable est que le régime de M. Bouteflika mène le pays vers le désordre à la syrienne : transformer un mouvement de contestation citoyenne pacifique en un conflit violent.
A la veille de la pseudo-élection présidentielle de 2014, les responsables de la direction de campagne de M. Bouteflika répétaient à l’envie : nous ou le chaos. Le désordre évident que vit le pays aujourd’hui est probablement voulu par le clan présidentiel pour se prémunir d’un changement politique inéluctable.
C’est le moment pour que tous les vrais patriotes se donnent la main pour éviter que ce régime ne réussisse à détruire l’Algérie.
Soufiane Djilali
Président de Jil Jadid
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Dépourvu de ressources en hydrocarbures, le Maroc s'est lancé depuis le début de la décennie dans le développement des énergies renouvelables (éolien, solaire...) avec le soutien des bailleurs de fonds (BEI, BAD, Banque Mondiale, Europe...) et du secteur privé (GDF, EDF, Acwa...) pour alléger sa lourde facture énergétique et générer de nouvelles filières industrielles.
Le royaume s'est doté pour cela de plusieurs bras armés dont l'agence Masen qui pilote tous les projets industriels solaires tel celui, géant, de Ouarzazate (CSP).
Pour sa part, l’'Iresen, dirigé par Badr Ikken est orienté vers la R&D. Pour cela cet institut lance régulièrement des appels à projets internationaux que ce soit sur le photovoltaïque, le solaire thermique ou l'éolien.
Sur 2013, l’Iresen avait ainsi programmé trois appels à projet sur le photovoltaïque (InnoPV), l’éolien (InnoWind) et donc le solaire thermique (InnoTherm III). Ceux-ci sont financés sur fonds publics notamment via le ministère de l’Énergie.
Selon le site spécialisé Massolia, début 2013, il a été prévu que les projets bénéficient d’un financement global de 50 millions de dirhams (4, 46 millions d'euros) avec une subvention pouvant atteindre 5 millions de dirhams (446 000 euros) par projet.
En 2012, dans le solaire thermique (InnoTherm I et II), huit projets avaient été retenus (solaire thermique à basse température, solaire thermodynamique à concentration, stockage d’énergie, dessalement, production de froid...) avec un budget global de 30 millions de dirhams.
Les autorités marocaines espèrent grâce aux énergies renouvelables couvrir 42% de la puissance électrique installée à l´horizon 2020, contre 26% actuellement et susciter en parallèle de nouvelles activités économiques.
Le Maroc, future monarchie pétrolière ?
Le Maroc future monarchie pétro-lière ? C’est ce que laisse croire «Longreach Oil and Gas Ltd» qui opère à Sidi Mokhtar, dans la province d’Essaouira. La compagnie de prospection irlandaise a estimé les réserves en gaz naturel sur ce site entre 9 et 12 milliards de mètres cubes en plus de quelque 21 millions de barils de condensats de pétrole. Sans compter les réserves abondantes de pétrole et de gaz à Foum Draa et à Sidi Moussa prospectées par la même société, ainsi que d’autres sites à travers le pays. Mieux : Les réserves de gaz naturel de Chichaoua (entre Marrakech et Agadir) où la première découverte de gaz naturel remonte au début des années cinquante sont estimées par «Kosmos Energy», la compagnie prospectrice, à environ 292 milliards de mètres cubes, et pourraient même atteindre 776 mil-liards. Les Chinois, dévoreurs d’énergie, jugent le Maroc comme «un nouvel eldorado des hydrocarbures !». Le gouvernement Benkirane, lui, observe le silence avec une belle énergie