Un accord de paix au Mali sera signé dimanche à Alger
Le gouvernement malien et six groupes armés du nord du Mali, réunis à Alger, signeront dimanche sous les auspices de l'Algérie un accord de paix, a appris samedi l'AFP auprès du ministère algérien des Affaires étrangères.
Les négociateurs algériens viennent d'obtenir une victoire diplomatique en faisant signer un accord de cessez-le-feu durable aux six groupes d'opposition armée et les représentants du gouvernement malien. En effet, les parties maliennes signeront sous les auspices de l'Algérie un accord de paix demain matin, a indiqué une source au sein du ministère algérien des Affaires étrangères. Le ministère a par ailleurs invité la presse à une cérémonie de paraphe de l'accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger, aura lieu le dimanche 1er mars à 08h30 (07h30 GMT) à l'hôtel Aurassi.
La médiation algérienne avait récemment présenté aux parties un nouveau projet d'accord. Dans un souci d'équilibre entre les exigences contradictoires de souveraineté et d'autonomie, le texte, dont l'AFP a obtenu copie, appelle à reconstruire l'unité nationale du pays sur des bases novatrices, qui respectent son intégrité territoriale, tiennent compte de sa diversité ethnique et culturelle. Aussi, le MNLA renonce à sa revendication d'autonomie voire d'indépendance de la région de l'Azawad. Un projet qu'il a défendu les armes à la main avant que les groupes djihadistes Ansar Eddine et le Mujao appuyés par Al Qaida au Maghreb ne surgissent pour prendre le contrôle des principales villes de l'Azawad.
Les différentes parties en conflit avait signé le 19 février, sous les auspices de l'Algérie et de l'ONU, une déclaration prévoyant la cessation immédiate de toutes formes de violence. Les groupes signataires sont: le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA), le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), le Mouvement arabe de l'Azawad-dissident (MAA-dissident), la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA) et la Coordination des Mouvements et fronts patriotiques de résistance (CM-FPR).
Le gouvernement malien et ces six groupes avaient entamé à la mi-février à Alger un cinquième round de négociations. Les deux parties ont mené depuis juillet 2014 à Alger quatre séries de négociations, les premières à rassembler l'ensemble des parties prenantes au conflit depuis celles qui avaient abouti à un accord intérimaire le 18 juin 2013 à Ouagadougou, au Burkina Faso.
Etaient exclus des négociations les groupes liés à Al-Qaïda qui, à un moment alliés du MNLA, ont occupé pendant plus de neuf mois le nord du Mali avant d'en être partiellement chassés par une intervention armée internationale lancée en 2013 par la France. En août 2014 lui a succédé l'opération Barkhane, dont le rayon d'action s'étend à l'ensemble de la zone sahélo-saharienne.
Cette zone a cependant enregistré depuis l'été une recrudescence d'attaques, notamment jihadistes, visant les forces maliennes ou étrangères, mais aussi les civils.
L.M./AFP
Commentaires (4) | Réagir ?
Les forces spéciales Françaises sont sur le terrain, les drones de l'oncle SAM survolent la région et bombardent, le pauvre Lamamra a parait-il obtenu un accord de cessez le feu au Nord du Mali, en plus dans les salons du sultanat à Alger, c'est comme l'accord arraché par le machiavélisme de M. Ouyahia, en conclusion, les bidasses Françaises peuvent rentrer à la maison, la guerre est finie ! Le régime a convié a sa table quelque alliés islamistes et croit avoir découvert le fil a couper le beurre, et le gouvernement Malien, et les forces présentes dans la région, toutes les parties belligérantes, elles disent quoi ? Elles subiront les résultats d'Alger ! LEKHBAR EJIBUH TWELA.
L'important n'est pas de signer un accord... mais de le faire respecter !!!