Arrestations massives des opposants au gaz de schiste à Alger
Le pouvoir a mis le paquet pour empêcher l'opposition de manifester à Alger.
La Coordination nationale pour les Libertés et la transition démocratique (CNLDT) a appelé à marcher, mardi 24 février, à Alger pour se solidariser avec les manifestants d'In Salah et dénoncer l'exploration du gaz de schiste. Plus de 30000 policiers ont été déployés dès l'aurore dans les principaux axes de la capitale. Obejctif ? Empêcher les opposants à l'exploitation du gaz de schiste de se rassembler et surtout d'encercler les militants.
Les principaux leaders de l'opposition qui devaient se retrouver à la Grande Poste ainsi que les autres manifestants ont été empêchés de se rassembler. Très vite, la police a procédé d'une manière brutale aux premières arrestations. Selon les premières informations qui nous sont parvenues, il y aurait une soixantaine de personnes arrêtées.
A Boumerdès, la répression a été encore plus féroce, les policers n'ont pas hésité un moment pour matraquer à tout va les étudiants qui ont tenté de se réunir. On parle ici encore d'une dizaine d'arrestations et de nombreux manifestants traumatisés par la répression policière.
En revanche à Tizi Ouzou où des centaines de personnes ont manifesté, la marche s'est déroulée dans le calme. Même constat à Oran également.
L.M.
Photos d'Alger aujourd'hui.
Commentaires (6) | Réagir ?
Le 24 février 1971 ? Veut-on le vider de son sens ?
"Gaz de schiste : l'Algérie, terrain d’expérimentation pour la France ?
Les Français ne veulent pas des gaz de schiste chez eux ? Qu'à cela ne tienne. Les expérimentations pourraient être menées en Algérie. Des groupes français seraient en effet en mesure de réaliser très prochainement des recherches sur le territoire algérien concernant les méthodes d'exploitation du fameux gaz. Avec pour objectif de trouver des alternatives "propres" à la technique de la fracturation hydraulique, cette injection d'eau et de solvants sous très haute pression accusée de détruire l'environnement et de vider les nappes phréatique. " Source : L' OBS.
No comment.
En effet Ath Yanni. Il y a anguille sous roche ! Soit c'est une diversion, soit c'est coup de bluff pour faire remonter les prix du pétrole. Comment peut-on y recourir à un produit aussi coûteux au niveau de la structure des prix de son exploitation et certainement avec tous les risques d'une fluctuation fatale du cours du pétrole à moyen et/ou à long terme, il y a quelque chose d'irrationnelle dans cette démarche. Se peut-il que les spécialistes dans ce domaine, qui possèdent tous les paramètres pourront s'y risquer à nous donner éclairer d'avantage. J'aimerais juste qu'un ingénieur de Sonatrach se mette devant un tableau, face à un auditoire choisi selon quelques échantillons de citoyen, sur un média lourd, et nous présenter le coût moyen de son exploration et surtout les produits qu'il compte utiliser et enfin les risques potentiels, puisqu'il n'existe pas de risque zéro, mais s'agissant de notre chère ressource qu'est la nappe phréatique, qu'il nous en donne quelques conséquences sur cette dernière et aussi comment les déchets seront évacués, si ce n'est trop demandé. Enfin je suis désolé de constater le silence des travailleurs de notre groupe pétroliers, qu'ils demandent à leurs aînés comment s'est passée la nationalisation du 24 février 1971 et quels ont été les risques pris par le Président H. Boumèdienne, sachant qu'un certain Mossadegh l'a payé chèrement.
Lire ci-joint :
''19 août 1953
Renversement de Mossadegh en Iran
Le 19 août 1953, le Premier ministre du chah d'Iran, Mohammad Mossadegh (73 ans), est démis de ses fonctions sous la pression des Britanniques. Ces derniers l'accusent d'être à la solde des Soviétiques.
Ils lui reprochent surtout d'avoir nationalisé les gisements pétroliers d'Iran et exproprié la puissante compagnie pétrolière Anglo-Iranian OilCompany. Celle-ci avait été fondée en 1908 par William d'Arcy, suite à l'obtention d'une concession pétrolière en Perse en 1901. Il faudra attendre vingt ans avant qu'un autre pays ose nationaliser son pétrole. Ce sera l'Algérie... ''
Alors Messieurs comment les Algériens peuvent-ils être aussi oublieux de l'Histoire de la récupération de nos ressources naturelles au point de vouloir les brader vilement, avons nous perdu, tous l'honneur de défendre notre pays en reniant justement les serments faits aux martyrs...
Que se passe t-il au pays de BENM'HIDI LARBI, DE ABANE RAMDANE, DE SI ELHAOUÈS.
Allons perdre bientôt notre pays comme ce prince qui pleura, devant sa mère, la perte de l'Andalousie ?