La facture des importations algériennes est de 59 milliards en 2014
Les importations de lait et sucre pèsent lourd la facture des produits alimentaires en s'établissant à 2,66 milliards de dollars durant les onze premiers mois de 2014, selon des chiffres de la Douane.
Les importations globales de l'Algérie (toutes marchandises confondues) ont totalisé 53,29 milliards de dollars sur les 11 premiers mois de 2014, en hausse de près de 6,2% par rapport aux 11 premiers mois de 2013. Les Douanes tablent sur des importations de l'ordre de 59 milliards de dollars sur l'année 2014.
Détails
Les importations de lait en poudre et des matières grasses provenant du lait ont atteint 1,84 milliard de dollars entre janvier et fin novembre 2014, contre près de 1,04 milliard de dollars à la même période de 2013, enregistrant une augmentation de près de 77%, indique le Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes (Cnis). Quant aux quantités importées de lait et dérivés, elles se sont chiffrées à 370.365 tonnes (contre 257.963 tonnes à la même période de comparaison), en hausse de plus de 43,5%.
L'Algérie produit près de 3,5 milliards de litres de lait cru par an et en importe l'équivalent de 1,5 à 2 milliards de litres, alors que la consommation est estimée à plus de 5 milliards de litres/an, selon les statistiques du ministère de l'Agriculture et du développement rural.
Pour ce qui concerne les importations des sucres, elles ont connu une tendance baissière en terme de coût mais une hausse en quantités importées entre janvier et fin novembre 2014.
En effet, la valeur des importations des sucres de betterave et de canne s'est établie à 825,15 millions de dollars (contre 858,82 millions de dollars sur les 11 premiers mois de 2013), en baisse de 3,92%, détaille le Cnis.
Mais les quantités importées de cette denrée alimentaire ont totalisé 1,831 million de tonnes durant les 11 premiers mois de 2014 contre 1,702 million de tonnes sur la même période de 2013, en hausse de 7,6%.
Ce recul de la facture des importations du sucre s'explique essentiellement par la baisse des cours mondiaux de cette matière première alimentaire durant l'année 2014 qui avait enregistré une offre excédentaire sur le marché mondial.
Il est à signaler que certaines quantités de sucre sont importées à l'état brut et transformées en Algérie avant d'être réexportées vers des pays africains et européens. La transformation du sucre raffiné, dont la matière première est totalement importée, a connu un boom depuis 2010 avec le renforcement des capacités de production d'un groupe privé algérien ainsi que des opérateurs étrangers.
Durant les 11 premiers mois 2014, les importations des produits alimentaires ont atteint 10,27 milliards de dollars contre 8,77 milliards de dollars à la même période en 2013, en hausse de près de 17%.
Avec APS
Commentaires (4) | Réagir ?
Une telle debacle est une consequence directe de l'option socialiste de Ben-Bella et de ses sucesseurs.
Les terres algeriennes liberées par le sang de nos marthyrs restent toujours une proprieté d'un autre colon. Elles n'ont fait que changer de mains.
Re Bonjour oua El-Salam,
Je voudrais juste apporter un correctif à un mot bancal auquel il manque une lettre. lol
Dans mon précédent post, Il faut lire : Eux qui se sont octroyés des rôles qui ne leur SIEÈNT pas le moins du monde. Du verbe «** SEOIR **».
Toutes mes excuses pour cet oubli
Merci à toutes et à tous