Les Palestiniens vont présenter une nouvelle résolution à l'ONU
La direction palestinienne a décidé vendredi soir de présenter de nouveau un projet de résolution à l'ONU prévoyant la fin de l'occupation israélienne.
La direction palestinienne a décidé vendredi soir de présenter de nouveau un projet de résolution à l'ONU prévoyant la fin de l'occupation israélienne, après l'échec cette semaine d'une première tentative, a indiqué un porte-parole. Les Palestiniens entendent une nouvelle fois réclamer un vote au Conseil de sécurité des Nations unies pour parvenir "à la fin de l'occupation et à l'instauration d'un État de Palestine dans les frontières de 1967 ayant pour capitale Jérusalem-Est", a affirmé Nabil Abou Roudeina, le porte-parole de la présidence palestinienne. Il n'a toutefois pas donné de calendrier pour cette nouvelle initiative diplomatique.
Mercredi, le projet de résolution présenté par les Palestiniens n'avait recueilli que huit voix sur les quinze membres du Conseil de sécurité alors qu'il en aurait fallu neuf pour être adopté. La France, la Chine et la Russie, tous trois membres permanents du Conseil, ont voté pour, l'Australie et les États-Unis, proches alliés d'Israël, ont voté contre. Le Royaume-Uni s'est abstenu. "L'échec de la résolution doit apprendre aux Palestiniens que les provocations et les tentatives d'imposer des mesures unilatérales à Israël ne les mèneront nulle part", s'est enorguilli le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman. "Ce vote a porté un coup aux efforts (du président palestinien) Mahmoud Abbas pour nous plonger dans l'embarras et nous isoler", se réjouit ajouté Tzahi Hanegbi, un proche du Premier ministre Benyamin Netanyahou.
Un texte "contre-productif"
La composition du Conseil de sécurité a changé le 1er janvier, cinq nouveaux membres non permanents l'ayant rejoint. Il s'agit de l'Angola, de la Nouvelle-Zélande, de l'Espagne, de la Malaisie et du Venezuela. Ces deux derniers Etats sont considérés comme des soutiens de la cause palestinienne.
Les États-Unis avaient dans tous les cas prévenu qu'ils feraient usage de leur droit de veto pour empêcher l'adoption d'un texte qu'ils jugeaient "contre-productif".
Avec AFP
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