Les vœux de Bouteflika pour 2015 : austérité, inflation et retour du FMI
Un peuple qui a faim pour avoir été volé doit vivre avec honneur ou perdre sa dignité et mourir. (Brahim Gater)
Fin de la récréation, Nous sommes rattrapés par l'incompétence de nos gouverneurs à pouvoir relever les défis de notre temps face aux politiques et aux stratégies de l’Occident, à l'évolution des concepts de gouvernance basés sur la technicité, la démocratie et la transparence, à l'évolution de la science et des technologies, au respect des droits de l’homme et à la liberté des peuples à pouvoir choisir ses gouverneurs et ses représentants sur la base de l'intégrité, de l'honnêteté et de la crédibilité.
Les vœux de notre président pour les temps à venir est de nous inviter à réduire nos rations alimentaires et revenir à l’usager et au recyclage. Les acteurs principaux de l’OPEP et ses tentacules bio-stratégiques décident de notre destin et du bien-être de notre peuple. Notre incompétence à développer des politiques économiques capables de créer de la richesse, de l’emploi et de l’exportation dans des secteurs de production hors-hydrocarbure nous remet à notre juste valeur assujettie aux indicateurs de la pauvreté et du misérabilisme.
Les centaines de milliards de dollars importés avec l’exportation de notre pétrole et de notre gaz ont servi à construire une industrie improductive et pénalisante, des services socio-économiques sans maitrise de concepts et sans performance et l'aménagement des cités-ghettos pour canaliser la population et placer toute rébellion citoyenne sous des projecteurs et les projectiles de la répression.
Quinze pour-cent (15%) de cette manne pétrolière sont facturés au profit de la corruption, embellissent des jardins paradisiaques et forment des richesses colossales, dangereuses et opposantes à l’avenir et au progrès de notre pays.
Dix pour-cent (10%) de l’ensemble des fonds sont investis dans la complaisance et la courtoisie ; les sorties nocturnes ; les massages aux huiles chaudes et aromatiques ; les soirées aux repas exotiques et desserts aphrodisiaques en vue d’assurer la longévité et bloquer les rides de nos gouverneurs et leurs braconniers.
Quinze pour-cent (15%) de tous les budgets sont alloués à la révision et à la réévaluation des contrats pour maintenir la lubrification du système et faire huiler la machine économique au profit des supports intermédiaires. Ces agents assurent la réalisation des plans avec une qualité médiocre et justifient l'existence d’une agitation économique et sociale. Ces 15% offrent une virginité et un paravent à tous les détournements qui relèvent de la haute sphère.
Le reste est investi dans l'improvisation, la sécurité du pouvoir, l’achat de la paix sociale par l’importation des produits de premières nécessités, l’infrastructure en faveur de la dynamique du système et l'éducation nationale pour formater l'intelligence de nos enfants dans l’ordre de l'idéologie dominante.
Le régime est celui des scandales financiers, de l'affaire de Khellil and Co, de Khalifa, de Saidani, de la Sonatrach I et II, des sociétés écrans qui opèrent autour du pétrole et du gaz, des banques privées et publiques pour le blanchiment et les investissements utopiques, des détournements massifs entraînant des milliards de dollars de préjudice pour le pays, de l'économie informelle dominante, des salaires misérables des enseignants et autres fonctionnaires de la santé et autres, du chômage, de la misère, des bidonvilles, de la corruption institutionnalisée, d'une bureaucratie étouffante et des émeutes à répétition.
Un pays livré à la chacalisation de quelques affairistes véreux et à la politique de "je vole, je vole, je vole, tu vole et puis l'appel solennel à l'austérité pour sauver la patrie des griffes de l'impérialisme, des réactionnaires, du Hezb Franca, du FMI, de notre Amazighité et tralala tralala!!!, et puis tralala !!!"
Le régime excelle avec performance que lorsqu'il s'agit de briser les volontés de notre peuple, de renier les droits de l'homme et les libertés fondamentales ou de susciter la tchektchouka et la discorde dans les rangs des organisations et partis politiques qui refusent de jouer le rôle de "satellites du système". C’est en somme la productivité et les honneurs de ce régime qui papillonnent au-dessus de notre misère. Inutile d’étaler ici tous les préjudices du pouvoir en place. A la lumière de ces échecs qui pourrissent la vie en Algérie et qui mettent en péril la Nation, la responsabilité de nous tous s’impose.
Du régime de qararna de Boumediene, au régime du gaspillage de Chadli à celui de la décennie noir et finalement au pouvoir de la corruption de Bouteflika, le peuple paie de sa vie, de ses droits à la liberté et à la richesse nationale. La pauvreté en Algérie est la volonté politique du pouvoir pour réduire notre peuple à l'état de mendicité et de faiblesse.
"La pauvreté est la pire forme de violence", avait dit Mahatma Gandhi
Brahim Gater, ingénieur d’État, chercheur universitaire, consultant et inventeur
Ismail Guellil, docteur en développement durable, chercheur universitaire.
Commentaires (5) | Réagir ?
Vous avez parlé de chacalisation de politiciens véreux, effectivement, ils se sont reservés la part du lion sans être des lions, îls se sont protégés financiérement et se sont donnés tous les moyens légaux pour accéder à leur désidératas carnassiers en squattant tout ce qui leur tombe sous la main : les meilleures terres agricoles, les aires de jeu, les espaces verts, de la forêt de Bouchaoui et jusqu’à la plaine de la mitidja, les résidences d'état, les logements sociaux, en faisant main basse sur sur tout ce que l'état a laissé végéter et bradé intentionnellent dans le secteur industriel, une razzia en pure forme des nouveaux prédateurs qui n'ont laissé aucune place propre ou leur bon flair les a guidés. Une chacalisation du système qui sert bien ceux qui en redemande toujours plus pour le maintenir et se maintenir ensemble dans la prédation (Viol de la Constitution du 12 Novembre 2008). Dans ce système, la kleptomanie est la chose la mieux partagée, elle est aussi celle qui offre le plus de synergie comme dans la devise des trois mousquetaires : Tous pour un, un pour tous.
suite....
avec son programme basé sur l'industrie industrialisante. Il a créé des societes nationales soit disant clefs en mains qui n ont janais rien rapporté a l Etat qui devait les subventionner pendant des années :
La dessus Chadly arrie avec son fameux slogan "l' homme qu 'il faut à la place il qu'il faut". Il liquide morcelle les grosse société pour placer sa bande et déboumedianiser pour consolider son pouvoir. Les evénements de1988 et 1991 n 'ont pas empéché l' Ogre à 7 têtes (FLN) allié à la bande des generaux DAF de resurgir et nous ramener Boutef non sans avoir commis au passage le plus grand crime politique de notre histoire, l'assassinat en Direct par mitraillage dans le dos de feu Mohammed Boudiaf (allah irahmou). Ensuite la Boucle était bouclée parce que les truands d 'Oudja ont franchi la ligne rouge :désormais ils savaiernt d'avoir le champ libre pour satisfaire tous leurs besoins bestiaux puisque devant un crime pareil le peuple n'a pas branché. Ils ont commencé leu sale besogne qu il ne sont prés d arréter. Nous l avons voulu nous sommes laches nous trahissons nos heros et nous adorons nos boureaux pour
peu qu ils nous jettent un os.