Abdelmalek Droukdel, chef d’Aqmi, et 40 autres terroristes seront jugés
Quarante et un membres de l'Organisation terroriste ‘Al-Qaida au Maghreb islamique’ (AQMI), dont Abdelmalek Droukdel, auteurs de plusieurs assassinats lors des années 1990 à Alger et Boumerdès, seront jugés lundi par le Tribunal criminel d'Alger, a-t-on appris dimanche auprès du parquet.
Les victimes visées par les terroristes d'Aqmi appartenaient au corps des services de sécurité et de l'Armée populaire nationale (ANP), qui ont été assassinées lors d'embuscades à Alger, et dans la wilaya de Boumerdès. Les familles de ces dizaines de victimes verront-elles la justice s'appliquer dans toute sa rigueur contre ces sanguinaires ? Difficile de le présager quand on sait que nombre d'entre eux sont en cavale depuis des années.
Car parmi les 41 mis en cause, 26 sont en fuite, dont l'émir d'Aqmi, Abdelmalek Droukdel et Gouri Abdelmalek, qui a été déjà condamné en 2012 à la peine capitale pour assassinats et enlèvements avec demande de rançon en 2009 dans la wilaya de Boumerdès. Gouri Abdelmalek, actuel chef de la katiba "Djound Allah" activant dans la région du centre et de ses environs avait fait allégeance à l'organisation auto-proclamée ‘Etat Islamique’ (Daech). Ce sinistre groupe est sorti de l'ombre en assassinant notamment Hervé Gourdel, un guide de haute montagne venu faire de l'escalade sur les hauteurs du Djudjura.
Adoui Walid, un des accusés dans cette affaire, a été arrêté en 2011à son domicile à Hussein Dey. Il s'apprêtait alors, selon l'arrêt de renvoi, à exécuter une opération suicide à la ceinture explosive. Cet accusé avait divulgué aux services de sécurité les noms de ses complices dont l'un d'eux a été abattu dans une cache de terroristes à Corso.
Parmi les accusés détenus se trouve Chrik M'hamed et Walid Khaled, qui ont été arrêtés lors d'une embuscade à Bachdjarrah à Alger. Ils étaient en possession d'armes et de bombes artisanales.
Walid Khaled se préparait alors à exécuter une opération kamikaze. Ces présumés terroristes appartenaient à "la Katiba El Feth", affiliée au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), dirigée par Droukdel Abdelmalek, et qui activait sur les hauteurs de Bouzegza, dans la commune de Keddara (wilaya de Boumerdès).
Les accusés doivent répondre des chefs d'inculpation "d'homicides volontaires avec préméditation et guet-apens, adhésion à un groupe terroriste armé dont le but est de semer l'effroi au sein de la population et créer un climat d'insécurité", selon le rôle des affaires criminelles de 2014. Ils doivent aussi répondre à d'autres chefs d'inculpation dont "l'atteinte à la sécurité des citoyens, apologie des actes terroristes et financement d'un groupe terroriste armé".
Les procès de deux autres terroristes notoires sont attendus depuis plusieurs années. Ceux de Hassan Hattab, ancien chef du GSPC et Abderrazak El Para, tous deux entre les mains des services de sécurité.
R.N./APS
Commentaires (2) | Réagir ?
Avec une prime sur la tete de chacun, pour un total de 10 millions de dollars, et des armes enregistre'e our ne pas servir a d'autres fin, les guardes communaux n'irait plus marcher et perdre du temps. Mieux encore, ils seront tous ranene' devant le parquet ou peut-etre le cimetiere, mort ou vif, en moins d'un mois. Les USA ont deja une prime sur la tete du droukel, de 5 millions je crois. Si elle monte a 10, je serais partant. Il y a tres tres peu de fugitifs ici, "bounty hunting" est un travail courant dans ce pays. Tous les ex-militaires sans travail ordinaires, s' retrouve. Ca marcherait bien en Kablie - a 10 millions de dinards la barbouze en khamis, ou uniforme, la Kablie deviendra plus ecologique. Comment expliquer ca rabrab et les autres affairistes, que tout le monde trouvera son compte, le bon 1
Ah bon ! Ils ne bénéficient pas de la concorde de Bouteflika premier ! Ne vous inquiétez pas les gars, bientôt Mezreg exigera votre libération et intégration au sein de la société, vous serez des hommes d'affaires prospères, écoutés et respectés.