Vice-recteur ou tyran à l’université de Guelma ?
Je voudrais partager avec vous une nouvelle expérience amère avec l’université 08-Mai-1945, Guelma.
Cette expérience montre et démontre qu’il y a encore des personnes, censées être l’élite de la société, qui se comportent en tyrans. Je crois que certains chargés de l'administration pensent d'abord à "comment renvoyer l'administré" au lieu de le recevoir et penser "comment répondre à ses préoccupations". La question est "pourquoi ?". Je crois que, des fois, ils essayent de fuir à leurs responsabilités et de faire endosser à l’administré les conséquences en comptant sur son silence. Moi, je ne crois pas que je sois de ceux qui se taisent ; j’ai forgé ma vie avec mes propres mains et je n’ai guère compté sur des connaissances ou sur d'autres moyens malhonnêtes pour acquérir quoique ce soit, donc je n’ai pas froid aux yeux.
La simple chose que j’ai demandée de l’université de Guelma est mon diplôme final de magister, mais jusqu’aujourd’hui, je n’ai même pas pu, après plus de trois mois, déposer la demande au vice-rectorat chargé des diplômes ; j’ai fait la navette entre Souk-Ahras et Guelma maintes fois avant de chargé un mandataire qui finit par en avoir marre. La question qui se pose de suite est "pourquoi ?" ; je l’ai posée plusieurs fois et j’ai essayé d’avoir une réponse du recteur de l’université par des e-mails, car sa secrétaire n’a pas permis à mon mandataire de le voir, mais je n’ai eu que le silence ou les e-mails de rejet des autres responsables du ministère de l'ensegnement supérieur et de la recherche scientifique (MESRS) que j’ai contacté. Ce qui me fait penser, entre parenthèses, que l’administration algérienne prétend disposer de la technologie pour se rapprocher du citoyen, alors qu’elle n’en fait pas usage !!! Peut-être parce que l’aller-retour finit par dissuader le pauvre administré.
Bref, je commence à croire que je n’ai pas eu mon magister, au moins de l’université de Guelma, mais y a-t-il un responsable au MESRS qui peut conduire une enquête pour savoir pourquoi ce vice-recteur ne veut même pas accuser réception de ma demande du diplôme final, car d’après les dires au même vice-rectorat, on aurait perdu mon dossier et bien d’autres documents relatifs au concours de magister en droit de l’an 2002/2003 auquel j’ai participé, et que c’est pour cela qu’on essaye de me dissuader de demander mon diplôme final ; ainsi le vice rectorat fuit sa responsabilité devant le MESRS et moi, je finis par me contenter de mon sort.
Je voudrais, quand même, partager avec vous un rêve d'une administration assujettie à la légalité et d'un citoyen qui peut jouir de ses droits sans recourir aux connaissances ni à quoique ce soit d’illégal ; ce jour-ci, beaucoup de temps serait épargné pour édifier et non pas pour anéantir les volontés et les esprits par de "faux-problèmes".
Fathi Zerari,
Docteur en droit public
Commentaires (4) | Réagir ?
Salut, Massine !
Merci de m’avoir lu, bien que je suis un peu navré de votre réaction qui n'a porté que sur le titre de docteur; on peut être docteur après le magister. Quant en Allemagne, le docteur peut même avoir ce titre associé à son nom de famille sur les papiers d'identité, car il en est fier sans pour autant avoir ses compatriotes si irrités.
Salut Aksil,
je vous remercie pour votre réaction. Bien qu'effectivement Chaoui, mais je crois en une Algérie solidaire, car l'une des bombes à retardement qui menacent notre pays est la division. Prions pour que la diversité de notre pays soit une source de richesse tous azimuts et non plus une division qui prête main forte aux ennemis de notre Algérie à régner. Un homme d'Etat et révolutionnaire français a un jour dit que la France n'est pas un assemblage de petites nations, ce qui doit être plus vrai pour nous, car ce qui nous unisse est beaucoup plus important de ce qui parait nous diviser.
Merci encore, Aksil