Animant un atelier consacré à l'Algérie lors de cette rencontre, Mahdi Haroun a expliqué que les conditions fiscales et géologiques étaient parmi les causes du manque d’attractivité des investissements en Algérie dans le cadre de cet appel d'offres.

Selon lui, parmi les raisons qui expliquent cette réticence, les conditions fiscales difficiles, les difficultés géologiques ainsi que l’augmentation du coût de production à cause de la lenteur du dédouanement des équipements dans les ports.

Ce dernier facteur "n’est pas un obstacle mais contribue à l’augmentation du coût de production", a indiqué l'intervenant. La chute récente des prix du pétrole, qui ont atteint un plus bas depuis cinq ans, a été parmi les raisons évoquées par les compagnies pétrolières.

Des participants à ce sommet ont exclu, cependant, l’aspect sécuritaire des facteurs influant sur l’attractivité de l’investissement en Algérie en estimant que ce risque était gérable dans le cas de l’Algérie.

Pour réussir le prochain appel d’offres, prévu en 2015, les participants au sommet ont préconisé "une amélioration de la législation régissant le secteur des hydrocarbures" et une facilitation des procédures administratives notamment celles relatives aux contrats.

Ils ont également recommandé le report du prochain appel d’offre en attendant la stabilisation des prix du pétrole. Le quatrième appel d’offres à la concurrence national et international pour la recherche et l’exploitation des hydrocarbures, lancé janvier dernier, avait porté sur 31 périmètres. A l'issue de cet appel d'offres quatre périmètres ont été attribués en septembre dernier.

APS