Au secours, Madani Mezrag, le criminel, est de retour !

Madani Mezrag qui a reconnu avoir tué de ses mains un jeune soldat veut créer un parti politique.
Madani Mezrag qui a reconnu avoir tué de ses mains un jeune soldat veut créer un parti politique.

Il y a 25 ans, le pouvoir chancelant de Chadli Bendjedid, un président sans poigne ni raison, avait ouvert les portes aux assassins de l’ordre en légalisant le FIS moins de 4 mois après le soulèvement populaire du 5 octobre 1988 qui avait ébranlé l’édifice FLiN-tox.

Après plus de 200.000 morts, assassinés par la violence islamiste, des dizaines de milliers de disparus, et des centaines de milliers d’exilés, voilà que les acteurs de cette tragédie inhumaine reviennent sur scène en tenant une université (?) d’été qui aurait rassemblé des centaines de "maquisards d’Allah" sur les cimes des montagnes de Jijel. Un rassemblement organisé par Madani Mezrag, le sanguinaire en chef qui n’a jamais caché son implication directe dans de nombreux carnages de civils et de militaires pendant la décennie noire. Le but manifeste d’un tel show étant de rappeler à ceux qui l’auraient oublié que la trajectoire politique de l’Algérie ne saurait être tracée sans prendre en compte l’équation islamiste, nonobstant l’inertie monumentale qu’elle représente et qui entraîne inéluctablement toute société qui l’emprunte à contre-sens de toute évolution moderniste!

Organiser une université d’été dans les montagnes, loin de toute métropole et du regard des hommes, c’est rappeler la spécificité barbare de ces hordes de combattants sortis tout droit des siècles des ténèbres.

Le faire maintenant, c’est profiter de la vacance du pouvoir, avec un président malade et un entourage sans scrupules, pour s’organiser et barrer la route à tout cheminement qui éloignerait le pays de leur projet funeste. Cette absence de réaction de la part des officiels n’est pas sans rappeler l’impuissance de l’équipe Chadli, une déficience de l’autorité qui avait laissé place à des débordements devenus très vite incontrôlables, avec toutes les dérives que l’on sait : assassinats d’intellectuels, massacres de masses, chasse aux jeunes filles non voilées, attentats contre des débits de boissons, rapt et viols de jeunes femmes, et tant d’autres dépassements qui caractérisent la bestialité des conquêtes lancées contre des tribus indociles et imperméables au message de soumission que l’on ne cesse de vouloir imposer via un canal unique, celui des armes et de la sauvagerie, depuis des temps immémoriaux.

Organiser tel rassemblement dans les montagnes de Jijel est la meilleure façon de nous signifier qu’ils s’apprêtent à nous faire revivre le chaos de la décennie noire en investissant le seul terrain d’organisation qui leur sied, celui des grottes desquelles ils semblent puiser une bonne dose de bénédiction divine qui les encourage à mener à terme leur projet à but primaire, celui de nous détacher du monde.

Le faire avec l’aval de l’ANP (dixit Madani Mezrag) c’est confirmer que, sous l’influence de l’islamiste Bouteflika, l’armée n’a plus rien de républicain car elle donne l’impression de vibrer sur la même cadence de soumission excessive, celle qui la rapproche beaucoup plus de l’islamisme sauvage que de la démocratie «impie».

Pendant ce temps, au lieu de faire des propositions de lois fermes, à même de barrer la route à tout retour des fous d’Allah sur la scène politique, les députés réclament un peu plus de bifteck en sollicitant des augmentations de salaires et autres avantages conséquents. Il est pour le moins étrange que ces revendications interviennent en ces moments de crise où les vaches maigres se profilent à l’horizon d’un baril de pétrole qui subit de nets reculs sur les marchés mondiaux.

A moins que derrière telles revendications se cache un but encore plus sournois : Celui de renflouer les caisses noires des maquis islamistes que nos honorables députés doivent admirer et chérir au même titre que leurs maîtres d’El-Mouradia. Souvenons-nous de ces altercations dans l'enceinte de l'assemblée, les uns braillant aux autres «S’il faut monter au Dj’bel, nous le ferons !» encouragés par la formule "si j’avais leur âge, je ferais la même chose" laquelle avait annoncé la couleur d’une réconciliation entre assassins, sur le dos des éternels sacrifiés ; les enfants du p’tit peuple.

Vingt ans plus tard, nous revoilà repartis pour un ultime tour d’horreur, pendant lequel nous assisterons impuissants à l’enterrement de nos dernières illusions. Nous écouterons sans broncher l’oraison funèbre qui sera prononcée en toute gloire suite à la consécration du dernier pacte du diable scellé entre députés et combattants d’Allah, car il est à parier que la prochaine université d’été sera organisée par ce même Madani Mezrag dans l’enceinte même de l’APN, lors d’un dernier vote à main levé qui consacrera, sans option d’appel, un califat djazaïri fermement rattaché à la «oumma» par ses premiers messies! Qui peut bien les en empêcher ?

Seule consolation ce jour-là ; leurs larmes de jubilation se mêleront à celles de nos ultimes désenchantements.

Kacem Madani

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Commentaires (14) | Réagir ?

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thadarthmlayouv

Dhwigath ghismoundlen assa idyoughalen........

ML

il faudra creer des ecoles ou les futures generations etudieront les oeuvres de LWENAS MATOUB, je ne connais pas un de ses textes qui nous a epargné 20 ans apres. Cet HOMME etait, est et sera l'un des plus grands fondateur de la pensee universelle et democratique en algerie

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amazigh zouvaligh

Voilà l’Algérie du clan mercenaire d’Oujda!c'est la faillite!On dirait qu'il n y a plus d'hommes avec des c.... !OU est cette Algérie qui a combattu la France?

Les femmes algériennes n'enfantent que des lâches et pervers qui baissent leurs frocs !

On est devenu la risée de la planète!Quelle honte!

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