La première société de transport par câble est née en Algérie
POMA, leader français du transport par câble et l’Etat algérien créent le premier opérateur mondial de transport urbain par câble : Transport algérien par câbles (Etac).
Le groupe français POMA, acteur majeur du transport par câble, a officialisé ce jeudi 4 décembre 2014 à Paris, en présence du Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal et du Premier ministre français Manuel Valls, la création d’une société mixte avec l’Entreprise du Métro d’Alger (EMA) et l’Entreprise de Transport Urbain et Suburbain d’Alger (ETUSA). Cette société baptisée Entreprise de Transport Algérien par Câbles (ETAC) a pour mission le développement, l’exploitation et la maintenance de tout le réseau d’appareils urbains de transport par câble en Algérie. L’ETAC va assurer la gestion, l’optimisation et l’entretien du réseau actuel, mais aussi les études, la construction, l’exploitation et la maintenance de tous les nouveaux appareils. Ce partenariat franco-algérien va donner naissance au premier opérateur mondial de transport urbain par câble.
L’Entreprise de Transport Algérien par Câbles (ETAC), dont le siège est à Alger, est une entreprise algérienne détenue à 49% par le Groupe POMA, 10% par l’Entreprise du Métro d’Alger (EMA) et 41 % par l’Entreprise de Transport Urbain et Suburbain d’Alger (ETUSA). Elle est le fruit d’un solide partenariat entre l’Etat algérien et le Groupe POMA. Le Groupe POMA apporte son expertise technique et son savoir-faire et assurera la direction opérationnelle de l’entreprise. A sa création, l’ETAC comptera un peu plus de deux cents salariés algériens formés par POMA aux métiers et aux techniques du transport par câble.
Avec une superficie de plus de 2,4 millions de km2 l’Algérie est le plus grand pays d’Afrique, du monde arabe et du bassin méditerranéen. C’est aussi le pays qui possède le plus grand nombre d’appareils de transport urbains par câbles au monde avec des installations qui opèrent dans de nombreuses villes comme Alger, Blida, Constantine, Oran, Tlemcen … Le câble répond parfaitement à la topographie des villes et des agglomérations algériennes qui s’étendent entre plaines et collines. Depuis 2009, l’Etat algérien a inscrit le développement d’infrastructures de transports modernes, et notamment celui par câble, dans sa feuille de route. Pour mener à bien son programme, l’Etat algérien a choisi un partenariat avec un groupe français implanté mondialement qui a déjà démontré son savoir-faire et sa maîtrise dans le domaine du transport par câble, et dont les innovations et les technologies nouvelles sont à l’avant garde.
"Le Groupe POMA est très fier de s’installer durablement en Algérie pour participer au développement des infrastructures de mobilité par câble dans tout le pays. POMA est déjà opérateur à New York, au Caire et bientôt à Miami, mais ce partenariat en Algérie est stratégique car il marque une étape importante dans le développement et la croissance de l'entreprise. Nous restons leader dans la conception et la construction des appareils de transport, mais nous intégrons désormais à plus grande échelle un nouveau métier qui est l’exploitation et la maintenance en milieu urbain 365 jours par an. Partout dans le monde, les choses bougent et le transport par câble s’impose de plus en plus comme une solution pertinente pour répondre aux problématiques de mobilité urbaine. C’est un mode de transport sûr et éco-responsable qui s’inscrit dans l’esprit d’un développement durable et de l’intermodalité" a déclaré Jean Souchal, Président du Directoire de POMA.
Commentaires (2) | Réagir ?
MERCI
Le projet en lui-meme est a applaudir - mais une startup, car c'est une starup et rien d'autre, en partenariat avec un etat ? - aux usa, on appele cela. une travestie - mais labas, il faut bien le reconnaitre, c'est une tragedie !
Prennons tout le personnel algerien - pourquoi ne sont-ils pas capable de former une compagnie et de travailler avec la POM ?
Aha ! Ils n'ont ni savoir, ni capital (c'est les 2 requisites pour exister dans une startup). Absence de cela, il y a bien lieu de dire que le role de l'etat algerien n'est ni plus ni moins que celui d'un "Venture Capitaliste"
C'est exactement ce qu'ils ont essaye' de me faire en 2001, a la difference que dans le directoire de ma compagnie, il me fallait donc y assoir des des gens (actionnaires) dans l'apport n'est autre que la guarantie contre les entraves administratives, etc. (la protection de Mr Capone), et biensur le reglement des affaires de statut d'immigration etc. de leurs familles... c. a. d. des employe's fantomes !!!
C'est incroyable !