Journées d’étude à l'université de M'sila: "Quelles missions assignées aux sciences sociales et humaines en Algérie ?"
Le dimanche 7 et lundi 8 décembre 2014, l'Université de Msila accueille une grande rencontre autour des sciences humaines.
A l’occasion de la parution prochaine, aux éditions Arak, de l’ouvrage intitulé "Repenser l’université algérienne", issu du séminaire national d’Oran, initié le 26 et 27 mai 2012 par feu professeur Djamel Guerid, et en hommage à ce collègue cultivé, intelligent et fédérateur d’hommes et d’idées, et qui a été brutalement arraché à la vie, et donc ravi à jamais à l’affection des siens et de ses amis, le Laboratoire d’Etudes historiques, sociologiques et des changements socioéconomiques (LEHSE), en partenariat avec la Faculté des sciences sociales et humaines de l’Université de Msila a décidé d’organiser les 7 et 8 décembre 2014, deux journées d’études autour des sciences sociales et humaines et sur la fonction que celles-ci se donnent pour produire les connaissances et les savoirs sur la société auxquelles elles ont affaire.
Présentation
L’objet de ces deux journées d’études, organisées à l’initiative du Laboratoire d’Etudes Historique, Sociologique et des Changements Socio- Economiques ( LEHSCSE), en partenariat avec la Faculté des sciences sociales et humaines de l’Université de Msila, est de s’interroger sur la place et la mission assignées aux sciences sociales et humaines en Algérie et le rôle que ces disciplines y jouent dans le développement social et économique du pays. Il s’agit de réfléchir à la manière dont ces disciplines mobilisent leurs méthodes ou procédures d’investigation en vue de découvertes heuristiques, et d’acquisitions des nouveaux savoirs sur la société qui ne cesse de subir sous l’effet des bouleversements socio-économiques, tant extérieurs qu’internes, de profonds changement dans ses structures sociales et institutionnelles, dans la manière de gérer les ressources humaines et temporelles, de produire des biens matériels, ainsi que dans la façon avec laquelle ses membres se représentent le bien-être social ou la prospérité collective.
A quel degré ces disciplines interagissent-elles dans le contexte algérien ? Sont-elles solidaires entre elles, ou mènent-elles chacune sa vie propre, de manière autonome, repliée sur elle-même ?
L’un des objectifs de ces deux journées d’études est d’effectuer donc un retour épistémologique, en partant de contenus spécifiques à chacune de ces disciplines regroupées sous la dénomination générique de «sciences sociales et humaines», à l’objet de recherche de chaque chercheur. Il s’agit, en outre, d’interroger les méthodes et les savoirs produits par les chercheurs nationaux sur la société algérienne depuis l’indépendance, et de déterminer leur impacts ou retombées sur la société globale.
Coordonateur scientifique : Rouadjia, Ahmed
Première journée : dimanche 7 décembre 2014
9h: Accueil des participants :
La salle de Conférence Abdelmadjid-Allahoum
Ouverture
9h30 : Ouverture et propos de bienvenue : Liazid Abbaoui, Recteur de l’Université Mohamed Boudiaf-M'sila
9h45 : Introduction aux missions des sciences sociales et humaines : définition et concepts, cadrage : Rouadjia Ahmed, directeur du Laboratoire d’Etudes historique, sociologique et des changements socio-économiques ( LEHSCSE).
10h : Conférences plénières – Présentation de l’ouvrage Repenser l’université algérienne : Dourari Abderazak (professeur, Docteur de la Sorbonne Professeur des sciences du langage et de traductologie/ U. Alger2, Directeur du Centre National Pédagogique et Linguistique pour l'Enseignement de tamazight (Cnplet)
Ministère de l’Éducation Nationale
Première session : les sciences sociales et humaines, leur objet de recherche et leur finalité.
10h15: Laljaa Abdelkader, (professeur de sociologie, université d’Oran) : Présentation de l'ouvrage de Djamal Guerid, L'entrée en sociologie. Les limites de l'universel européen. Implications concrètes dans le monde, Paris, Publisud, novembre 2013.
10h30: Dahou Abdallah ( écrivain, directeur des Editions Arak) : «l’état de l’édition en Algérie.»
10h45: Ghalamallah, Mohamed (professeur de sociologie, chercheur au CREAD) : "Réflexion autour de dix années d’expérience de réforme LMD dans l’université algérienne : quels enseignements en retirer pour des perspectives d’avenir"
11h00: Bakouche Sadek (Professeur, HEC-Alger) :"Les Normes qualité dans l’enseignement supérieur et la recherche scientifique"
11h15: AdelAbderrezak (Enseignant à l’Université de Khenchela) : «L’expression revendicative dans le champ universitaire algérien :quelques repères historiques.»
11h30: Saïd Fekroun (Professeur de Sociologie, ancien doyen de la faculté des sciences sociales et humaines, Université de Msila) : Les spécificités de la sociologie algérienne. Les chercheurs et les objets sociologiques étudiés.
11h45: Benyamina Said (sociologue, doyen de la faculté des sciences sociales et humaines, Université de Msila) : Les méthodes et les contenus de l’enseignement de la gestion des ressources humaines en Algérie en général et à Msila en particulier.
12h00: Débat
Deuxième session : L’inanité supposée des sciences sociales et humaines par rapport aux sciences dites "dures".
13h20: Ahmed Rouadjia (Université de Msila) : «Faut-il faire table rase des sciences dites ‘molles’ ?
13h40: Ali Derbala (Maître de Conférences en Mathématiques, Blida) : «De l'aventure du LMD...à celle de Thomson Reuters».
13h40: Aomar Aït Aïder, (docteur d’Etat en Physique, et professeur à l’université de Tizi-Ouzou.) : «L’université, le chaos ?»
13h45: Abdelkader Lakjaa (Université d’Oran) «Les effets de la crise des intellectuels algériens sur l'université»
14h00: Reda Kedja (Maître de Conférences en sociologie, Université de Msila ) : «De la pratique sociologique en Algérie»
14h15: Ammar Manaa (sociologue, Université de BBA) : «La sociologie, le sociologue et le travail social en Algérie»
15h00: Kamel Sallay (Etudiant en magistère science de l’éducation, Université d’Oran) : «L’Université et la question de la production de l’étudiant cultivé»
15h20: Pause
15h35: Débat
Troisième Session : L’état de l’enseignement et de la recherche historique en Algérie : approches critiques des sources ou apologie des «héros» et des «batailles» ?
16h00: Salah Lamiche (professeur d’Histoire, ancien doyen de la faculté de droit et de science politique, Université de Msila) : «De l’enseignement de l’Histoire»
16h15: Sid Ali Ahmed Messaoud (Maître de Conférences en histoire, et responsable de la pédagogie au département d’histoire, Université de Msila) : «L’écriture historique en Algérie : entre la problématique de la lecture linéaire et la lecture objective» [الكتابة التاريخية في الجزائر بين اشكالية القراءة الخطية و الكتابة الموضوعية ]
16h30: Abdelkamel Djouiba (historien, chef de département d’histoire: «La pratique de l’histoire en Algérie et les objets de recherches les mieux prisés».
16h45: Mohamed Harkat (historien, Université d’O. Souf) : «Le rôle de l’intellectuel dans la protection du patrimoine immatériel » [دور المثقف في حفظ التراث اللامادي]
17h00: Débat
Deuxième journée : 8 décembre 2014
Quatrième session : Les sciences économiques et de gestion. Approches quantitatives et qualitatives dans les domaines de l’ enseignement et de la recherche en Algérie.
9h15: Mourad Ouchichi (économiste, auteur d’un ouvrage intitulé Les fondements politiques de l’économie rentière, Université de Béjaïa) : Théorie et pratique de la science économique en Algérie[[email protected]]
9h30 - 14h : Ali Debbi (Maître de Conférences en gestion, Université de Msila) : «Théorie et pratique de La gestion du capital humain»
9h45: Saïd Benyamina (sociologue, doyen de la faculté des sciences sociales et humaines, Université de Msila) : Les méthodes et les contenus de l’enseignement de la gestion des ressources humaines en Algérie en général et à Msila en particulier.
10h :Hocine Fridja (Maître de Conférences en droit administratif, Université de Msila) : l’enseignement du droit en Algérie, progrès ou régression ?
10h30: Taieb Mostaphaoui (MA -A- sciences commerciale) / Herizi Farouk (MA -B-) sciences de gestion) (université de Msila) : « L’usage des NTIC par les enseignants chercheurs en Algérie»
10h45: pause
11h :Débat
Cinquième session : La psychologie sociale et clinique en Algérie : ses méthodes d’investigation, ses cibles, ses visées cognitives et thérapeutiques.
13h30 : Slimane Medhar ( professeur, Université d’Alger 2) : « De la nécessité de reconstruire les sciences sociales. Cas de la psychologie sociale »
13h45 : Rabah Kaddouri (professeur de psychologie, Université de Msila) : Les études psychologiques pédagogiques en Algérie :approches d’investigation, manifestations observées et groupes vulnérables visés en tant qu’ objet de recherche.
14h : Zine Eddine Dhiaf (professeur de psychologie, université de Msila) : La psychologie au service des couches à risques (délinquants, sujets dépendants et vulnérables…)
14h15 : Amar Ameur (professeur de Psychologie et chef de département de psychologie, Université de Msila) : L’enseignement et les recherches en psychologie : contenus et méthodes. Le cas de la wilaya de Msila.
14h30 :pause
15h : Débat
14h : cloture et recommendation
Comité d’organisation
Finda Azzeddine |
Etudiant |
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Zakarya Belabes |
Etudiant |
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Samiha Douri |
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