Deux morts dans des manifestations à Touggourt
Deux manifestants sont morts et une vingtaine de personnes ont été blessées, vendredi soir, dans des heurts sanglants avec la police, en Algérie.
Vendredi sanglant en Algérie, plus précisément dans la ville de Touggourt, où une manifestation a dégénéré en affrontements sanglants, faisant deux morts parmi les manifestants.
Vendredi 28 novembre 2014. Draâ El Baroud, un quartier périphérique de la commune de Nezla, près de Touggourt. Les habitants qui avaient monté une kheïma de protestation mercredi, interpellant le wali sur le dossier d’attribution de 1500 lots de terrain destinés à l’autoconstruction, ont été sommés de quitter les lieux, rapporte El Watan. Selon les différents médias locaux, les incidents se sont déclenchés à la suite d’une vague de protestation contre le retard pris par les autorités dans l’attribution de lots de terrains, de construction et le raccordement à l’eau potable dans un quartier de la commune de Nezla.
A la suite de la vague d'arrestations menée par la police, les manifestants s’étaient rassemblés devant le poste de police pour réclamer la libération d’une trentaine des leurs, arrêtés un peu plus tôt. Le journal souligne que la situation a rapidement dégénéré, avec des manifestants qui tentaient d’incendier le commissariat en projetant des cocktails Molotov et des pneus enflammés sur le bâtiment. Les policiers ont riposté en utilisant des balles de caoutchouc. Ce qui ne fut pas sans drames.
Les deux jeunes manifestants, âgés de 20 et 24 ans, sont morts pendant les heurts. L'un aurait été atteint par une balle en caoutchouc selon El Watan. En outre, les affrontements d’une violence sas appel ont fait une vingtaine de blessés, dans les rangs des manifestants mais aussi chez les forces de l’ordre. Les deux manifestants auraient perdu la vie au cours d’affrontements à proximité du commissariat de police.
Synthèse R.N.
Commentaires (2) | Réagir ?
Deux Assassinats de plus pour le général major Hamel directeur général de la police algérienne, des plaintes devraient etre portés devant les tribunaux internationnaux par les familles des victimes.
Qu'attendent nos pseudos ligues de défense de droit de l'homme de réclamer une enquete internationnale sur les multiples assassinats de la police de Bouteflika, Belaiz et Hamel et consorts, sur les dizaines d'assassinats à Ghardaia, BERRIANE ET TOUGGOURT?
Les deux cadavres montraient clairement un impact d'entrée et un point de sortie.
de Balles réelles, les balles de caoutchouc ne sont pas tirés à partir de pistolets Berretta 17 balles, dont étaient armés des Flics en civil, les URSTN n'avaient que les gourdins et les lances grenades Lacrymogénes.
Mensonges pour camoufler deux crimes que l'état Bouteflikiste doit assumer, d'autres ont été bléssés par d'autres tirs de balles réelles à Touggourt, information assurée et de source sur les lieux, les sons des détonnations était claire, aucune possibilité de mystifier ou travestir la réalité des violents affrontements à Touggourt, la police a fait preuve de la plus extreme sauvagerie à l'égard de civils désarmés en sit in pacifique à caractére social et non politique.
Un grave tournant existe à partir de Touggourt avec des morts d'hommes civils désarmés.
A la violence de la police répondra certainement la violence, le sang a coulé à Touggourt, alors attention : Les groupes terroristes risquent de s'infiltrer et gare aux dégats, aucun policier ne peut se sentir en sécurité à Touggourt, terrible retour en arriére vers la violence armée, le coupable : Bouteflika et son clan des "Marocains d'algérie", alors la suite ne tardera pas.
Incompétence clé en mains ! En attendant l'embrasement général des peuplades de cette pauvre contrée appelée Algérie, qui auront bientôt la panse vide ! Jusqu’à quand la fuite en avant et la politique de l'autruche ?