Le pétrole passe en dessous des 70 dollars le baril
Les cours du brut plongeaient jeudi, perdant plus de 5 dollars à Londres comme à New York, la référence américaine de l'or noir passant même sous la barre des 70 dollars pour la première fois depuis 2010, après le statu quo de l'Opep.
Depuis 2012, le baril du pétrole est passé de 126 dollars à moins de 70 dollars. Une chute qui risque de coûter cher aux économies dépendant de l'or noir comme l'Algérie. Ainsi, vers 16h30 GMT, le WTI a chuté jusqu'à 67,75 dollars le baril dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), son plus bas niveau depuis le 25 mai 2010, tandis que le Brent s'est enfoncé sous les 72 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, atteignant un plus bas depuis le 7 juillet 2010 (à 71,25 dollars).
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a décidé jeudi de maintenir son plafond de production à 30 millions de barils par jour (mbj), niveau auquel il est fixé depuis trois ans, et ce malgré la très forte chute des cours du brut depuis l'été. Le ministre koweïtien du pétrole, Ali al-Omair a déclaré : "Pas de changement".
Les membres du cartel s'étaient montrés divisés dans les semaines précédant la réunion, certains souhaitant ardemment une réduction du plafond de production de l'Opep pour freiner la chute des cours du brut tandis que d'autres étaient partisans de laisser faire le marché.
Ainsi, le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, dont le pays était opposé à une réduction de la production, a estimé jeudi que le cartel avait pris une bonne décision. En revanche, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Rafael Ramirez, qui militait pour une importante baisse, a quitté la réunion le visage fermé et refusant de répondre à la presse.
Le résultat de cette réunion est baissier au possible. Il n'y a aucun changement de l'objectif de production et aucune attention portée au respect du plafond de production, constatait Torbjorn Kjus, analyste de DNB. Sans diminution du plafond de production des pays de l'Opep, les prix du Brent pourrait atteindre les 60-70 dollars avant Noël, estimait-il.
Les cours du pétrole ont chuté de plus de 35% depuis la mi-juin, plombés par le ralentissement de la croissance de la demande mondiale combinée à une offre surabondante, alimentée notamment par le pétrole de schiste américain.
Avec AFP
Commentaires (16) | Réagir ?
Meme à 2000 dollar le baril, avec ces voyous au gouvernement l'Algérie ne développra jamais. L'etat d'esprit de ces responsables est comme celui des gamins, leurs seul soucis qui dépensera mieux et plus. L'energie est une ressource stratégique pour l'économie mais chez nous on la gaspille avec des prix scandaleux soutenus par l'etat. Tous les algériens sont des commercants ambulants non déclarés au fisc, de Annaba il va à oran pour remplir sa malle avec du chiffons marocain, aprés ils descend sur bel abbes pour passer la nuit dans le hamame au chaud, le lendemain il se dirige vers constatine pour vendre sa marchandise et ramener autre chose d'ici et apré il rentre à Alger pour terminer son affaire et le lendemain rebelotte vers la tunisie et ainsi de suite. Quand aux fuites du carburant et tous les produits importés et payés en devise qui sortent à travers toutes nos frontieres sont inimaginables. IL est emps de changer de modéle de consommation en Algérie et gérer rationnellement le chose en se basant sur la réalité des prix. l'Etat doit soutenir les médicaments, l'aide au logement et la formation dans les écoles et universités et non les produits finis de consommations.
A 70 dollar le baril, ce n'est pas une panique si le pays est bien géré, mais avec l'idéologie arabo-islamique aucun espoir pour nous. Ces arabes du golfe (ARABIE SEOUDITE - KOWEIT - QATAR) qui
sont les héritiers des lieux saint de l'islam sont les premiers responsables de cette chute des prix en refusant de limiter les quotas de productions et pour plaire a leur CHIKOUR les USA. D'un coté ils nous bernent en nous disant qu'on est pays fréres et musulmans et d'un autre coté il nous assassinent.
si j'etais le président de l'Algérie, je romprais les relations avec ses pays du GOLFE, je me retire de l'union ARABE et l'OPEP et chacun pour soi et DIEU pour tous. L'Algérie n'a rien à gagner si elle continue de fréquenter les arabes (D'ailleurs mon pere me disait Toujours AKHTIK ML'ARABE TERBAHE), il est temps de se retourner vers le monde aoccidental pour arracher une place honorable parmi les nation développés et démocratique où la seule richesse provient de la matiére grise de son élite formée dans une école qui enseigne le savoir et la rigueur et non la démagogie et le charlatanisme.
Que DIEU PRESERVE NOTRE PAYS DE CES CHAROGNARDS....................... Thanmirth
Citation:
" Quand il n y aura plus de foin dans l'écurie les anes se boufferont entre eux. "
Feu Matoub Lounas