Non, Dieu n’est pas corruptible : Pourquoi il ne DEGAGE pas !
Les premières années du XXIe siècle, nous ont livré d’extraordinaires miracles de prouesses technologiques, scientifiques et politiques, où, tout de même, l’Algérie, seul pays au monde qui mange sans travailler, qui fonctionne sans rien produire, qui pratique l’exact contraire de ce qui se fait de mieux ailleurs, détient, malgré tous nos records dans l’échelle des décadences humaines, sa part de prouesses et de miracles qu’aucun autre peuple, nation ou société ne peuvent nous envier. Ils sont dans d’autres directions ; d’autres transports.
Par Mohamed Abassa
L’Algérie des Bouteflika, apparents ou de derrière le rideau, a réussi l’impossible et inégalable prouesse de fabriquer un Président gagnant sans jamais se montrer, sans jamais débattre et sans jouer franc jeu. Que des ruses.
D’un Président incapable de tenir une prière solennelle de six minutes, ils le déclarent apte à diriger un conseil des ministres de six heures. D’un Président incapable de gérer ses bretelles ou sa voix, incapable de s’alimenter ou de se laver tout seul, ses laudateurs, nombreux et divers, ministres compris, le créditent de talentueuses prouesses et d’impossibles performances de gouvernance pour décider du sort de 38 millions de femmes et d’hommes alors qu’il est dans une totale incapacité physique et mentale pour gérer sa petite personne. Certes, il s’est trouvé comme toujours en pareilles circonstances de petits et piteux flagorneurs pour se répandre dans les presses déjà acquises pour ressortir encore et encore les tautologies de petits souteneurs nourris à la gamelle du clan, pour dire, toute honte bue, que Bouteflika gouverne bien l’Algérie ; avec sa tête bien mieux qu’avec ses pieds ! En matière de tautologie ventrale, on ne peut faire ni mieux, ni pire. Et puisque selon les doctes observations du tautologue avisé, Amara Benyounes, le cerveau de Bouteflika est supérieur à ceux de 38 millions d’Algériens, pourquoi donc ce super cerveau présidentiel ne peut plus donner d’ordres aux jambes présidentielles pour bouger et marcher un peu, ni aux cordes vocales pour parler et ordonner, ni même aux mains pour pouvoir porter un gâteau à la bouche, ni donner d’ordres à la mémoire pour différencier une frite d’une cravate…Et bien d’autres petites indignités encore qui prouvent que le Président est bien HS. Un has-been en décomposition bien avancée. De fait, il est sous curatelle politique ; au bénéfice de quel mandant ? Saïd sûrement.
Le pire dans cette tromperie organisée, c’est qu’il y a une bande de criminels motivée et intéressée, au sein du pouvoir, qui agissent seuls, en électrons libres, le DRS neutralisé, pour s’emplir les poches avant la chute finale. Bouteflika n’étant au courant de rien, de strictement rien, de ce qui se trame autour de lui. C’est exactement ce que dit en privé sa sœur cadette Z’hor, qui ne supporte pas, plus, l’usage criminel qui est fait de la maladie de son frère. Actuellement, Mme Z’hor Bouteflika crie son désarroi et son impuissance de ne pouvoir libérer et protéger son frère dont son entourage immédiat exploite sa maladie. Dans ses colères et ses pleurs, elle dénonce son autre petit frère, Saïd, qu’elle désigne comme autre charognard comme tous les autres qui l’entourent. Normal, dans les repas de loups, il faut que tout le monde mange. Et Saïd, comme les autres, se doit de manger. C’est atavique.
Pour l’histoire, M. Benyounes est actuellement en train de négocier la vente de la plus grande mine de fer algérienne du monde, Gara Djebilet.
Avant de vous exposer les exceptions inégalées des génies et génisses algériens régnants, et pour bien saisir l’ampleur de ces vilaines performances exclusives, rappelons les tout dernières prouesses des peuples ordinaires et normaux dont les dirigeants ne sont pas atteints du syndrome du pouvoir algérien. Parce que partout ailleurs c’est la richesse (de l’esprit, du savoir, du cœur et de la conviction) qui conduit au pouvoir.
En Algérie, pays des miracles, partout où porte le regard, pour dériver au plus droit, au plus vrai, c’est l’exact contraire qu’on observe. En Algérie, c’est le pouvoir qui conduit et apporte la richesse. Pour réussir, il faut être privé et déshérité de toute qualité humaine qui valorise l’Humain pour parvenir aux hauteurs du pouvoir: il faut être sans morale, sans scrupules, sans vrais diplômes, sans formation connue, sans conscience, sans états d’âme, sans remords et sans retenue pour arriver aux plus hauts postes, aux plus hauts grades, aux plus juteux marchés, aux plus hautes fonctions, aux plus belles rentes, aux meilleures villas, aux meilleurs hôpitaux européens, aux belles niches réservées du pouvoir.
Au fait, qui connait le métier de M. A. Bouteflika ? Celui de M. Belkhadem ? De M. Saadani ? Que savent-ils faire de leurs mains ? De leurs têtes ? à part les complots permanents, les intrigues de palais, les détournements de biens publics, les ruses pour l’art machiavélique d’exclure, d’exiler et d’emprisonner tous ceux qui ne pensent pas comme eux. Un avant-goût du miracle algérien en guise d’entrée avant l’essentiel, avant d’étaler la morphologie et les pathologies pestilentielles des M’Khakh régnants:
- Dans tous les pays normaux, le nombre d’anciens combattants diminue d’année en année, chez nous, ce nombre double, triple et quintuple d’année en année. En 1962, nos Moudjahidine recensés étaient évalués à 30 000 y compris les combattants de la 25e heure. En 2014, au lieu de diminuer de moitié, ce nombre a été multiplié par 20 soit plus de 600 000 combattants en armes, payés en rentes diverses, rubis sur l'ongle. Idem pour les invalides de guerre, les femmes et enfants de Chouhadas, devenus huit fois plus nombreux qu’en 1962 alors que statistiquement ces populations auraient dû baisser plus de moitié en 2014. Ceci est un petit aspect des miracles algériens.
Rappelons certaines autres petites et grossières excentricités bien de chez nous :
- Dans les pays normaux, ce sont les élections qui donnent le pouvoir. En Algérie c’est le pouvoir qui donne et organise les élections. Forcément donc, quand le joueur et l’arbitre sont le même personnage, H’mida, bien évidemment c’est toujours H’mida qui gagne !
- Dans les pays normaux, le Président sort toujours de l’urne. En Algérie, c’est l’urne gagnante qui sort toujours de chez le Président.
- Dans les pays normaux, c’est le client qui impose sa destination au taxi. En Algérie, c’est le taxi qui impose sa direction au client.
- Dans les pays normaux, on organise les élections puis on prend le pouvoir. En Algérie on prend d’abord le pouvoir (Ben Bella, Boumediene, Chadli, Zeroual, Bouteflika) et après, bien après, on organise des élections ; évidemment toujours gagnantes ; toujours au seul profit du camp qui organise.
- Dans les pays normaux, le pouvoir politique est au service du peuple et de la société. En Algérie, peuple et société sont au service du pouvoir.
- Dans les pays normaux, c’est l’Etat qui possède une armée laquelle possède des services. En Algérie, c’est l’Armée qui possède un Etat et ce sont les services qui possèdent une armée et un Président.
- Dans les pays normaux, les clans mafieux agissent et sévissent en cachette et à la marge de la société. En Algérie, les mafias agissent librement, massivement et à ciel ouvert. C’est ce qui fait dire au petit peuple et par la dérision ; ailleurs, les pays ont leurs mafias. En Algérie, ce sont les mafias qui possèdent tout un pays, un Etat, un drapeau et une armée.
- Dans les pays normaux, quand un haut responsable est pris la main dans le sac, il démissionne immédiatement sans compter les autres sanctions qu’il encourt. En Algérie, quand un haut responsable est pris la main et le pied dans la confiture, au lieu d’être vite dégagé et sanctionné, non, il est promu. Cas de Saâdani, Bouchouareb, Ghoul, Belaïz, Toumi, Khelil, et bien d’autres. Ce sont plutôt les journalistes et les journaux qui dénoncent qui seront poursuivis et punis ; voire bannis et emprisonnés.
- Dans les pays normaux, quand des auteurs (journalistes, écrivains, artistes, rappeurs, caricaturistes, chanteurs, peintres, intellectuels, syndicalistes, simples citoyens …) dénoncent l’arbitraire et l’injuste, les pouvoirs en place et la société les valorisent et les protègent. En Algérie, ils sont pourchassés, jugés, isolés, insultés, tabassés, exilés, emprisonnés.
- Dans les pays normaux, quand le peuple est mécontent, c’est le Président et son équipe qui quittent le pouvoir. En Algérie, quand le peuple est mécontent, quand le pays va au plus mal, c’est au peuple de quitter le pays, pas aux dirigeants de quitter le pouvoir (Discours de Boumediene, Saïda 1970 et de Chadli, Alger 1986) invitant tous les mécontents à quitter l’Algérie si le régime leur déplaisait. "Que ceux qui me critiquent dans le dos aillent voir ce qui se passe ailleurs", Bouteflika, Alger 2003.
- Dans les pays normaux, le travail, la croissance et l’innovation sont les premiers critères de la réussite et de la prospérité du pays et de la société. En Algérie c’est l’exact contraire qui s’y passe. Le non-travail, le domino, la sieste, le troisième mariage, le trabendo, l’import/import, le droit à la fraude aux examens, le Hanoute ANSEJ, le cabas des textiles chinois, le biseness de la zetla nationale, la prostitution nationale, le sachet noir et les ch’kara électorales dont sont coutumiers barons et pègres locales, sont devenues les seules mamelles de la rente nationale superbement justifiée par cette boutade populaire : «Ma part du pétrole !»
M. Sellal a passé onze mois entiers à distribuer aux mafias locales 120 000 milliards de centimes pour fabriquer et acheter les rares voix électorales du 4e mandat. Devant quel tribunal éthique et moral en répondra-t-il ? C’est pourquoi, le maintien de Bouteflika au pouvoir, mort ou vif, couché, assis ou en chaise roulante, invalide, inconscient, en momie ou plante verte, leur importe peu dès lors qu’ils lui attribuent une lucidité et une autorité qu’il n’a plus. Il est devenu une marionnette éteinte et pitoyable pour les besoins de leur cirque politique qui fait de nous la risée et les moqueries du monde entier ; Français en tête.
- Dans les pays normaux, les Etats cherchent toujours à se développer en protégeant et développant leurs outils et leur tissu industriels en ajoutant la richesse aux richesses. En Algérie, les "M’khakh" du développement national procèdent dans des directions totalement opposées ; comment casser et brader l’outil industriel national. Sait-on que la privatisation des entreprises publiques a coûté deux fois plus chères qu’elle n’a rapporté au trésor public? Une SGP a dilapidé deux fois les montants de ses ventes ! De l’autodestruction
Ils y ont brillamment réussi puisqu’ils, les M’Khakh, ont démantelé, vendu et bradé à la criée, tout ce qui pouvait ressembler à une activité industrielle nationale. Le dernier fleuron, le complexe sidérurgique d’El-Hadjar, chèrement et durement acquis, a été bradé pour une petite poignée de dollars mais sûrement avec de substantiels dessous de table, grosses enveloppes au seul profit des bradeurs algériens ; ministres compris. On sait ce qu’ils sont devenus aujourd’hui ; de gros et gras milliardaires bien planqués ailleurs.
Et voilà que ce même prédateur indien, Laksmi Mittal, qui a causé les ravages que nous savons et empoché plus de 20 milliards de la rente algérienne, pointe encore son nez en Algérie pour s’accaparer de la plus grande mine de fer du monde ; Gara Djebilet, près de Tindouf. Connaissant par le détail les mœurs et les appétences des vendeurs de biens publics algériens, l’empressement des fins de règne aidant et motivant, il ne sera guère étonnant de voir Gara Djebilet, comme notre fleuron sidérurgique d’El-Hadjar, comme nos cimenteries, comme les dernières industries manufacturières, vendue et bradée, elle aussi, pour une autre poignée de dollars et, surtout, contre de substantiels dessous de tables que les ministres de la cour affectionnent très spécialement, surtout quand la vie parisienne de nos ministres du 15e, 16e ,7e et Neuilly devient de plus en plus chère. L’effondrement du régime étant proche, tout ce beau monde se rue déjà aux portillons de la haute corruption pour réaliser les dernières grosses et belles affaires de liquidation du patrimoine public. Gara Djebilet échappera-t-elle à la prédation des requins comme le sous-sol algérien a échappé de justesse aux prédateurs américains ?
Après Chakib le magnifique qui a failli brader toute l’Algérie sol et sous-sol compris, qui a empoché avec son clan, millions et milliards, voici arrivé enfin le tour de ceux qui ont mouillé lesur maillots pour le 4ème mandat. Et comme François Guizot, Saïd Bouteflika, l’homme de Général Electric, lâche à ses servants ; Amis, vite à table ! Et maintenant, comme les Français de Guizot, enrichissez-vous ! Et ce ne seront sûrement pas les Bouchouareb, les Haddad et tout le tutti quanti des soutenants voleurs qui s’en priveraient. Résultat de la course ; Gara Djebilet sera bel et bien vendu parce que Paris, comme Capoue, vaut bien une autre crasse, un autre bradage. Bien sûr, le patron, le boss, même malade et éteint n’oubliera jamais sa part ; comme toujours, la part du lion. Mais où seront donc les généraux ? Ailleurs et bien loin ; trop occupés, eux aussi, à brouter dans leurs prébendes respectives, tout aussi grasses.
- J’oubliai un détail ; tous les pays normaux aspirent à attirer et à fixer chez eux leurs ressortissants, l’Algérie est le seul pays riche au monde à chasser et à faire fuir à l’étranger ses propres ressortissants, surtout les plus qualifiés, par tous les moyens possibles : terre, air, mer ; légalement ou clandestinement, parfois au prix de leurs vies ; les Harragas préférant être mangés par les sardines qu’humiliés par le règne des Bouteflika & consort.
800 000 Algériens dont 200 000 cadres supérieurs ont fui l’Algérie entre 1999 et 2009
En 50 ans d’indépendance, il y a trois fois plus de cadres supérieurs algériens installés à l’étranger qu’en Algérie. En 2007, un sondage national révélait que 78% de jeunes 16/30 ans projetaient de quitter le pays pour aller vivre ailleurs. Ce sondage comme bien d’autres (le million de prostituées et les tonnes de drogues) m’ont valu à ce jour l’excommunions et l’exil par les maroquins et le Makhzen régnants du pouvoir. J’assume. Avec Poutakhine, j’étais éligible au bucher, au mieux, à la prison. Heureusement qu’il existe, tout de même, une société civile algérienne prompte et debout qui m’a sauvé la mise et la peau. Le prix Bezzaf des meilleurs chroniqueurs de presse du bled. Merci les Z’Hommes!
- En 50 ans d’indépendance, ils sont plus de 05 millions à avoir quitté l’Algérie pour aller chercher leur bonheur et leur vie ailleurs. Ce qui conforte l’observation validée, ce qui conforte aussi le projet criminel de faire partir des milliers et des millions de petites gens dignes et honnêtes plutôt que de faire partir et quitter le pays ces indus occupants du pouvoir, cette racaille indigne qui fait fuir les braves et honnêtes gens. Et comme toujours, la mauvaise monnaie chasse la bonne (Loi de Gresham)
Il faut être spécialement tarés, incultes et stupides pour conduire cette politique dans l’indignité et accepter cette dérive pour les seul conforts du ventre et de l’égo, cette grossière et odieuse déviance de laisser partir et sombrer son peuple au seul bénéfice de rester et de se maintenir éternellement au pouvoir. C’est la pire des lâchetés; des hautes trahisons.
Bouteflika a raté la seule et dernière occasion de se racheter un peu aux yeux des Algériens ; démissionner un 1er Novembre. Il ne le fera pas et n’aura jamais le cran de le faire. Le clan mafieux régnant derrière le rideau, ne le laissera pas faire. Les intérêts en jeu sont immenses et la France de Hollande veille au grain.
- Dans les pays normaux, la presse, privée surtout, est la première gardienne des valeurs morales et républicaines. Avec la justice, elle est la première force préventive et dissuasive contre les déviances, contre les abus et atteintes aux biens publics et aux droits humains. En Algérie, on a vu de gros prédateurs privés, grands escrocs, responsables de grosses prédations dont l’auteur du casse du siècle, acheter le silence des six plus gros titres de presse privée en recrutant leurs directeurs généraux comme conseillers spéciaux, conseillers surtout en silence et en bouches cousues pour un salaire mensuel de 100 000 FF, une carte de crédit à tirages illimités, une carte gratuite et permanente de passager VIP, un job pour épouse, maitresses et famille, table ouverte dans tous les palaces d’Alger et de Paris. Tout cela pour un gros… Silence, on détourne ! C’est cela aussi la presse dite indépendante. Des gros sous et rien d’autres. Certains petits et modestes journalistes, jadis honnêtes et laborieux, devenus par le fric gros éditeurs de presse, passent plus de temps à Washington, Paris qu’à Alger. Quel gâchis !
- Dans les pays normaux, les régies de publicité publiques et privées, distribuent les budgets en fonction des performances et des positionnements des supports : tirages, pénétration, audience, notoriété, crédibilité, CSP touchées etc. En Algérie, les critères de distribution de la publicité obéissent à d’autres critères, d’autres mœurs qui relèvent souvent du banditisme politique. En Algérie, la publicité publique (640 milliards) est attribuée exclusivement aux seuls titres de presses publics (06) et privés (52) qui soutiennent Bouteflika, SaÏd, le régime et leurs affidés. Tous les autres titres en seront exclus et pire encore, ceux qui se montrent critiques et peu complaisants, sont voués à l’asphyxie sinon à la mort. Pour l’anecdote, rappelons qu’au moins 22 titres, pro-Bouteflika, imprimés à crédit c’est à dire gratuitement, perçoivent une moyenne de 05 milliards/mois sans jamais sortir de l’imprimerie alors qu’ils portent sur leur fronton le label «Quotidien national» Encore pour l’anecdote algérienne, signalons cette charmante dame dont la culture ne dépasse pas son rouge à lèvres ou sa blonde chevelure, qui ignore tout de la fabrication d’un journal, qui ne sait ni écrire, ni lire ni comprendre un article de presse et qui se retrouve par les miracles du canapé, patronne et éditrice de titres de presse qui lui rapportent 08 milliards/mois alors que la notoriété de ses journaux ne dépassent guère le périmètre de l’imprimerie publique qui les imprime. Gratuitement. Cette prouesse a pris un nom et un label dans la profession ; une pipge, disent les plaisantins du secteur en puisant dans le riche répertoire paillard de la profession.
Mais il y a pire camarades ! Un annonceur publicitaire de droit privé algérien, d’origine étrangère, égyptienne pour précis, qui a pillé l’Algérie grâce au soutien intéressé des Bouteflika, a fait des ravages en Algérie. Grâce aux fantaisies et zèles démesurés d’un mercenaire localier, bien rodé aux techniques du Makhzen marocain, écrivaillon d’occasion, insulteur enragé sous pseudo, Ghani Gedoui, contre tous les patriotes qui osent critiquer la dynastie Bouteflika, a réussi à imposer sa loi à presque tous les médias algériens. Ma publicité -323 milliards- contre votre soutien au 4e mandat. A la manière des pires voyous du Makhzen où il a été formaté, par l’argent volé aux Algériens, il a imposé ce chantage et ses ordres à la majorité des titres de la PQN. Avec ses violentes diatribes y compris contre des ministres en poste (A. Messahel) avec ses milliards de publicité (volés à l’Algérie) il a imposé aux journaux vendus ou achetés, c’est selon, sa ligne éditoriale, imposé un embargo total sur les écrits défavorables aux Bouteflika, fait interdire tout écrit défavorable au clan régnant, fait écrire de grandioses et dithyrambiques éloges, panégyriques emphatiques et loufoques, nulles parts égalés, genre "Bouteflika est un don de Dieu à l’Algérie" C’est lui, le premier, par ses écrits stupides et imbéciles, qui a laissé croire, durant tout le tintamarre du 4e mandat, que Bouteflika était au meilleur de sa forme, qu’il gagnera, que Saïd était le seul et le meilleur des Algériens. Quoi de plus normal ; le bébé du Makhzen originel rend hommage au nouveau Makhzen algérien.
Et, tenez-vous bien, ce comportement, au lieu d’être puni et sanctionné par la prison, il est reconnu et consacré par une gratification de poste ministériel pour services rendus au clan et au Makhzen algérien. Il devient, bien naturellement, ministre de la communication. Et là aussi, son naturel de petit larbin et de M’khazni stagiaire du clan, lui remonte au nez. Et le porte tout naturellement à aggraver son cas en poussant les grands annonceurs à priver de publicité certains titres libres et critiques, non inféodés au clan. Il ne s’en défend même pas ; il avoue juste agir pour la déontologie et le professionnalisme dont il ne connait rien ! Mais de quelle déontologie peut-on se prévaloir quand on a travaillé pour les plus grands pilleurs de l’Algérie que sont les voyous Egyptiens de Djezzy ? Quand on a travaillé pour le Makhzan marocain ? Quand on a travaillé pour les Saïd et Haddad ? Quand on a embrassé la cause et les pieds des Bouteflika ? Quand on a fourni et garni les canapés des chefs employeurs, présidence et flics compris ? Quand on a été et toujours restés de petits BRQuistes du Makhzen, du DRS, des Suarez et de la DGSE ? L’Algérie des Bouteflika est le seul pays au monde qui sacre et consacre ce qu’il y a de plus sale, de plus vile et de plus veule pour les nommer ministre. Ni Caligula ni César ni Bokassa ne l’ont fait avant les Bouteflika. Mais les saigneurs de l’Algérie savent faire pire. D’un danseur de bordel, voleur à l’excès, résident permanent et privilégié de Neuilly, ils en ont fait le patron du plus prestigieux parti politique algérien ; le FLN ; bien et patrimoine sacré de tout un peuple. Manière peu élégante et puérile de se venger d’un parti qui l’a exclu et humilié pour détournements de fonds publics sur la base d’un arrêt définitif (08 août 1983) d’une juridiction officielle algérienne ; la Cour des Comptes.
- Avec l’équivalent de moins de 200 Mds de US$, et en moins de 10 ans, le plan Marshall a reconstruit et modernisé 16 pays de l’Europe occidentale et leurs PIB respectifs ont bondi de +78% en moyenne. La Corée du Sud avec moins de dix milliards de US$, a fait d’un pays ravagé, sous développé et sans aucune ressource, avec beaucoup moins d’atouts que l’Algérie, a fait de son pays l’un des plus modernes, des plus développés et des plus riches du monde.
- Et vous MM Bouteflika, servants et sous-servants affidés, qu’avez-vous fait de 1200 Milliards de $ US en 15 ans de recettes pétrolières ? Rien ? Non, c’est pire que rien. Ç’eut été valorisant pour vous de présenter un bilan égal à zéro. Mais non, avec 1200 Mds de recettes, vous laissez un pays détruit, ravagé, anéanti. Juste quelques spots réels de vos principales faillites cumulées :
- La drogue qui s’exprimait naguère en grammes, s’étale aujourd’hui en quintaux et en tonnes dans toutes les régions du pays !
- La corruption qui s’exprimait naguère en milliers de dinars s’étale aujourd’hui au vu et su de tous, en millions et milliards de DA, d’euros et de dollars.
- La prostitution (hommes, femmes et enfants) se montre et se pratique sous votre règne par dizaines voire des centaines de milliers d’individus, clandestins et médicalement incontrôlés dans toutes les villes d’Algérie avec les ravages sanitaires qu’on devine. Les maladies et épidémies des siècles passés reviennent en force.
- Des Hommes, des Femmes, et des enfants, dans toutes les contrées d’Algérie, disputent les poubelles aux chiens, aux chats et aux rats pour y arracher de quoi manger. C’est votre bilan.
- Les routes algériennes tuent 20 fois plus que celles des pays normaux
- La mortalité dans les hôpitaux algériens est huit fois plus élevée que dans les hôpitaux des pays normaux. C’est pourquoi vous, vos proches et vos servants allez vous soigner ailleurs ; dans les hôpitaux des pays normaux ; jamais dans les mouroirs algériens qui furent pourtant, jadis, de grands hôpitaux.
- Combien d’Algériens avez-vous appauvris, jetés à la casse, affamés, laissés mourir faute de soins, privés de famille faute de logement juste pour enrichir vos protégés, vos amis égyptiens et émiratis, vos protecteurs Français et Américains, vous-même, et votre famille.
- Combien de dizaines de milliards de $, les étrangers opérant en Algérie, Américains en tête, Français, Italiens, Egyptiens, Chinois et émiratis ont transféré vers leurs pays respectifs ?
Maintenant parlons de vos grandes et grandioses réalisations dont vos encomiastiques laudateurs payés font étalage à longueur d’ondes et de colonnes achetées avec l’argent public. Bien sûr, il y a les huitième et neuvième merveilles du monde que sont pour vous l’autoroute Est/Ouest et la Grande Mosquée de Mohammedia ; la plus belle offrande faite à Dieu dites-vous. J’observe juste que ces deux réalisations, juste pour la forme, ne sortent ni du génie, ni du talent algériens ; pas même de leur sueur. Elles sortent à peine de nos mauvais génies et de leurs réputations bien établies de plus mauvais acheteurs du monde ; parce qu’incultes et pressés. Pour ce qui est de la plus grande Mosquée d’Afrique que Bouteflika offre à Dieu pour détrôner la Grande Mosquée de Casa, rappelons deux petites choses au sieur Bouteflika qui semble vouloir surpasser la référence absolue de son maître absolu Hassan II dont il a été, ne l’oublions pas, le sujet. Même si Ould El-Kh’dima, a été comme Bouteflika aussi autocrate, tyran et si peu respectueux, l’un comme l’autre, des droits humains, à la décharge de Hassan et à son seul actif, il a fait réaliser l’un des plus beaux ouvrages marocains en mobilisant le génie, le talent, le savoir faire de l’artisan marocain, la foi et le dévouement du peuple marocain. L’ouvrage, dans ses splendeurs marocaines, n’a pas coûté un centime au Trésor public marocain. Juste un don de la carcasse béton offerte par Martin Bouygues à ses hôtes marocains.
Un autre aspect des choses suggère que Bouteflika a fait une offrande à Dieu pour se faire pardonner ses égarements passés et présents, mettre son compteur à jour et mériter enfin sa place au paradis. Mais Dieu est-il corruptible à ce point ? Peut-il accepter d’être payé en mauvais béton chinois, en pots de vin, en dessous de tables volés, en concussions et forfaitures diverses, pour exaucer les derniers vœux intimes de Bouteflika ? Peut-être que Dieu, dans sa très grande miséricorde, aurait été plus attentif aux dernières quêtes et repentances de Si Abdelaziz, si le tardif croyant Bouteflika avait montré un peu plus d’affliction et d’humanité envers ces petites gens du pays qu’il gouverne si mal et si peu. Dieu aurait été sûrement un peu plus clément si Bouteflika, le néo croyant, avait utilisé les milliards de la plus Grande Mosquée d’Afrique pour soulager les souffrances du petit peuple. Par exemple aider durablement ces milliers d’épaves humaines cherchant tous les jours leurs pitances dans les poubelles d’Hydra et d’ailleurs. Aider ces enfants qui parcourent tous les jours des kilomètres, le ventre creux, pour se rendre ou revenir de l’école. Soulager ces enfants assis à quatre par table dans une classe de 45 élèves (La norme étant ailleurs de 20). Donner un logement à ces célibataires de 40 ans qui attendent de fonder leurs foyers depuis 20 ans. Donner une raison de vivre et de s’épanouir à ses milliers et millions de hitistes qui se meurent dans toutes les villes et cités d’Algérie : invariablement sales, mortes, sans âme et sans vie. Infestées de rats, de drogues, de violences et de mal-vie. Des mouroirs. El-Harga Tsellak ! Plus de mille jeunes harragas meurent chaque année, tous mangés par les sardines et bien plus par l’aveuglement criminel et obsessionnel des Bouteflika. La dynastie des Mings chinois ou les lubies ubuesques des Bokassa n’ont jamais atteint ces excès. Peut-être, un peu Caligula qui fit de son cheval un sénateur et de sa propre sœur sa maîtresse puis sa femme. Bouteflika a fait mieux et pire. Il a fait de Saâdani ce que nous en avons déjà dit et de Grine, son ministre de la communication ; Hachakoum ! Bon, pourquoi pas ; mais ce grumo aboie et insulte un peu trop pour de si petits maîtres.
Créer des espaces culturels et de loisirs collectifs (Cinémas, théâtres, centres d’arts et de culture, musées, centres populaires de vacances, fêtes populaires de quartiers, et mawassim, festivals et concerts de musiques populaires, etc…Etc…) Il y a mille et une choses à créer pour commencer un peu, un tout petit peu à redonner un petit espoir de vie aux Algériens d’Annaba, de Tizi et d’Oran pour qu’ils arrêtent de se jeter à la mer, pour ne plus finir bêtement dans le ventre des sardines.
Le deuxième motif de fierté des indus occupants du pouvoir, c’est bien sûr la fameuse et tristement célèbre autoroute Est/Ouest qu’un ingénieur des Mines algérien, qui sait de quoi il parle, Sid Ahmed Ghozali pour ne pas le citer, qualifiera tranquillement du plus grand scandale de tous les temps. En effet, cette réalisation, à elle seule, condense et résume le spectre complet de toutes les tares et avanies cumulées qui expliquent les faillites algériennes : Incompétence, négligences, démissions, corruptions, concussion, forfaitures, voilà les qualificatifs et les commentaires récurrents qui collent le plus souvent à cette ouvrage de référence du clan régnant.
- Autoroute parsemée de défauts de construction et de malfaçons dangereuses. Obsolète et périmée avant même d’être livrée.
- A coûté deux fois plus chère comparée aux standards internationaux et trois fois plus par rapport aux coûts africains.
- A fait «manger dedans» et corrompre plus d’un millier d’intervenants corrompus nationaux (dont des ministres en poste et anciens ministres, généraux, DG et PDG, walis, hommes politiques, sous-traitants locaux, intermédiaires experts en lobbying et trafics d’influence) et étrangers (Chinois, Japonais, Coréens, Libanais, Egyptiens, Français et aventuriers internationaux du grand banditisme d’affaires)
- Les surcoûts sont estimés à plus de six milliards de dollars volatilisés en pots de vin, dessous de tables, commissions et diverses rachouates. Le responsable de cette terrible catastrophe, au lieu d’être poursuivi, a été, au contraire, promu à un poste ministériel bien plus juteux en termes de rentes prébendières ; le ministère des transports ; achats d’avions, de trains, de bateaux, tramways et métros !
- Quand l’ouvrage sera enfin achevé, réparé c'est-à-dire refait et équipé il aura coûté en fait quatre fois son budget initial. Quel autre gâchis !
Ce sont là les seuls bilans connus des «M’khakh» régnants. Et ça continue ! Comme s’ils n’avaient pas suffisamment volé, pillé et ravagé tout un pays et un peuple pris en otage depuis 52 ans. Et ce n’est sûrement pas avec sa Grande Mosquée, son autoroute et bientôt ses TGV que M. Bouteflika arrivera plus vite au paradis. Parce que Dieu n’est pas corruptible.
A.M.
Commentaires (18) | Réagir ?
milles merci pour cette descente en feu de tte cette racaille qui et eest en train d'effacer l'algerie de la carte geographique!!!vous etes avec dilem.. kamel daoud.. bentchicou et certains autres, un des rares intellectuels engagés a faire oeuvre de salubrite publique en denoncant avec une rage qu est un baume a nos coeurs meurtris devant notre impuissance a mettre au pilori et a empaller cette vermine antialgerienne!!!!
c'est bon de parler, mais il faut agir, la catastrophe ce n'est pas bouteflika, c'est les minables qu'il a placé dans les structures d'en bas, comme les walis, les dircteurs d'executifs, les chefs de daira.
avant nous etions gouvernés par les mediocres, maintenant par les minables et croyez moi il y a une grande difference entre un mediocre et un minable.