4 consortiums se partagent des blocs d’exploitation d’hydrocarbures en Algérie
Repsol, Enel-Dragon Oil, Statoil et Shell ont été retenus pour l’appel d’offres international concernant les 31 périmètres d’exploitation des hydrocarbures.
Si pour le gaz de schiste, aucune compagnie ne semble intéressée, en revanche pour les hydrocarbures conventionnels, quatre compagnies pétrolières étrangères ont été retenues dans le cadre d'un appel d'offres pour de nouveaux blocs d'exploitation en Algérie, le premier depuis l'attaque meurtrière contre le complexe gazier d'In Amenas en 2013, ont signé leurs contrats mercredi.
"Le montant des investissements pour la première phase, qui est de trois ans, est de l'ordre de 150 millions de dollars. C'est un engagement minimum sur lequel les compagnies se sont engagées", a déclaré à l'AFP en marge de la signature le président du comité de direction d'Alnaft (Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures), Sid Ali Betata.
La signature de contrats a eu lieu entre le groupe public Sonatrach, Alnaft et les compagnies Statoil (Norvège) Shell (anglo-néerlandais), Repsol (espagnol), Enel (italien) et Dragon oil (émirati).
"Enel est d'un des plus grands acheteurs de gaz d'Algérie avec 15% des exportations algériennes. Nous regardons l'Algérie comme un pilier important de la sécurité énergétique de l'Europe du sud", a déclaré à l'AFP Marco Arcelli, vice-président Upstream gaz Enel. Pour M. Arcelli, "ces nouveaux investissements d'Enel sont nécessaires pour maintenir les 15%."
Le consortium Statoil-Shell a signé pour le périmètre Timsit situé dans la région Est du pays. Le consortium Dragon oil-Enel a signé pour le périmètre Tinhert nord situé à l'Est et pour celui de M'Sari Akabli situé dans la région Ouest. Le consortium Repsol-Shell a signé pour le périmètre Boughezoul situé dans la région Nord de l'Algérie.
L'appel d'offres portait sur 31 blocs pour l'exploitation d'hydrocarbures de type conventionnel (pétrole et gaz) et non conventionnel (gaz de schiste), mais seuls quatre périmètres ont intéressé les compagnies. M. Betata a annoncé qu'un cinquième appel d'offres était en préparation et qu'il serait lancé dans quelques semaines.
La signature des contrats qui a suivi le 4e appel d'offres, le premier appel depuis que l'Algérie, producteur majeur de gaz naturel qui détiendrait d'importantes ressources potentielles de gaz de schiste, a révisé en 2013 sa loi sur les hydrocarbures en vue de favoriser l'exploration et la production du pétrole et du gaz non conventionnels, dont le gaz de schiste.
Aucune offre en revanche n'avait été présentée pour le gaz de schiste, dont l'exploitation éventuelle a soulevé une levée de boucliers dans le pays. Le ministre de l'Energie avait déjà affirmé que l'Algérie commencerait l'exploitation du gaz de schiste dans les années à venir.
Yacine K./AFP
Commentaires (3) | Réagir ?
Ne vous plaignez pas !
Pour une fois, pas une seule compagnie française pour piller vos richesses et enrichir vos oligarques.
Ce qui reste pour l'Algerie apres e brut de Hassi Messaoud, c'est le gaz de schiste.
Ce qui resterait pour l'Algerie apres le gaz de schiste, c'est le gaz de fesses.