Affaire de Tibhirine : juges et experts français repartent bredouilles
Après un séjour d’une semaine en Algérie le juge français Marc Trévidic et sa collègue Nathalie Poux sont repartis avec les valises vides. Sans les analyses ni les témoignages.
Dix-huit ans après leur assassinat, les sept moines de Tibhirine reviennent sur le devant de la scène algéro-française. Les crânes des sept moines, dont on n'a jamais retrouvé le reste des corps, avaient été exhumés les 14, 15 et 16 octobre au monastère de Tibhirine où ils reposaient. Les experts français auraient procédé à des analyses en lieu et place des Algériens et pu faire des photos et des radios. Pourtant Tayeb Louh, le ministre de la justice avait prévenu : "La procédure d'expertise et d'autopsie, précise Tayeb Louh, sera assurée par des experts algériens". Une fois les expertises effectuées, les experts français pensaient aussi repartir en France avec des éléments d’analyse des têtes des moines du monastère de Notre-Dame de l'Atlas. Peine perdu, Alger a refusé. En effet, selon France info, les autorités algériennes ont refusé de laisser le magistrat français repartir avec les prélèvements effectués par les experts qui l'accompagnaient. Par ailleurs, les autorités algériennes refusent catégoriquement que le juge français entende les témoins. C'est un juge algérien qui menerait les auditions.
S'achemine-t-on vers un nouveau blocage dans cette affaire ? s’interroge-t-on à Paris. Difficile à dire quand on sait que ce dossier a connu plusieurs rebondissements et son surgissement au-devant de la scène n’est jamais anodin à Alger.
Cependant ce refus vient relancer la machine des spéculations sur cette affaire. Les familles attendent en effet depuis dix-huit ans de connaître ce qui s’est véritablement passé. Car officiellement, c'est le Groupe islamique armé (GIA) qui a exécuté les moines. A Alger, même si l’on a accueilli le juge français et son équipe d’experts, il n’y a pas de doute, c’est le sanguinaire GIA qui a exécuté ces moines après les avoir enlevés de leur monastère. Mais des témoignages ont jeté la suspicion sur le dosser. En France, l'enquête judiciaire s'est réorientée vers une possible bavure de l'armée algérienne depuis 2009 et le témoignage d'un ancien attaché de défense à Alger.
Selon France Info, les experts français pourraient remettre en cause la date de la mort, fixée officiellement au 21 mai 1996, date du communiqué du GIA annonçant l'exécution des moines, après leur enlèvement dans la nuit du 26 au 27 mars. Cette première mise en doute pourrait ouvrir la voie à d’autres supputations…
Dans une déclaration très diplomatique, Bernard Emié, l’ambassadeur de France en Algérie, a indiqué à l'APS que les autorités judiciaires des deux pays travaillent en "étroite collaboration". Serein, il précise qu'il existe entre les deux parties "un dialogue serein et sans tabous". Une façon comme une autre d'avancer que tout le brouhaha médiatique n'est que de l'écume qui finira par vite tomber.
C’est en 2003 qu’une plainte avec constitution de partie civile a été déposée à Paris par les membres de la famille de Christophe Lebreton, un des sept moines assassinés et du Père Armand Veilleux, "procureur général" de la congrégation à l'époque des faits.
Hamid Arab
Commentaires (6) | Réagir ?
Maitre corbeau sur un arbre perche' !
L'eau du nain est monte'e d'un degre', c. a. d. Mme Mort Obscure frappe a la porte et ils sont mieux place's que quiconque pour le savoir. Le Rab prefere le ben flous au $aid le mauvais eleve, qui a son propre agenda. La justice camembert est desormais contamine'e de celle qu'elle nous a confectionne's, a nous arabes de force... En d'autre termes, la justice francaise assume enfin son role de tourne-vis, pour des pressions, etc. Pauvres camemberts - je comprends mieux pourquoi ces moines se preferaient Algeriens que francais. La, ils subissaient ce qu'ils subissaient comme nous autres, par statut et non par vis - le cas des autres camemberts imbeciles heureux. Les algeriens au moins sont conscients de leur etat !!! oofff
IL YA QUELQUE CHOSE QUI NE VA PAS! POUR QUOI PAS LAISSER LES ENQUÊTEURS ET
LA JUSTICE FRANÇAISE VONT CONTINUER POUR ÉTABLIR LA VÉRITÉ POUR LES
PARENTS DES VICTIMES. J AI PLUS DE CONFIANCE EN JUGE TRADEVIC ET SA
CONSŒUR QUE A TOUTE LA JUSTICE ALGERIENNE. JE SUIS TRES CONVAINCU QUE
BOUTEFLIKA ET SON CLAN ONT PEUR DE LA VERITE, QUI VA LUI FAIRE UN GRAND
PROBLEME POUR SA LEGITIMITE, SAVOIR QUE BOUTEF ETE DERRIÈRE CETTE
DECISION ENQUETE POUR DISCREDITER LES ERRADICATEURS MILITAIRES PARMI EUX
TOUFIK. LE CLAN DE BOUTEFLIKA ONT PEUR QUE CETTE DECISION VA ALLER DANS
LE SENS OU LA JUSTICE FRANCAISE VA DEDOUANER L ARMEE DE TOUFIK QUI VA
ETRE UN SALE COUP POUR L ARMEE DE GAID SALAH ET DE BOUTEFLIKA. OU IL
YA UNE AUTRE HYPOTHESE QUE C EST L ARMEE QUI EST DERRIERE CE COUP
MAIS LE GENERAL TARTAG ET SMAIL SONT DERRIERE CETTE MANIPULATION SAVOIR
QUE TARTAG TRAVAILLE POUR LE CLAN PRESIDENTIEL. REVENONS A LA LEGITIME
DE LA NATION QUE NOUS DELIVRE LOUH, SI C EST LUI QUI NOUS PARLE DE
LEGITIMITE SAVOIR QUE SON PRESIDENT ET ETAT MAJOR MILITAIRE SONT INSTALLE
A VAL DE GRACE OU UNE LEGITIMITE LORS QUE LE FRANCE A LE BILAN DE
SANTE D UN PRESIDENT. ARRETONS AZZAA EL WATANIA QUE 99% DES ALGERIENS
VOUDRONT QUITTE CETTE ALGERIE POUR S INSTALLER AILLEURS POUR FUIRE
A L ETAT VOYOU QUI EST DERIGE PAR SAID BOUTEFLIKA ET CES POUPES