La police algérienne dans la rue pour exprimer son ras-le-bol !
Cette manifestation de rue des policiers algériens est unique dans les annales. Elle soulève plusieurs interrogations.
Le bras armé de la répression crie sa colère contre son employeur, bizarre. Je doute fort bien que la police algérienne se découvre enfin une institution républicaine. Car de tout le temps, elle fonctionnait en gardienne du temple autocratique. Elle était là, bien qu’elle soit constituée de bouffeurs de thon et de gaufrettes, exhibant toute sa force pour mater tout ce qui crie son désarroi, tout ce qui exprime son mécontentement ou son courroux.
Caporalisés jusqu’à la moelle, par quel miracle alors les poulets algériens désobéissent-ils aujourd’hui ? Est vraiment le thon et la gaufrette qui les ont poussés dans la rue ? Pourtant de tout le temps, il y a de la sous-alimentation dans la police et même dans l’armée. Le dicton ne dit pas «affame ton chien, il t’obéira». Donc la nourriture est loin d’être une cause valable. Car, auparavant, même très affamés, les poulets du général major Hamel se précipitaient pour mater des foules plus affamées qui réclamaient des brins de dignité en plus.
Maintenant que les policiers se rendent compte qu’ils ont le ventre creux, même si l’adage dit qu’un ventre affamé n’a point d’oreilles, sont-ils en train d’écouter les voix du remords qui leur soufflent la repentance de leur fort intérieur ? Ou bien, entendent-ils les voix diaboliques de la manipulation que le climat délétère favorise ?
Peu importe, en dépit de toutes les augmentations salariales opérées depuis 2011, la politique gouvernementale bute sur le mur de l’échec. Et l’important cette fois-ci, c’est que la déconfiture est exprimée par une voix très officielle et amplement inféodée à la voyoucratie en place. La non-gouvernance de Bouteflika est ainsi, contestée par une partie du sérail. Mais, une police sous-alimentée en manif de rue, dans un pays où toutes sortes manifestations sont étouffées dans l’œuf puis interdites, si ce n’est pas de la manipulation, demeure une première, insolite et bizarre.
Zoubir Zerarga
Commentaires (8) | Réagir ?
Suivez moi, SVP, et corrigez moi si j'ai tords:
Tout les algériens connaissent la réalité de la "Guerre Froide" entre la présidence et le DRS juste après l'intronisation de Bouteflika; une fois en place le nouveau Président voulait être un Président à part entière, un Souverain, légalement il en a le Droit, donc à la poubelle les "accords & consignes" de ceux qui l'ont intronisé.
Depuis, et comme il s'agissait de remettre en cause "la main basse" du DRS sur l'Algérie et comme Bouteflika, en bonne santé, était malin et tenace, advienne que pourra, la guerre était lancée: ça sera ou bien un Président souverain ou le DRS... hélas la maladie du Président est survenue, le Président devenue inerte, une nouvelle guerre commença pour le pouvoir entre le clan du président (sans voix ni image) et DRS...
Comme il s'agit des puissants services secrets, un Etat dans l'Etat, toutes les manigances et manipulations étaient permises: le but reprendre la Présidence, reprendre le Contrôle total de l'Algérie...
L'institution policière aurait pu venir à bout des troubles à Ghardaïa comme partout ailleurs en Algérie; n'oubliez pas que nous sommes toujours dans un Etat policier... hélas; ils auraient reçu l'ordre de ne pas intervenir et d'observer de loin en laissant la situation pourrir car manipulation oblige, ces Evénements sont une carte de pression et il y aura d'autres foyers de tension s'il le faudra
En faisant "bouger" les policiers le DRS et consort envoi un message fort à la présidence: l'Institution policière est entre nos mains et ne vous obéira pas le cas échéant... !!??
Si le pouvoir voulait réellement arrêter la « grève » des policiers il aurait sortie les dossiers des policiers corrompus et « maffieux » qui sont légion dans l’institution DGSN ; ça tous les algériens en sont témoins. N’oubliez pas la sacro-sainte règle : pourrissement oblige et pour faire face au réveil « inopiné » des consciences laissé les responsables faire de sales « Affaires » et comme ça des dossiers sont constitués …la suite est facile à deviner.
Maintenant dire que les policiers ne veulent plus crever pour les politiciens c'est ne pas connaitre la mentalité de l'algérien devenue depuis longtemps arriviste; en s’enrôlant dans la police l'algérien voudrait une part de la RENTE et qui mieux qu'un organisme sécuritaire et étatique !.
Les revendications socioprofessionnelles sont le soucis de tout les algériens et tout le monde sais que la Police post 1992 est biens nantis par rapport à la majorité des algériens pour la plus simple des raisons: appareil répressif oblige
Reste l'incertitude; le clan faible, sans force sur le terrain pourrait faire appelle aux Services d'Etat étranger !!? après tout la fin justifie les moyen et le peuple restera otages des clans aux pouvoir...
voilà; c'était mon point de vue
A bon entendeur.
NB: Les Barbouzes merci de ne pas commenté mon écrit, sachez que nous avons reçus vos messages depuis longtemps et 5/5.
Vous dites que la police est sous alimenté ? vous etes aveugles ou quoi ? Avec leurs corpulences qu'ils exibent à longeur de journée et leut arrogance de rendre la vie noir au citoyen. Non monsieur en algérie la police n' jamais été au service du peuple, elle a toujours été au service du pouvoir occulte. Elle a toujours été le baton magique qu'on dressait contre X ou Y. Souvenez vous de l'année passée quand said saadi est sorti à Alger, il y'avait plus de policiers en tenue bleu que de citoyens ? Alger la blanche est devenue Alger la bleue ! Pour ce qui de leurs alimentations vous savez les policiers ne mangent pas dans les cantines, ils mangent gratuitement dans la gargotte du coin, prennent le café au café de si lakhdar bien chaud et bien gratuit et ils font leur commisions dans l'épicier du coin avec un sachet noir bien garni, bien discret, bien remis et non payé. Dans un système ou tout est faux, tous les commercants exercent en dehors de la loi et le policier qui est censé mettre de l'ordre profite de cette défaillance du systémé pour se la couler douce.
Si vraiment leur marche est légitime et bien fondée qu'ils désignent un porte parole responsable (un commissaire - un divisionnaire - un haut responsable de la police) pour parler et expliquer les raisons
de cette marche démocartiquement. On a vu à la télé un simple policier comme porte parole qui posaient les difficultes sociales, salariales, dangers de leurs travail devant le ministre de l'intérieur assis sur un fauteuil comme bachagha ? Où sont les chefs de la police pour faire valoir les revendications des simples policiers ? ILS se cachent parcequ'ils savent qu'ils occupent des postes qu'ils ne méritent pas et qu'ils ont rien à voir avec le métier de policier qui est noble dans les pays dévellopés mais pas chez nous.
A PROBLEME DE GHARDAIA a été crée par un clan du pouvoir contre l'autre clan opposé pour garder leur interets. Il n'y a ni problémes ethnique ni problémes sociales entre les citoyens, dailleurs les habitants interPellent l'ETAT en lui disant 'PRENEZ TOUTE L'ALGERIE, LAISSEZ NOUS VIVRE TRANQUILLEMENT C'EST TOUT'. Le probléme à duré a ghardaia parce qu"il y'a aucune volonté de le régler dans l'immédiat. Mais comme la police a compris aujourdh'ui qu'elle est en danger devant ce probléme, elle a réagit avec cette marche téléguidée (je ne crois pas au hasard - je m'excuse) .
COMMENT y a ADJABA le probléme de TINGUENTOURINE qui est mille fois plus compliquée a été
réglée dans délai record (FI RAMCHATE AINE) ? Pourquoi ? C'est tout simplement les intérets des deux clans sont en dangers là bas ? je le répéte il n'a pas de probléme à ghardaia, le probléme est au sommet du pouvoir, mais qu'ils laissent les citoyens tranquilles ?
Toutes les marches précedentes en Algerie sont fabriquée, meme celle de 5 octobre, et ce n'est pas cette marche bleu qui va apporter du changement. IL n'y a que le peuple qui est souverain, et il n 'y a que lui qui peut balayer ce pouvoir qui l'arnaque depuis 1962.