L’Algérie entame-t-elle sa Révolution éducative et culturelle ?

Nouria Benghebrit-Remaoun, ministre de l'Education
Nouria Benghebrit-Remaoun, ministre de l'Education

Pendant que Mouloud Hamrouche s’évertuait dans ses conférences-débats (celles du 17 mai 2014 à Alger, du 24 mai 2014 à Oran, du 27 juin à Tizi Ouzou, du 10 juillet 2014 à l’hôtel Royal de Bejaïa puis du 23 août au théâtre Azzeddine-Medjoubi d’Annaba) à prévenir l’opinion d’une régression historique nuisible au développement politique et économique de l’Algérie, un système de gouvernance en fin de cycle, mais pas au bout de ses embrouillaminis, encourageait les nouvelles ministres de l’Éducation et de la Culture à refondre leur secteur respectif.

Depuis plusieurs semaines, les deux égéries tentent d’embarquer une partie des forces vives du pays et, par-là même, de faire oublier que le maintien d’Abdelaziz Bouteflika à El Mouradia reste synonyme d’immobilisme. Il renvoie en l’occurrence au leitmotiv de stabilité pilonné par les factotums et "rboba" (maîtres) d’un conclave qui, d’un côté, refuse que des structures autonomes accompagnent la société vers des réformes évolutives et, de l’autre, aménage des "sereines confrontations d’idées" au sein d’un pilier du savoir (éducation) cerclé d’anathèmes purificateurs et d’un "corps de métiers" (culture) embaumé de martyrologies. Cette soudaine largesse d’esprit avait sans doute pour préalables de court-circuiter les prises de position de l’ex-Premier ministre de Chadli Bendjedid et de couper l’herbe sous les pieds de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNTLD). L’une de ses modérations préconise (depuis le 04 août 2014, jour où fut dévoilée sa nouvelle plateforme) justement de laisser les élites débattre du devenir de leur domaine de prédilection, de multiplier les séminaires thématiques et de privilégier «(…) un contact permanent et effectif avec le peuple algérien et ses composantes, afin de le mobiliser autour de la consécration de la démocratie, des droits de l’Homme, l’élargissement des libertés, la lutte contre la corruption et l’établissement d’une réconciliation nationale véritable, basée sur la vérité et la justice». 

Chère à Mouloud Hamrouche, l’option d’un consensus à même de faire adhérer le maximum d’Algériens, de concrétiser la transmutation des compétences, de pallier ainsi aux errements antérieurs et de huiler d’autres rouages que les alliances tacites manigancées entre réseaux informels d’intérêts mafieux, a donc été retenue, cela contrairement à son appel en direction d’une Armée jugée être la seule à se substituer aux ankyloses de l’État, de civils et de partis politiques selon lui incapables de se coaliser. Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), le Mouvement de la société pour la paix (MSP), le Front pour la justice et le développement (FJD), Ennahda, Jil Jadid et Ahmed Benbitour préfèrent se passer des services d’un appareil militaire prié de se maintenir en dehors des tractations politiques, de ne se consacrer qu’à «(…) ses missions constitutionnelles de défense de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale». Le second désaccord que la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNTLD) mentionnera au niveau de sa nouvelle mouture (elle enrichit celle 10 juin 2014) concerne curieusement le rejet «(…) de la méthodologie scientifique». Résultant d’une équation diplomatique, cette négation ménage la mouvance jaz’ariste (algérianiste) et, par perméabilité extensive, des djihadistes entonnant à chaque occasion leur aversion de l’associationnisme. Certains de ces fondamentalistes protestaient le 07 juillet 2014 devant la Mosquée Al Mouminine de Belcourt contre la probable réouverture de synagogues bouclées depuis que celle dénommée Shalom-Lebar (la dernière célébrant des offices en Algérie) ait subi en automne 1976 un pillage doublé de la profanation de trois thoras piétinées puis déchirées, et que deux immeubles de la communauté juive (alors réduite à un millier de personnes) furent, fin décembre de la même année, mis sous scellés dans l’identique quartier de Bab-el-Oued (le 07 juillet, Mgr Jacquier, l’évêque auxiliaire d'Alger, était quant à lui assassiné en pleine rue par un détraqué mental). Exhortés par l’imam Abdelfattah Hamadache, (son Parti invalidé du Front de la renaissance islamique salafiste souhaite "nettoyer" la société des mécréants non-musulmans), ils scanderont des slogans hostiles à la néo-judaïsation de l’Algérie et envers un ministre des Affaires religieuses disposé à combattre toute forme d’extrémisme. Mohamed Aïssa prévoyait le 1er juillet 2014 (au Forum du quotidien Liberté) des espaces pour des rites autres que ceux de l’Islam, l’agrément de «(…) lieux de culte pour les juifs», cela de manière à prouver au monde que «(…) l’Algérie n’est pas contre eux». À ce sujet, le journal Liberté rapportait le 08 juillet 2014 des bribes du colloque sur le Dialogue entre l’islam et le christianisme en Algérie (préparé le dimanche 06 juillet à Alger par la Fondation Amirat), notamment cette interrogation : «Comment l’Algérie parviendra-t-elle à faire face aux nombreux défis de ce XXIᵉ siècle (…), alors qu’elle a du mal à se concilier avec sa diversité culturo-religieuse ?». L’un des constats alors notifié par le docteur Soheib Bencheikh sera de reconnaître que la société algérienne «(…) n’aime pas la diversité, rejette l’autre qui est différent (…) qui a sacrifié ses minorités, (…), une société décadente (…) réduite à un folklorisme de mauvais goûts». Revenant sur la frilosité identitaire d’une Algérie qui a peur de l’altérité et de la diversité culturelle, l’ancien recteur de la Mosquée de Marseille poursuivait son exposé en indiquant que «nous avons une religion facile à exploiter par le politique (…), qui utilise le religieux pour perdurer dans le pouvoir ou pour conquérir le pouvoir». Sur un ton arkounien, il expliquait que «l’intolérance religieuse qui marque aujourd’hui la société algérienne n’est que la conséquence des choix du pouvoir qui n’a pas su faire la part des choses entre la réappropriation de l’identité nationale et le refus de l’autre».

Rien d’étonnant que, persiflée sur ses origines prétendument juives (quand bien même fut-elles vérifiées, où était le problème ?), Nouria Benghebrit-Remaoun ait dû se justifier dans les colonnes du périodique El Watan du 29 mai 2014 en y soulignant que, fondateur de la Mosquée de Paris, son grand-père hébergea pendant la Seconde guerre mondiale des Séfarades ou Ashkénazes. Hassane Zerrouky condamnera (via le quotidien en ligne Le Matin dz) dès le 07 mai 2014 la campagne déstabilisatrice d’une arrière-garde antisémite et rétrograde envers une ministre de l’Éducation dont l’inspecteur général, Farid Benramdane, pointera du doigt une école en déperdition. La Gendarmerie nationale de la capitale lui emboîtera deux semaines plus tard le pas en attestant que ce nid cognitif ne prémunissait plus les jeunes élèves de la délinquance ou de la criminalité sur ascendants. L’étude de la Police judiciaire du groupement du Grand-Alger établissait que cette dérive sociale précoce, marquée par la progression vertigineuse des forfaits et homicides «(…) émergents dans la cité comme dans la famille», concernait directement 1.139 adolescents nés entre 1990 et 1995. Enregistrés durant les années 2011, 2012 et 2013 comme des dévoyés compromis dans des affaires d’homicides, vols et trafics en tous genres (drogues, bijoux, portables, etc…), ces exclus ont subi l’après-coup des tergiversations et clôtures déterministes d’un Parti unique FLN rétif à la polysémie des langages, et de surcroît incapable de revenir sur des présupposés sectaires et maladifs menant inévitablement à l’islamisme intégriste puis armé. Ayant grandi dans un environnement hostile aux interlocutions culturelles Orient-Occident, ils colportent à leur échelle le legs d’une culture de la violence aboutissant à «(…) une nouvelle forme de "terrorisme urbain" nourri par la haine, l’intolérance, le rejet de l’autre, l’irrespect. ».

Deux décennies après l’apparition du Mouvement islamiste armée (MIA), des bandes organisées se disputent la suprématie de quartiers où des "choofs" ou "choufs" (épieurs oisifs) dénoncent le comportement suspects de potentiels perturbateurs de la "stabilité" ou confortent le bon déroulement de la vente de haschich et de cocaïne. Depuis le début de l’année 2014, cinquante-deux toxicomanes de moins de 25 ans décéderont après l’injection d’une dose de subutex ou d’héroïne.

Au stade de la proche banlieue algéroise, la toxicomanie se généralise vers Baïnem, les "Bains Romains", La Pointe Pescade, Saint-Eugène et la plage dite "La Rascasse" où la nuit erre une catégorie juvénile "accro" à la consommation de stupéfiants. Sa prise en charge à court et moyen termes semble par conséquent problématique, voire insurmontable au regard des «conditions sociales qui ont marqué le pays durant la "Décennie noire"», de l’exode rural et de la prolifération galopante de chômeurs sans repères et mêlés précocement à des affaires de droit commun, cela à un âge où ils devraient normalement user leur culotte courte sur les bancs d’une école malheureusement elle-même en panique. Aussi, Farid Benramdane soumettra de l’abriter du programme islamique prorogé à cause des interférences répétées venues d’une autorité "supérieure", de cet islam officiel qui a créé l’islam contestataire» (Soheib Bencheikh). Le coordinateur des "Assises de l’Éducation" (du dimanche 20 et lundi 21 juillet 2014) estimera que la vocation de ce pôle des connaissances est « (…) de former un citoyen conscient et non un citoyen qui assimile mécaniquement», que son échec a pour corollaire les entremises politiques qui ont idéologisé un enseignement sans analyse critique ou esprit de synthèse. Celui inculqué amène au contraire l’élève algérien à lire un texte sans l’appréhender intellectuellement, une méthode inopérante qu’auront de cesse d’ignorer les divers "décisionnaires" ou noyaux durs des béotiens. Le délégué de l’Union nationale des personnels de l’éduction et de la formation (UNPEF), Messaoud Amraoui, leur sommera par conséquent d’avoir « (…) le courage d’ôter la couverture politique de l’école», d’engager l’évaluation «(…) objective et scientifique» d’un biotope au sein duquel Idir Achour, le secrétaire général du Conseil des lycées d’Algérie (CLA), confirmera qui y persistent des archaïsmes ou tabous, ainsi que des luttes opaques «(…) beaucoup plus idéologiques que pédagogiques (…) entre conservateurs et modernistes».

Quant au porte-parole du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (SNAPEST), Meziane Meriane, celui-ci insistera sur les divergences conceptuelles au sein d’une pédagogie où il faut faire avec les mêmes gardiens du temple, où certains conseillent l’installation d’une commission de suivi de l’application des préventions. Pour Mouhoub Harouche, il faut sans nul doute, et rapidement, passer à l’autoévaluation. Cet inspecteur avouera que depuis l’avènement de la loi sur l’arabisation, la langue nationale est dispensée comme dans une zaouïa. İl préconise donc de remédier à l’inflation de son volume horaire qui absorbe autant les idiomes étrangers que le dessin et la musique. Récemment majorées au sein des établissements scolaires (où le théâtre ou la chorale sont confondus avec des "animations"), ces deux disciplines nous amènent à observer maintenant de plus près les prochaines "Assises de la Culture", Assises en prévision desquelles le ministère de tutelle recevait début juillet 2014 sur une adresse électronique les propositions des différentes corporations du monde des arts.

En respect au décès d’Abdelhamid Aroussi, le désormais ex-directeur de l’Union nationale des arts culturels (UNAC), la réunion nocturne programmée pour le 06 juillet avec les artistes plasticiens fut reportée au 14, jour où débutait à la Bibliothèque nationale d’El Hamma des entrevues échelonnées jusqu’au 24 du même mois. Se succèderont donc pendant dix jours les intervenants des arts visuels et du spectacle ou théâtre, du cinéma et de la musique, de l’édition ou littérature et du patrimoine culturel ou chorégraphique.

Les premiers entamaient un calendrier planifié sous forme de réunions conviviales sans ordre du jour car portant essentiellement sur les préoccupations immédiates. Celles des plasticiens, bédéistes ou designers concerneront la formation continue des enseignants, les instruments attribuant une meilleure reconnaissance aux peintres, sculpteurs, vidéastes ou performeurs et la multiplication des espaces d’exposition. Sur ce dernier point, la ministre de la Culture, Nadia Cherabi-Labidi, spécifiait déjà le samedi 05 juillet 2014 qu’une partie des voûtes de la Place des Martyrs d’Alger serait désormais consacrée aux arts, une "aubaine de substitution" offerte « Par monsieur le wali d’Alger dans le cadre d’une démarche d’ensemble, rationnelle et concertée entreprise pour l’acquisition du plus grand nombre d’endroits possibles à mettre à la disposition des artistes et de la culture, (car) il faut donner à la culture tous les lieux qu’elle mérite et ne pas se focaliser sur un seul espace», c’est-à-dire (ici sous entendus) les "Abattoirs d’Alger".

Nos musées souffrent du manque de mise en valeur et de gardiens

En instance d’être sanctuarisé, ceux-ci ne constituent désormais plus l’unique possibilité pour les créateurs depuis que la Commission intersectorielle des classements a convenu qu’ils ne présentaient pas les critères de "bien culturel patrimonial". Le site n’était plus éligible au rang convoité malgré la mesure conservatoire (Art. 03 de l’arrêté du 06 mars 2013 publié dans le n°16 du Journal officiel du 23 mars 2014) qui, proscrivant toute «(…) construction ou intervention sur et dans (ses) abords immédiats», induisait en parallèle (selon les dispositions de la loi n°98-04 du 15 juin 1998 relative à la protection des biens culturels) l’interdiction de tout «(…) autre type d’aménagement» au sein même de la zone de protection. Cette dernière ne concernant pas explicitement les transformations intérieures des anciennes salles ou écuries, nous pensions (dans le texte "Au sujet des prochaines Assises de la Culture") qu’elle préservait néanmoins les vœux pieux ou désidératas de postulants comptant agrémenter et embellir des surfaces via l’étiquette "Fabrique culturelle Dzaïr", qu’elle laissait un espoir aux divers prétendants de l'Association "Pour les arts de la cité" (Cit'arts) créée le mercredi 07 mai 2014 à Alger.

Elle ne leur rétrocédait en fait aucune concession ou priorité, comme le démontrera l’appui pour le moins mesuré d’une cooptée ("Dame Culture") alléguant dans le journal La Tribune du 07 juillet 2014 qu’il faut plutôt «(…) réhabiliter les infrastructures sous-utilisées (…). ». Nadia Cherabi-Labidi avait beau avancer que le terrain tant désiré «(…) est si vaste qu'il peut y avoir de la place pour tout le monde », elle savait déjà que ce bien public de l’État (nature juridique), autrefois géré par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, ne bénéficiait plus d’une couverture abrogée dès le 06 juillet 2014 puisque signant ce jour là l’arrêté ministériel portant un coup fatal aux lubies de plasticiens algériens. Usant du principe de rétention, l’ex-professeur à la Faculté des sciences de l'information et de la communication (Université Alger III), ne communiquera pas la mauvaise nouvelle aux concernés, pas plus d’ailleurs que son Chef de cabinet par intérim pour lequel la dernière procédure (dite légitime) stipulait qu’un centre d’abattages «(…) historique, témoin de la période industrielle de l’Algérie, considéré parmi les infrastructures industrielles qui ont contribué à la naissance du quartier d’Hussein Dey» (Art. 02) fait toujours l'objet d'une démolition. En paraphant le dernier décret, Nadia Cherabi-Labidi léguait 24.000 m² aux diktats fonciers d’entrepreneurs à l’affut des appels d’offres à venir, capitulait face aux sphères d’influences et groupes de pressions, torpillait en sourdine les croyances des pétitionnaires. On comprend mieux maintenant pourquoi la nouvelle locataire du Palais Moufdi-Zakaria accentuait dès le 06 juillet 2014 la nécessité de «(…) dégager une assiette de terrain pour une future maison des artistes», préférait lâcher à son auditoire que des lieux situés au niveau de l’Office Riadh-el-Feth (OREF), et donc des voûtes de la Place des Martyrs, étaient à accaparer. Ce don de dernières minutes corrobore ce que nous présagions le 06 octobre 2013 en invitant les rédacteurs du plaidoyer "Les Abattoirs d’Alger, une aubaine pour l’art" à tourner le dos à une utopie et voir si l’ultimatum de l’Assemblée populaire communale (APC), insistant alors sur la réfection des 450 magasins du centre ville, pouvait entraîner des disponibilités locatives, cela d’autant mieux que plusieurs endroits appartiennent à l’Office de promotion et de gestion immobilières (OPGI) ou aux départements de Mohamed Kebir Addou (ex-wali d’Alger, remplacé depuis fin octobre 2013 par Abdelkader Zoukh). Nous conseillions les passionnés d’art ou de littérature à aller frapper à la porte de son cabinet pour briguer des boutiques en cessation d’activité et les transformer en ateliers, librairies, voire en librairies-galeries, d’échapper par là même à la restriction des circuits promotionnels. La contribution épistolaire du Groupe autonome de réflexions sur l’art et la culture en Algérie (GARACA) aura donc eu pour point positif de profiter à ceux qui sollicitent légitimement d’être intégrer à la mise en œuvre de la politique culturelle, surtout maintenant qu’une productrice puis réalisatrice de films (Nadia Labidi) certifie que l’harmonisation de la culture sera «(...) laissée aux artistes pour la mise en place de mécanismes favorisant la création.». Depuis le 14 juillet 2014, elle suggère de briser la glace «(…) qui sépare d’ordinaire les faiseurs de culture et leur administration», s’engage à les convoquer plus directement et à intervalles réguliers, à cerner leurs inquiétudes, à prendre en charge les conditions d’une meilleure productivité, à les améliorer en répartissant les initiatives, en harmonisant chaque discipline artistique. Aussi, tout au long de la phase liminaire de consultations ayant servi de rodage aux ateliers de travail censés orchestrer les futures "Assises de la Culture", Nadia Cherabi-Labidi invoquera à maintes reprises le rétablissement de la confiance, s’ingéniera à convaincre que «le temps des politiques pensées et appliquées à la base est révolu», qu’un comité chargé de préparer les "états généraux" et d’enregistrer (en amont de ceux-ci) les remarques des créateurs défendra «(…) sans relâche les valeurs culturelles et patrimoniales de l'Algérie».

Sa première entrevue du 14 juillet 2014 ne drainera qu’une cinquantaine de concernés venus inférer des desseins tels que la prolifération des "superficies exposantes" (précisément à l’intérieur des maisons des arts ou centres culturels), la refonte et réactualisation du programme robotique inculqué au niveau des écoles (régionales et nationales) des Beaux-Arts, et celle supérieure d’Alger. Ils déploreront le manque de bac artistique, de débouchés, de soutiens de l'État ou de transparences dans les appels d'offres ainsi que l’’absences d’équivalence des diplômes, d'écoutes prospectives, de critiques d’art, de journalistes spécialisés, d’une politique d’achat des œuvres par les institutions et entreprises étatiques, d’encouragements en direction des mandataires privés. L’accoutumance du public aux expressions du sensible fut abordée en même temps que l’intention «(…) de construire d’autres infrastructures», même si la redynamisation de celles existantes restait d’actualité, précisera Nadia Cherabi-Labidi dans le quotidien Horizons du 15 juillet 2014. Elle réitérera cette disposition en cochant le besoin de «(…) prospecter d'autres lieux (et) de les restaurer », de cultiver au maximum les actuels agencements, puis émettra une série de promesses répercutées au sein du journal L’expression des 14 et 16 juillet 2014. Parmi elles, se dessinait l’entérinement par le gouvernement du principe adopté par l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ, cela de façon à ce que ce dispositif soit élargi à l'industrie culturelle, que donc des entrepreneurs en herbes puissent bénéficier d'un suivi financier adapté), le montage d'une biennale à Alger et l’assurance d’une réponse pour chaque courrier adressé par des artistes pouvant dorénavant être écoutés, même en dehors des jours réglementaires de réception.

Abdelkader Bendaâmache, le responsable du Conseil des Arts et des Lettres, signalera de son côté le dépôt de plus de 550 cartes de pratiquants, qu'un décret relatif à leurs "relations de travail" et promotion sera publié afin de les sortir de la précarité, de faire fonctionner le Droit de suite des revenus, c’est-à-dire des procédures donnant de la visibilité à leur existence socio-professionnelle. Celle des penseurs et techniciens du 7ͤ art fut entamée le jeudi 17 juillet à la Bibliothèque nationale d’El Hamma lors d’une séance où les décisions à homologuer concernaient la création d’une école de cinéma et de festivals du film (représentatifs de la profession), le remaillage de la production et de sa médiation. Une coopération plus assidue avec les délégations étrangères accréditées fut également évoquée afin que la profession puisse bénéficier de ses prestations annexes que sont le maquillage, la décoration, les costumes et des services d’assistants aguerris aux travaux de scripts, de postsynchronisations ou de doublages. Au sujet du Fonds de développement de l’art, de la technique et de l’industrie cinématographique (FDATİC), Nadia Cherabi-Labidi approuvera le retour d'une revue consacrée à la critique cinématographique et une aide à l'écriture de scénarios. Sur ce dernier cas, Mina Kassar relatera des critères de sélection pour mieux cerner qui est réalisateur et qui ne l'est pas ?, car, se plaindra-t-elle, «aujourd'hui, n'importe qui se présente comme tel». Sa désapprobation se vérifiera quelques jours plus tard, lorsque le préposé aux archives de la Radio souhaitera que soit spécifié «qui est artiste et qui ne l’est pas, car il suffit à un jeune d’interpréter une chanson à la radio pour obtenir sa carte d’artiste !».

L’identification des ("Vrais") écrivains se discutera autour d’une soixantaine d’éditeurs et libraires convoqués le 19 juillet 2014 à la Bibliothèque nationale d’El Hamma où ils reviendront sur les dysfonctionnements du Centre national du livre (CNL) accrédité en 2009 (son conseil d’orientation ne jouit pas des quatre commissions -traduction, livre jeunesse, édition et activités du livre- préalablement prévues). Le jour suivant, les principaux acteurs de la scène théâtrale et de la danse occupaient les mêmes strapontins pour cette fois dénigrer une administration lourde, barbon et ignorante de la chose artistique. İls se pencheront par ailleurs sur les problèmes de l’İnstitut supérieur des métiers des arts du spectacle (İSMAS, qui abrite le Ballet national, regroupe la formation pour les métiers du cinéma et du théâtre), raviveront l’impératif d’axer son recrutement sur la compétence, la garantie d’une passion théâtrale avérée, d’une vocation centrée sur l’artiste et l’œuvre. Pour Slimane Benaïssa, il fallait résolument s’extraire des excentricités «(…) du prince qui fait de l’artiste un bouffon !», d’arrêter avec «(…) "sous le haut patronage"» et de «(…) libérer les initiatives privées».

İntervenu la veille au Forum du journal Liberté sous couvert de la thématique "La pluralité culturelle : Une chance pour l’Algérie", le dramaturge appelait à la ratification de la Convention sur la diversité des identités culturelles (préconisée par l’UNESCO), à vilipender les forces rétrogrades qui se cachent derrière ce genre de blocage, en particulier «(…) les cadres de tendance conservatrice installés au plus haut sommet de l'État » pour écraser les différences et les reléguer au stade de «(…) malheur (…). À l’indépendance, le devoir de l’État était de reconnaître cette pluralité comme constituante de la nation algérienne et comme vecteur important de sa politique. Malheureusement, les politiciens ont persisté dans leur politique qui a consisté à mettre en œuvre tout ce qui peut nier, effacer, cette diversité parce qu’ils craignaient les désunions». Né d’un père Mozabite de Guelma et d’une mère chaouia, l’auteur de Echaâb, Echaâb (Le Peuple, le Peuple) refusait de bannir la dissemblance ou la variété et réaffirmait que «Sur le plan identitaire, on est toujours dans l’impasse», que les Algériens, «(…) ont trop longtemps vécu clandestinement leur être», que le sujet théâtral avait à s’attaquer à la religion, à discuter de la place de la femme, de la démocratie et d’une langue à soutirer des griffes d’une identité nationale sacralisée. Si Ahmed Benaïssa avertissait que «la barre doit de nouveau être orientée vers la culture nationale», l’acteur Mohamed Cherchali insistait sur «(…) l’absence de formateurs professionnels et d’un encadrement de qualité» et s’en remettait lui aussi à la dextérité des étrangers. À la recherche d’une gloire perdue, tous prévenaient de la médiocrité et de la régression d’un environnement scénique «(…) vidé de son contenu et de sa nature populaire», de sorte que, en mal de réflexivités, le public «(…) ne s’y reconnaît plus», mentionnera le comédien Abdelhamid Rabia. Attentive à cette désincarnation, Nadia Cherabi-Labidi se demandait comment développer un théâtre de proximité, de quelle manière l’amener «(…) à l’école, à l’usine, à l’université ?» et miser conjointement dans les ressources humaines afin qu’il puisse être aussi financé par le privé ? Dite devant les représentants du monde de la musique, cette dernière hypothèse subodorait l’inavouable fin des gros budgets dispatchés ces dernières années, que la poule aux œufs d’or ne pondrait plus les sommes astronomiques, que «l’État n’avait pas à être promoteur de spectacles», appuiera la ministre dans le quotidien El Watan du 26 juillet 2014.

Les cinq rendez-vous étendues du 14 au 24 juillet permirent de revenir sur les subventions distribuées, de conclure au divorce entre la société algérienne et les divers arts, une situation principalement imputée à la presque disparition des aires de repos mental (dessin, musique ou chant) des programmes scolaires. De là, des "Assises de l’Éducation et de la Culture" engrenées en urgence par des conseillers de la Présidence apostrophant à nouveau des éveilleurs auxquels ils somment de rétablir "l’équilibre des masses" laborieuses ou prolétariennes tout en refusant par ailleurs de remettre en cause des "constantes nationales", ("thawabit el wataniya" ou "ettawabite el watania") fermées au cosmopolitisme et pluralisme culturel car propices à l’exclusivisme idéologique et au nihilisme historique.

Constamment remises au goût du jour, ces frontières officielles relèvent du processus politico-cultutel de différenciation qu’une société postcoloniale a engagé dès l’indépendance vis-à-vis de son ex-dominateur. Malaxées au fond du creuset religieux, elles ont ensuite épousé les parangons du mouvement national pour au final faire germer la "thawabit el oumma", la borne communautaire qui à partir de la rédaction de la Plate-forme de la Soummam mettra un frein à l’éthique de singularité importée via l’égotisme des avant-corps du romantisme littéraire et artistique. Socle de valeurs hagiographiques et emblématiques, les "constantes nationales" ("thawabit el wataniya" ou "ettawabite el watania") trouvent leurs soubassements essentialistes dans le Coran puis la Révolution. L’Émir Abdelkader synthétisera parfaitement la jonction entre les deux courants (religieux et militant), tant son image correspond à la figure de proue de la résistance populaire à l’occupation d’un intrus venu de l’extérieur pervertir l’immaculée conception. C’est d’ailleurs à l’intérieur d’une mosquée que les délégués des tribus du pourtour de Mascara et les notables régionaux plébiscitaient le 27 novembre 1832 le fils de Sidi Mahieddine. Commandeur des croyants après une Moubayaâ (que des historiens qualifient de texte de retour d’éveil politique et de fondation de la conscience collective nationale) qui intronisait son autorité morale et politique, il acceptait la charge confiée de chef de file d’un renversement axiologique faisant aujourd’hui de la langue arabe et de l’İslam les intouchables constantes nationales ("thawabit el wataniya" ou "ettawabite el watania") d’une société où une jeunesse hybride brasse les eaux de la culture-monde. Elle supporte de moins en moins les digues censées contenir la vague progressiste que veulent décupler en ressacs ceux favorables aux dimensions africaines et méditerranéennes de l’"algérianité". Avec la "Réconciliation nationale" puis le convenu résultat du 17 avril 2014, ce qui achoppera ne sera ni plus ni moins que l’incontournable bataille entre traditionalistes et modernistes, entre les anciens parrains de la stabilité par l’authenticité et les nouveaux convertis de la résurrection du "Je" par l’émancipation intellective. Simplement retardée, la confrontation s’engagera de toutes les façons à un moment ou à un autre sur le terrain de luttes sociétales où seront abordées les questions inhérentes au statut de la femme et au code de la famille, à la réforme de l’école, des associations, de l’information télévisuelle et épistolaire, de la carte des journalistes ou celles des auteurs et créateurs. Enjeux d’accès, de maintien ou de prise de pouvoir, les constantes nationales ("thawabit el wataniya" ou "ettawabite el watania") ressurgissent bizarrement au moment où un conglomérat de personnalités et de Partis politiques conçoivent une "İnstance de consultations" en guise de prolégomènes à l’alternance démocratique que les caciques du Pouvoir se réapproprient sous couvert des "Assises de l’Éducation et de la Culture" (bientôt suivies de la rencontre nationale sur l’industrie) après avoir par ailleurs insinuer que le Président possède encore toutes ses capacités intellectuelles. Cet enfumage alimente les fausses déclarations sur sa réelle santé, laisse volontairement planer l’assurance qu’il peut toujours mener de longues négociations, comme celles amorcées les 22 et 23 décembre 1975 dans un salon VIP de l’aéroport d’Alger avec le Vénézuélien İlitch Ramirez Sanchez, dit Carlos. Au terme de péripéties et d'ultimes pourparlers, tous les otages kidnappés le 21 décembre au siège de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) seront relâchés 48 heures plus tard en échange d’une somme d’environ à 50 millions de dollars (montant probablement payé par les Saoudiens) et d’un asile de deux semaines dans une villa cossue, là où le chef de la sécurité d’Alger chuchotera à l’oreille du complice allemand du chacal (autre surnom de Carlos), Hans-Joachim Klein, que «Hitler était un homme bien…». Ce témoignage subséquent renseigne sur les relents fascisants de la police politique, de la nature réactionnaire de militaires n’acceptant à l’époque de cosmopolite que les réseaux clandestins d’extrême gauche auxquels ils fournissaient armes, bases logistiques et camps d’entrainement, une façon impérieuse de consolider le mythe d’une "Mecque révolutionnaire" protectrice des opprimés de l’impérialisme occidental, mythe que Bouteflika prorogera dès son premier mandat de 1999. Pendant la campagne du quatrième, il était par contre de bon aloi que ses affidés répliquent à satiété que l’Algérie reste un gage de stabilité géographique contre le terrorisme. Statufié dépositaire et dignitaire des symboles révolutionnaires, l’autoproclamé dauphin de Boumediène incarne un "iceberg de stagnation" érigé contre les "presqu’îles de modernité".

S’il nous faut saluer les efforts louables de Nouria Benghebrit-Remaoun, approuver ses inquisitions agitant la vase gérontocratique des crabes-tambours pour réécrire à son rythme la partition des derviches-tourneurs, approuver ses perturbations qui augurent de consistantes conversions, il en va autrement des impressions ressenties après les premières sorties médiatiques de Nadia Cherabi-Labidi. Dans son discours du 28 août, la ministre appréciera l’ouverture de la 9e édition du festival national du théâtre professionnel comme «(…) un rendez-vous (…) pour fonder une famille, (…)», une communauté dont la finalité sera «(…) de faire exploser la créativité en Algérie, (…)», finira-t-elle par déclarer de manière poujadiste après avoir avoué un mois plus tôt suivre les «Recommandations du président de la République.».

La brochette de rencontres avec le champ des "Beaux-Arts" s’est vraiment clôturée le lundi 01 septembre 2014, jour où la ministre reçue à la Bibliothèque d’El Hamma les architectes, archéologues, chercheurs et autres experts en charge du patrimoine culturel matériel et immatériel, un domaine qui «(…) constitue un point important, voire le premier chapitre des préoccupations du président la République », s’empressera-t-elle de signaler. Modérée par le directeur de l’École polytechnique d’architecture et d’urbanisme (ÉPAU), la table ronde dévoilera d’autres constats (déliquescence des musées et sites archéologiques, absence de gardiens pour les protéger, d'implication de la société civile, de sensibilisation au patrimoine, de "vision pour l’après-restauration" de la Casbah, exclusions de certains professionnels compétents) et débouchera sur une série d’autres mécanismes (formation de restaurateurs, installation d'un observatoire de grands travaux d'aménagements, création de commissions mixte, d'un conseil national valorisant la recherche archéologique et d’un İnstitut national d’archéologie préventive, constitution d'un comité d'éthique chargé dévaluer les données, mise en place de méthodes de sensibilisation aux visites des musées par les enfants, de "chantiers écoles", de passerelles entre l’Université et le ministère de la Culture) susceptibles de surseoir aux manques d’application, de valoriser la ville ou d’assurer la protection de l'environnement. S’inscrit également dans le plan de sauvegarde du patrimoine, la conservation et pérennisation de la mémoire filmographique, «(…) qui est très précieuse pour l'Algérie"», fera remarquer Nadia Cherabi-Labidi dans le journal El Moudjahid du 08 septembre 2014. Aussi compte-t-elle procéder au classement des longs métrages algériens disponibles au niveau du laboratoire italien "Micro Stampa" (déjà élevés, leur frais de stockage connaissent une hausse constante) et préparer au sein des laboratoires algériens les conditions nécessaires à leur archivage. En déplacement à Pékin, la locataire en chef du Palais Moufdi-Zakaria invitera les Chinois à «(…) une plus vaste coopération en matière de formation artistique» (cela en accord avec le programme exécutif du forum arabo-chinois signé en juillet dernier) et insistera à cette occasion sur l’élan «(…) économique et socioculturel que connaît l’Algérie depuis une quinzaine d’années».

Ses relents pro-bouteflikiens laissent filtrer une telle impression de déjà entendu, qu’au fil des semaines n’a eu de cesse de revenir cette interrogation : faut-il oui ou non participer aux prochaines "Assises de la Culture" ?, un dilemme influençant l’intitulé du prochain texte et que nous allons sonder via trois proverbes kabyles : «La poule dit au poussin, cherche ta pâture, je n’ai point de sein», «l’escargot était libre, il s’est encombré d’une coquille» et «quand le garde-champêtre veut péter, il tape plus fort sur son tambour».

Saadi-Leray Farid

Docteur en sociologie et Secrétaire du Groupe autonome de réflexions sur l’art et la culture en Algérie (GARACA).

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Commentaires (16) | Réagir ?

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amazigh zouvaligh

A ceux qui défendent aveuglément l'Islam sans justifier quoi que ce soit, je leur rependrai, se basant sur l'histoire de l’Afrique du Nord, que l'on ne veut pas enseigner aux algériens afin de les réveiller de leur sommeil abyssal, que la décadence de l'Afrique du Nord a commencé avec la rentrée de l'Islam décadent!Sachez bien que l'islam a détruit le pays des berbères, la défiguré, au point de perdre tout espoir, si l'on n'écarte pas vite de la constitution l'article qui stipule Islam religion d'état!Sachez bien que l'Afrique du Nord était le grenier de l'*Europe avant l'invasion de l'islam !

La foi est une question de conviction personnelle, cela ne regarde que l'individu!Que chacun puisse choisir la religion qu'il veut!c'est aux parents de voir ce qui arrange leurs progénitures !

Je reviens aux invasions de l'Islam, même les empires à l'image de celui des perses, de la Mongolie, de celui des 13 dynasties des pharaons en passant par les républiques soviétiques, sans oublier l'Afrique du Nord, ces empires ont mordu la poussière pour la majorité d'entre eux, alors que d'autres ont complétement disparu après l'invasion de cette religion qui efface toute trace de civilisation des autochtones !Sans trop philosopher, il n y qu'à remarquer ou en sont les pays musulmans !Aucun pays musulman ne produit même pas ses besoins alimentaires, ils dépendent tous de l’occident, sans oublier leur arriération sur tous les plans !

Que voit on dans les pays musulmans au 21 eme siècle que guerres, violences saletés, maladies primitives, arriération, sous développement;misères, charlatanisme, archaïsmes!Presque tous les pays musulmans sont en guerre, et c'est cela la devise de l'Islam depuis qu'il a été fabriqué par Mahomet et Waraka Ibnou Noufail, le cousin de Khadidja qui a enseigné l'évangile à Mahomet et qui en a fait le contraire des commandements de Dieu!le Dieu d'Abraham, d’Isaac et de Jacob !

Nos ancêtres ont été berné pendant 14 siècles, mais maintenant, tous les moyens technologiques existent pour connaitre toutes les vérités, les chaines de télé, Internet, les réseaux sociaux pour celui qui veut connaitre ou est la vérité !

<<On reconnait l'arbre à ses fruits>> dixit du sauveur !

Je vous invite à suivre les chaines El hayat et El fady, je défis quiconque qui puisse contredire Zakaria Boutros, l'égyptien l’homme qui connait à fond toutes les religions, d' ou viennent elles, avec toutes les biographies des messagers de dieu, les vrais et les faux!Ce dernier lance des défis à tout homme pouvant contredire ce qu'il explique!c'est sur Neal Sat!Réveillez vous, le monde béni par dieu explore l'espace alors que celui sur lequel Satan règne patauge dans la violence et les ténèbres!

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kadri kader

aux amateurs d un pays sans islam je leur conseille de s exiler il trouveront j en suis sur un pays ou regne l atheisme la liberté totale l amour pour tous (ils peuvent meme epouser un homme !!!)

la debauche autorisé le cannabis ect..

voila votre p^rojet de societé alors n ayez pas peur foncez vous trouverez votre bonheur

et n oubliez pas de reclamer votre dernier salaire a la ligue juive du coin elle paye trés bien ses lecheurs de bottes

L ALGERIE elle malheureusement pour vous restera MUSULMANE jusqu a la fin des temps

votre amalgame et vos sournoiseries visant a nuire a cette religion qui est pratiqué par 2 milliards de personne ne sont que des voeux pieux plus vous insultez et plus les personnes s interesseront a l islam

et n oublions pas le celebre diction les chiens aboient et la caravane passe

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chilmoune

Arreter vos bobard Monsieur, la religion n'a jamais été un parametre pour classer les societés dans le temps. Seul parametres valables pour comparer les peuples c'est leurs travail et leur apport à l'humanité sur le plan scientifique, économique, éducatif, etc... Et surtout par rapport au respect de la loi qu'on peut dire qu'un pays est avancé par rapport à un autre. Quand les lois d'une république laique sont respectées le dévelloppement des autres secteurs découle de lui meme. Mais quand les lois ne sont pas respectés meme si vous avez des milliards de gisements de pétrole vous resterez un eternel

sous dev.

Quand à vos critique à l'hommosexualité des sociétés laique (un homme épouse un homme) , au moins

eux ils ont voté ces lois au parlement et ce sont des cas négligeables, ce sont les médias qui amplifient les choses. Allez voir les rois musulmans combien de fois ils se marient (+ de 200 femmes) et chaque femme ne reste avec lui que deux ou trois mois. Et ils se marient meme avec des filles moins de 12 ans. Est ce que ce n'est pas de l'hommosexualité çà ! L'Islam n'a jamais autorisé ces choses là monsieur et je pense que vous etes plus prés des juifs que des musulmans.

Qund au cannabis repandu dans les sociétés laiques que vous soulevez, je vous invite a y aller faire un tour au pays voisin qui se pretend plus musulman que tous les saints et vous allez comprendre.

c'est l'un des plus grand producteurs et exportateurs tout type de drogue vers les pays laiques. Et malheuresement la region ouest de l'algerie est toute malade à cause de cette drogue qui transitent

par ici. Vous critiquez des pays qui sont plus avancés que vous et vous croyez le fait dêtre musulman vous etes mieux que les autres, c'est faux il n'y a que l'intelligence et le travail qui permet de faire la comparaison entre les individus ou les peuples. Et le mal des sociétés musulmanes c'est qu'ils sont emprisonnés dans leurs religion qui leur devient un frein pour tout developpement ou plutot je dirais moi que les gouvenants trouvent leurs compte en imposant cette religion au peuple pour les endormir afin qu'ils régnent tranquillement par heredité.

La caravane du devellopement est passé et maintenant vous aboyez comme un chien ! c'est tout ce que vous savez faire, mais pour ne pas mourir idiot je vous conseille d'aller dans un pays laique pour apprendre l'éducation et le savoir afin que vous soyez utile dans le reste de vos jours.

thanmirth.

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khelaf hellal

L'Algérie n'est pas musulmane, elle est à majorité musulmane, il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac et ceux (ou celles) qui ne sont pas musulmans ne sont pas moins algériens, ni moins pariotes que les autres. Vous êtes dans la logique de l'exclusion, de la persécution et du racisme, celle du califat D'el baghdadi sans parler de vos extrapolations débiles ( dites nous aussi que c'est halal d'épouser une fillette de neuf ans, zaouadj el mout3a, les crimes d'honneur aussi )

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