Albert Ebossé la victime, où sont les coupables ?
Parmi les choses les plus contradictoires dans notre pays, il y a la présence de plus grands coupables qui demeurent toujours impunis. Ceux à qui impute le devoir de les châtier sont paradoxalement leurs amis de table à savoir les exécuteurs de lois et leurs acolytes.
Si, par devoir de conscience, nous tentons de chercher les causes du drame qu’a subit feu Albert Ebossé, notre constat tombera d’abord sur la gestion criminelle de ceux qui ont fait du sport algérien un domaine qui sort des bornes ludiques, faisant implanter l’esprit de vengeance, voire de vindicte à fortiori au sein des enceintes du football. Ce qui s’est passé à Tizi-Ouzou illustre bien l’esprit rétrograde de notre société qui a subi les contrecoups funestes de la politique du laisser-aller tracée par le ministère concerné, l’absence de la sécurité dans les stades a généré cette situation de violence qui ne cesse de ternir l’image de notre pays à l’échelle mondiale, ce qui n’a engendré aucunement l’inquiétude des autorités algériennes.
Il reste cependant le devoir des médias, à qui est incombé le rôle de la sensibilisation de la société et l’obligation de dénoncer vertement les concepteurs plutôt les promoteurs de la violence sous toutes ses formes, car il s’avère que l’anarchie est devenu un chantier qui arrange beaucoup nos responsables mettant nos jeunes dans un ghetto où pullulent toutes sortes de brutalités tant le manque scandaleux en infrastructures sportives a contribué dans ce dangereux cumul de stress, cette inhibition d’énergie dans le milieu juvénile entraînant ce grave déchaînement de la violence qu’on ne peut nullement maîtriser tellement la calamité a atteint la moelle spirituelle de la société
Il est tout de même un devoir d’incriminer les responsables de ce secteur, la loi doit être appliquée dans toute sa rigueur pour mettre un terme à la légèreté massacreuse des dirigeants de la sphère sportive, et imposer, urgemment, une stratégie éminemment pensée pour au moins réduire le volume de la catastrophe, puisque le sport, chez nous, a raté son sens comme d’ailleurs la culture a perdu de son sublime. Le pouvoir est sérieusement interpellé afin de mettre en place des hommes valables qui puissent honorer le football national et la société est pleinement sollicitée pour contribuer à instaurer un pacte de civisme, mais pour qui sonne le glas ?
Rachid Chekri
Commentaires (1) | Réagir ?
Les coupables !vous osez parler de coupables !bande de renégats, de traitres à la solde du pouvoir criminel d'Alger!Les vrais coupables sont les colporteurs de pseudo journaliste sans foi ni loi, inféodés à ceux qui les engraissent avec l'argent du peuple et du pétrole !Des colporteurs qui n'ont jamais fait d'investigation et qui rapportent les ragots et les bobards de ceux qui manipulent la violence, la provoque, l'utilise, la nourrit ;l'enterre puis la déterre quand il se sent menacé!Voilà la vérité toute amère Ebossé a été assassiné par les barbouzes d'Alger pour soulever la Kabylie afin de régler leurs conflits au sommet de l'état, c'est le même scenario que celui de l'assassinat de Matoub pour éjecter Zeroual!