Accord algéro-russe pour la construction d'une 1re centrale nucléaire
Moscou et Alger ont signé mercredi un accord sur la coopération dans le domaine du nucléaire civil, qui pourrait déboucher sur la construction d'une première centrale nucléaire en Algérie, a annoncé l'Agence russe de l'énergie atomique Rosatom.
L'accord prévoit notamment l'élaboration d'un projet, la construction, l'exploitation et l'entretien des centrales nucléaires et des réacteurs de recherche dans la République algérienne démocratique et populaire, a indiqué Rosatom dans un communiqué. La construction d'une centrale nucléaire en Algérie avec un réacteur (à eau sous pression, ndlr) VVER pourrait devenir le projet clé de notre coopération, a précisé le PDG de Rosatom, Sergueï Kirienko, cité dans le communiqué.
"La Russie, qui salue et soutient la décision de l'Algérie de construire une centrale nucléaire civile à l'horizon 2025, affiche sa pleine disponibilité à partager son expérience avec l'Algérie et contribuer au développement de ce créneau", a souligné le responsable russe, précisant que l'accord algéro-russe inclut la construction de la future centrale nucléaire.
Pour sa part, le ministre de l'Energie, Youssef Yousfi, a dit espérer qu'une telle centrale - une première en Algérie - serait construite au cours des 12 ans à venir. M. Yousfi avait déjà annoncé que l'Algérie compte construire sa première centrale nucléaire en 2025 pour faire face à une forte demande en électricité, assurant que le pays disposait de réserves suffisantes pour faire fonctionner une centrale nucléaire.
Les réserves prouvées de l'Algérie en uranium avoisinent quelque 29.000 tonnes, de quoi faire fonctionner seulement deux centrales nucléaires d'une capacité de 1.000 Mégawatts chacune pour une durée de 60 ans", selon des chiffres déjà annoncés par le ministère de l'Energie.
Avec AFP/APS
Commentaires (4) | Réagir ?
Sauve qui peut !!
Incapables même de produire les culottes de leurs nanas, c'est les Chinois qui s'en occupent, les descendants banou Hillal se mettent à présent au nucléaire. Nicléaire qui a joué des mauvais tours même aux Japonnais. Si l'info est vérifiée, les Russes auront commis un crime contre l'humanité. Rabah Benali
On n'a pas encore résolu le problème des toilettes publiques et aujourd'hui on se lance dans la construction d'une centrale nucléaire Mais ou va l'Algérie ? A t'on autant d'argent à jeter en l'air ? Ne doit t'on pas utiliser toutes nos ressources dans la formation et la recherche des énergies renouvelables ? Ou est notre assise industrielle pour supporter un tel investissement ? Quel sera le prix de revient du kwh ? Une centrale nucléaire en quelques mots c'est des kms de tuyauteries de tous les diamètres en inox et aciers spéciaux C'est également des centaines de types de vannes, de moteurs, de pompes, de régulateurs etc.. etc.. etc.. C'est aussi la cuve du réacteur avec son combustible et ses barres de contrôle C'est les générateurs de vapeur, la turbine et l'alternateur Tous ces matériels doivent répondre aux critères de fonctionnement S N " sureté nucléaire ". c'est à dire résister aux hautes températures, pressions et radiations pour le matériel se trouvant dans l'enceinte du réacteur La complexité des arrêts pour la maintenance et les rechargements du combustible demande un savoir faire qui a un coût énorme si elle n'est pas maitrisée Les déchets, le stockage les traitements et le démantèlement futur de la centrale sont à prendre en compte dans le calcul de rentabilité Pour réussir un tel projet il faudrait au préalable lancer un vaste programme de formation à la culture de la sureté des personnels de conduite et de maintenance Ya boureb ! Soyons réalistes et pragmatiques Donnons d'abord une formation de qualité à nos jeunes Mettons en place une industrie performante qui puisse fournir du matériel algérien à toutes nos unités de technologie de pointe Si non revenons à nos toilettes pour ne pas pisser dans un violon