Bouteflika vs Belkhadem : entre caprices des dieux et folie nazie
Nous sommes bien nombreux à ne pas porter Belkhadem dans nos cœurs. Mais cette façon de procéder à son éviction, en tous points similaire aux méthodes de Hitler et lieutenants, doit faire réfléchir plus d’un, surtout ceux qui d’une façon ou d’une autre participent au maintien de ce roitelet dément au sommet de l’Etat algérien.
Rien ne peut justifier la fulgurance d’un tel bannissement, sinon celui d’un déséquilibre sérieux et collectif au sein du clan Bouteflika. Dormez tranquille son Général, en attendant votre tour!Décidément, depuis Martin Niemöller (*), rien ne semble avoir changé dans la turpitude des hommes au sommet :
Quand ils ont malmené l’enseignant, je n’ai rien dit parce que je ne suis pas enseignant.
Quand ils ont asservi juges et avocats, je n’ai rien dit parce je ne suis ni juge ni avocat.
Quand ils ont tué du Kabyle, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas Kabyle.
Quand ils ont emprisonné Mohamed Benchicou, je me suis tût et dit tant pis pour lui, il l’a bien mérité.
Quand ils ont malmené les démocrates, je n’ai rien dit parce que je ne suis pas démocrate.
Quand ils ont décapité Tewfik et son DRS, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas du DRS.
Quand ils ont mis au pas l’institution militaire, je n’ai rien dit parce que je ne suis pas militaire.
Même quand ils ont écroué les islamistes, je n’ai rien dit bien que je me sente éperdument islamiste.
Maintenant qu’ils m’ont chassé, Moi l’ami des Dieux, pastille au front faisant foi, je n’ai plus d’amis pour protester.
(*) Poème original de Martin Niemöller
Quand ils sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit parce que je ne suis pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n’ai rien dit parce que je ne suis pas Juif.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas catholique.
Et lorsqu’ils sont venus me chercher, il n’y avait plus personne pour protester.
Kacem Madani
Commentaires (3) | Réagir ?
petite précaution.
vous avez tout a fait raison mais attention, peut être que le processus naturel de mise a la reforme s'est enclenché (un médecin peut le constater) et on essaye de nous blanchir se "derwiche" son consistance et bien utile aux marionnettistes.
Une méthode radicale de purge au sein du système et qui sait ? C'est peut-être un prélude à la nuit des longs couteaux qui s'annonce pour les prochains jours. aprés cela, il y en aura qui vont chier dans leur froque au moindre écart. La dictature c'est comme à la dictature on s'en tient aux ordres et rien qu'aux ordres, il ne faut surtout contrarier, ni irriter l'égo du furer.