Belkhadem, un exemple à méditer
Le décret présidentiel portant fin de fonctions d'Abdelaziz Belkhadem est d'une violence inouïe.
En effet, en plus de son limogeage de son poste de conseiller à la Présidence de la République et de sa mise à l'écart des activités du FLN, cette décision contient une forte charge d'humiliation que seuls la haine et le mépris pourraient expliquer.
Lorsqu'on gouverne avec la haine et le mépris, il faudrait s'attendre à connaître une fin peu glorieuse, dont on voit déjà les signes forts. Kama toudine toudane ! (comme tu condamnes, tu seras un jour condamné).
En tous les cas, l'exemple d'Abdelaziz Belkhadem, considéré jusqu'à avant-hier encore comme un proche de Bouteflika, montre que nul n'est à l'abri d'un traitement aussi humiliant, de la part d'un Président physiquement et mentalement diminué. Et pire, apparemment en proie, lui et son entourage, à une paranoïa qui n'épargnera personne, y compris les deux puissants dirigeants de l'armée : Gaïd Salah et Toufik Mediene.
Avis aux amateurs, pour qu'ils ne disent pas demain : "Je fus dévoré le jour où le taureau noir a été dévoré". En effet, taureau après taureau, le cheptel bovin est en train d'être décimé par le vieux lion que l'on dit moribond.
Rabah Toubal
Commentaires (8) | Réagir ?
merci pour l'iformation
C'est quoi ça? On revient à l'époque du bannissement ou du "brulez Rome, pour voir quel beau spectacle cela donne - t-il ?
Il ressort de presque tous les commentaires que peu de gens appréciaient ou aimaient ce personnage fabriqué par le fait du prince, et n' ayant pour qualité que la bonne élocution en langue arabe et l'opportunisme, mais nous sommes ZAAMA dans un état de droit et celui qui doit le respecter en premier c'est son premier magistrat :