Des "hématomes" sur le visage de l'Algérien mort en France
Deux des proches de Abdelhak Goradia, 51 ans, décédé jeudi lors de son expulsion de France assurent avoir "constaté comme des blessures au visage".
Des hématomes sont visibles sur le visage de l'Algérien décédé jeudi lors de son expulsion de France, ont déclaré dimanche à l'AFP deux de ses proches qui ont pu voir son corps. "On a constaté comme des blessures au visage, mais on ne pouvait pas voir le reste du corps, qui était caché", a dit un de ses cousins, Mahieddine, qui n'a pas souhaité donner son nom de famille. "Il avait comme un hématome sur le nez, sur le visage", a ajouté son neveu Hocine, également joint par téléphone. "Il avait une ou deux traces sur le visage, on ne sait pas à quoi elles sont dues", s'est bornée à dire une source proche du dossier.
Abdelhak Goradia, 51 ans, devait être mis dans un avion jeudi soir à Roissy pour être expulsé de France. Il est mort dans des circonstances encore non élucidées à son arrivée à l'aéroport parisien. Une source policière a d'abord dit vendredi qu'il avait "fait un malaise dans le fourgon" qui le transportait à Roissy et était "décédé d'une crise cardiaque, malgré les secours prodigués". Mais selon les premiers résultats de l'autopsie révélés samedi par le parquet de Bobigny, qui a ouvert une enquête, "la mort a été provoquée par une asphyxie due à une régurgitation gastrique". Une version qui manifestement contredit celle avancée par la police.
Sa famille, qui compte une vingtaine de personnes en France, souhaite se porter partie civile pour connaître les circonstances exactes de sa mort, ont précisé ses proches.
Abdelhak Goradia était arrivé en France en 1996 avec un visa, mais était resté sur le sol au-delà de sa date de validité, a expliqué son cousin. En 2007, il avait été condamné pour escroquerie et vols et incarcéré. Cet été, à sa sortie de prison, il avait été immédiatement placé en rétention en vue de son expulsion. Il avait fait appel de la décision de l'expulser et s'était opposé à une première tentative d'expulsion, le 16 août, "parce qu'il a un fils de six ans né en France pendant sa détention", a précisé ce proche.
Avec AFP
Commentaires (2) | Réagir ?
vive l’Algérie
faculté de droit
Azul fellawen,
Il était en situation irrégulière, situation peu enviable mais respectable. C' est la situation dans laquelle se trouvent malheureusement beaucoup de fils et filles de bonnes familles.
A une nuance près, tous les fils et toutes les filles de bonnes familles ne sont pas condamnés et incarcérés pour vol et escroquerie.
Plus rien à rajouter!!!