En France porter le voile est interdit dans les administrations sauf pour les soeurs catholiques qui travaillent même dans l'armée. Faire l'Addane est interdit car la France interdit le prosélhitisme islamique. De plus une personne qui abandonne sa religion et sa race c'est une harkie elle pourrait demain aider les USA à faire ce qu'ils ont fait en Irak en Algérie de toutes façon c'est leur objectifs tuer tous les musulmans comme le veut Mac Kain c'est une terrorsite, il s'agit d'intelligence avec l'ennemi et d'appartenance à une organisation terroriste. Beaucoup de musulmans innocents sont envoyés à Guatanamo ou ils sont tués torturés et violés simplement car il portent la barbe et vont à la mosquée.

La référence que vous citez Mr Adrari, en l'occurrence le chanteur kabyle Matoub n'est pas du tout appropriée. Elle flotte comme un cheveux dans votre soupe qui ne peut pas se départir des arômes d’une culture du deuxième collège qui se manifestent à votre corps défendant dés lors que la France omet d’offrir des satisfecits à la politiques de nos gouvernements.

Effectivement quand Matoub leur recommandait de se taire, c'est aux intégristes et autres islamo-baâthistes du pouvoir qu'ils s'adressaient, mais jamais à ces petites marionnettes élyséennes qui se font les dents sur quelques os que la réal-politik leur laisse le soin de ronger.

Matoub ne dénonçait pas la France. La France est souveraine et indépendante. Elle a le droit de choisir ses amis et de monter les intrigues qui l’arrangent. Il ne sert à rien d’aboyer (avec tout le respect que je vous doie) dés que la France frétille de la queue. Le pouvoir baâthiste Algérien en a usé et abusé. Vous le savez autant que moi.

Matoub aimait la liberté. La liberté n’est pas la propriété exclusive de la France ni une marque déposée made in France. La liberté est dans la nature. Elle appartient à tous les êtres vivants, les animaux et les végétaux y compris. Un Homme un vrai, c’est celui qui défend son environnement, qui défend son oxygène. Le système politique Algérien, celui qui préside actuellement aux destinées de notre pays nous empêche de respirer. Il nous pompe l’air.

L’histoire de Habiba, n’est qu’une partie infime de la partie visible de l’iceberg.

Celui qui aspire à être considéré avec respect de l’extérieur n’a que le choix de retourner ses crocs vers l’intérieur. Vous ne pouvez pas interdire le commérage du voisinage quand la situation de votre foyer suscite des chuchotements. Même si la colonisation Française et la manière dont la transition à l’indépendance à été gérée ont une part de responsabilité historique dans ce qui arrive aujourd’hui (c’est mon opinion), l’honneur et la dignité, Tirougza nous recommande de faire fi de ce que la France voudrait que nous soyions ou pense de nous.

La meilleure manière digne et fière de répliquer à la loi du 23 février sur les bienfaits de la colonisation, c’est d’enseigner à nos enfants l’histoire authentique de l’Algérie. Révisez l’histoire comme scandaient les manifestants du printemps noir. Ces millions de personnes qui sont sortis un certain 14 juin 2001, ne s’adressaient pas à la France et à sa merdique loi du 23 Février, mais plutôt à ceux qui ont confisqué l’avenir de notre pays.

C’est par la volonté de vivre dignes et libres que nous nous sommes libérés du système colonial. C’est par notre volonté de vivre dignes et libres que nous devons nous libérer du système Islamo-baâthiste. Ce ne sont pas le Christianisme et l’identité Française qui nous ont brimés pendant la colonisation mais un système politique basé sur des intérêts, tout comme ce ne sont pas l’Islam et la langue Arabe qui nous briment aujourd’hui mais un système politique basé sur des intérêts qui sont ceux d’une minorité.

Un ancien maquisard en Kabylie raconte dans ses mémoires son recrutement au sein du PPA. Pour montrer sa fougue et sa sincérité envers le projet d’indépendance, il ne ratait pas une occasion d’insulter la France devant son chef. Il avait 16 ans. Un jour raconte t-il, son chef qui n’avait que 19 ans lui dit : « Il ne faut pas détester la France, il faut aimer l’Algérie. Quand tu détestes quelque chose ou quelqu’un, on peut facilement te berner mais quand tu aimes, personne ne peut te détourner de ta voie ».

Oui, c’est par Amour pour l’Algérie que les ‘’indigènes’’ ont trouvé le courage d’affronter la France et son mépris (Timhekranit).

Aujourd’hui c’est pour l’Amour de cette terre généreuse et meurtrie que nous devons nous rassembler et ne pas perdre de vue l’origine de la source de nos malheurs.

Un homme un vrai, c’est celui qui défend son honneur, les valeurs de respect. Un homme un vrai c’est celui aussi qui sait reconnaître toutes ces valeurs chez son ‘’ennemi’’. La France à des valeurs. Celui qui ne veut pas le voir, ne fait en réalité que le jeu de ces attardés de l’autre côté qui ne perçoivent de nous que des tarés. C’est la reconnaissance des valeurs mutuelles qui fondent le respect mutuel.

Pourquoi est ce que l’arrogance Française à notre égard, serait-elle moins acceptable que le manque de respect qu’affichent la plupart des pays du golf et du Moyen-Orient face à l’Algérie. Matoub auquel vous faites appel pour leur dire de se taire, s’est vu de son vivant décerner un prix, par des personnalités de ce pays, la France. Aujourd’hui, une rue et une place portent son nom dans ce pays. Ce ne sont pas l’Egypte ou l’Arabie Saoudite qui l’ont honoré. Bien au contraire, dans ces pays, des gens ont exprimé publiquement leur satisfaction après son assassinat.

N’oubliez surtout pas que Matoub est le premier et le seul en tant que personnalité publique à avoir déclaré face à la presse: « Je ne suis pas Arabe et je ne suis pas obligé d’être musulman ». Cette déclaration courageuse n’est en aucun cas dirigée contre les Arabes ou bien contre les musulmans. Elle est orientée face à ce régime inique et immonde. C’est une déclaration de courage pour rappeler à ce régime qu’il n’est pas la vérité et que ses fondements idéologiques basés sur l’Islam et l’Arabe ne sont qu’un leurre. Matoub, n’a jamais été animé par des sentiments de haine envers qui que ce soit, ni les Arabes, ni les Français. Seuls l’Amour de l’Algérie et de la culture Berbère l’ont guidé dans son combat pour la vérité.

Quant à ceux qui persistent et signent à vouloir épingler la France pour ses histoires de foulards dans les écoles. Vous pouvez continuer de prendre pour prétexte ce pays et continuer de propager vos idées ‘’foulardiennes’’. J’aurais peut être accordé du crédit à vos propos de défense du foulard dans les écoles Françaises si on vous avait entendu un jour défendre la mémoire de Katia Bengana par exemple, morte en Algérie assassinée par les barbus parce qu’elle a refusé de se mettre en hidjab. Elle avait 17 ans. Voilà du courage.

Vous vous sentez indignés et offensés par les déclarations d’une secrétaire d’état porte-clefs à une radio quelconque alors qu’on vous sent très serein devant les déclarations d’un ministre important de l’état Algérien qui décide que la constitution Algérienne c’est le Coran.

Je vous rappelle que nous sommes peut être du même pays mais nous n’avons pas les mêmes idées. Vos complexes ne me concernent pas. La mondialisation, contrairement à ce que certains veulent nous faire croire, ne concerne pas uniquement l’économie mais surtout les idées. Le fascisme concerne l’humanité entière, tout comme la paix, la fraternité et la solidarité. Je me sens plus proche d’un laïc Brésilien, Nigérien ou Congolais que d’un intégriste Algérien fut-il de ma famille.

Quand à Matoub, il a été assassiné par les islamo-bathistes qui se trouvent encore dans les maquis et dans les institutions de l’état. C’est parce qu’il leur a ordonné de se taire qu’ils ont décidé de le faire taire à jamais. Tout comme Katia a été assassinée pour avoir refusé de disparaître derrière un hidjab, pour avoir pris le parti de laisser flotter dans le vent sa belle chevelure rebelle, Lounes a été assassiné pour avoir refusé de disparaître derrière le mensonge d’une Algérie Arabo-islamique, pour avoir pris le parti de laisser flotter dans le vent ses belles paroles rebelles.

En toute Amitié et sans rancune.