Libye : s’achemine-t-on vers une intervention militaire étrangère ?

Les milices s'affrontent dans la capitale libyennes.
Les milices s'affrontent dans la capitale libyennes.

Alors que le parlement a voté pour une intervention militaire étrangère pour ramener la sécurité, les milices continuent de s'affronter à Tripoli.

De violents combats entre milices ont éclaté samedi dans la capitale libyenne, quelques heures après l'annonce de la visite, la semaine prochaine, du nouvel émissaire des Nations unies.

Des coups de feu ainsi que des tirs de roquettes Grad et d'artillerie retentissent depuis début de la matinée aux alentours de l'aéroport et dans plusieurs quartiers résidentiels de Tripoli.

Le diplomate espagnol Bernardino Leon, qui doit prendre ses fonctions le 1er septembre, veut mettre fin aux combats entre milices originaires de Misrata, dans l'Est, et de Zentan, dans l'Ouest, qui ont éclaté il y a un mois.

Ces affrontements, d'une violence sans précédent depuis le soulèvement qui mis fin il y a trois ans au règne de Mouammar Kadhafi, ont entraîné l'évacuation du personnel diplomatique occidental et des Nations unies.

L'aéroport de Tripoli, que les Zentanis contrôlent depuis 2011, en est le principal enjeu.

Les miliciens de Zentane, auxquels se sont ralliés d'anciens membres des forces de Kadhafi, se présentent comme un rempart face aux fondamentalistes et aux Frères musulmans proches de ceux de Misrata, qui disent, eux, vouloir débarrasser la Libye des vestiges de l'ancien régime

Le Parlement vote pour une intervention militaire

Le Parlement libyen s'est prononcé, mercredi 13 août, à la majorité des voix, en faveur d'une intervention de la communauté internationale dans le pays. L’objectif avancent les parlementaires est de protéger les civils alors que des combats meurtriers opposent, depuis la mi juillet, plusieurs milices rivales nées de la chute de Mouammar Kadhafi, en 2011.

C’est par 111 voix sur 124 que les députés du Parlement libyen, réunis à Tobrouk, demandent cette intervention des Nations unies, notamment à Tripoli, la capitale, ou encore à Benghazi, deuxième ville du pays.

C’est en faveur d’"une intervention urgente des Nations unies pour protéger les civils et les institutions étatiques" que le Parlement libyen s’est prononcé mercredi. Aucune précision n’a été donnée sur cette décision qui pour l’instant reste floue. Quel type d’intervention, contre qui et quels points stratégiques ? Selon le porte-parole de la mission de l’ONU en Libye, "c’est au Conseil de sécurité de décider". Pour le moment une équipe de la mission est à Tripoli. Elle « continue à travailler pour un cessez le feu" et "rejette l’usage de la force".

Avec Reuters/RFI

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Commentaires (1) | Réagir ?

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sarah sadim

L'actuel parlement lybien n'a aucune représentativité chez les lybiens, tout juste un "Amas hétéroclite", qui va précipiter la destruction finale de la lybie par sa demande d'intervention militaire étrangére.

Sur le terrain toute iontervention militaire ne se soldera que par un échec total et des pertes humaines importantes, car les acteurs du terrain ne sont pas des amateurs, qu'on peut classer grossiérement en trois catégories:

1) Les terroristes islamistes allant del Qaida au Daesh.

2) Des milices Tribales antagonistes.

3) Les anciens élements militaires de Gueddafi.

Chacun est surdoté d'armements sophistiqués et de quantités impressionantes de munitions....., tous ont des expériences de combattants sur le terrain, en plein désert à ne pas oublier, avec plusieurs frontiéres de repli et d'exfiltration (les énormes distances ne permettront jamais un controle total des espaces par les armées des pays voisins, y compri l'égypte et l'algérie.

Cela, les militaires le savent et tout un chacun redoute une aventure militaire interventionniste en lybie, car, l'extension rapide aux autres états voisins est une réalité effective et périlleuse.

Se retrouver avec un incendie énorme de plusieurs millions de Km carrés, jusqu'au Maroc, au lieu de circonscrire l'incendie actuel cantonné au territoire lybien, voilà un choix hasardeux et pérrilleux.

Car une extension innattendue du terrorisme aveugle risque de prendre forme rapidement dans la méditerrannée, alors essayez toujours, et, on verra qui a raison et qui s'est trompé dans ses évaluations et analyses.

Bonjour Apcalypse now