- La Sonatrach qui est fidèle à son rôle, œuvre à promouvoir la culture de l’excellence et de la rétribution du mérite ;

- Elle accorde une attention particulière à la qualité des Ressources Humaines ;

- Elle encourage l’effort, la performance, la rigueur, elle prône ces valeurs et les incarne avec fierté ;

- Elle entend perpétuer l’esprit d’excellence qui, pour elle, reste le seul levier de la réussite ;

Et parmi les missions de ses structures Ressources Humaines, conformément à sa politique en matière de gestion des carrières :- L’identification des potentiels et la préparation de la relève de qualité. Rapprochant cette théorie à ma réalité professionnelle, on peut constater avec écœurement et exécration que la théorie et la réalité vont dans des sens opposés l’une par rapport à l’autre où elles ne se rencontrent qu’au point de départ.

Messieurs,

J’ai déjà adressé (sans aboutissements) une lettre ouverte à M. le Ministre de l’énergie et des mines et ma situation professionnelle est restée comme on lui a décidé. La maison est droite, mais le plancher est en pente. Je sais que je vais être un peu long, étant donné que cela ne concerne pas seulement ma personne en tant qu’individu mais il concerne l’actuel de l’entreprise, son futur et l’avenir du pays, mais je vais essayer de vous donner l’envie de me lire.

Je commence ma lettre par le principe de Laurence. J. Peter, pédagogue canadien spécialisé dans l'organisation hiérarchique, qui consiste à dire que «toute personne au sein d’une entreprise finira par occuper un poste pour lequel elle sera incompétente». Ce principe conduit inévitablement à une erreur de casting. Et le syndrome de ce principe, c’est que la personne se sentant incompétente à son poste aura inconsciemment (et par la suite d’une manière consciente) tendance à recruter plus incompétent qu'elle par peur d'être remplacée ! Donc une perte de performance catastrophique pour l'entreprise qui aboutit à une pyramide inversée des compétences et des valeurs.

Et c’est confirmé, réellement l’incompétent est très sensible à l’image qu’il véhicule au sein de l’entreprise, car cette incompétence ne rayonne pas seulement dans le bureau de l’incompétent mais retentit aussi dans son entourage professionnel. C’est ce qui traduit parfaitement les raisons de ma situation professionnelle qui est le résultat des heurts entre, incompétence et compétence, concussion et intégrité, opportunisme et honnêteté.

Messieurs,

Je viens par la présente exhorter votre autorité et votre personne qui suscite espoir et confiance, étant désespéré d’une prise en charge de mes droits bafouillés au niveau local à Hassi R’mel et qui n’ont pas trouvé de répondant au niveau de ma hiérarchie à Alger. Je pense que vous êtes mon dernier recours dans l’espoir qu’il soit l’ultime

En 2011, ayant été lésé par la partialité et l’iniquité des résultats dans le cadre de la bourse de l’emploi, qui étaient distinctement et explicitement injustes (à voir qui a été installé à Rhourd Ennouss et c’est manifeste), j’ai contesté (s/c de la voie hiérarchique) auprès de Monsieur le PDG et ce n’est qu’après mon quatrième envoi que la procédure de fonctionnement de cette bourse a été réélaborée, signée et diffusée. Mais, durant cette période, au lieu de se conformer aux textes régissant le fonctionnement de cette bourse, et pour éviter toute autre protestation, on a procédé par la nommination directe, et sans passer par cette bourse, des cadres dans leur majorité issus de la Division RHM (Région de HMD) à des postes d’encadrement dans les différentes régions de la Division Production ou dans d’autres Directions, d’autres activités. Donc au lieu d’aller de l’avant on a avancé à reculons.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres : Et suivant les mêmes formalités, et sans passer par cette bourse, a été faite en 2011 la nomination de l’actuel chef de Division RHM/HRM, après qu’il a été mis au placard doré à HMD de 2005 à 2011 (dans cette situation a-t-on acquit une ancienneté à l’entreprise ou une expérience professionnelle ?!). Et de surcroît, et c’est inadmissible et inconcevable, il ne possède aucun diplôme universitaire. Ce diplôme qui constitue la première exigence fondamentale d’accès pour d'abord à une candidature au poste, avant sa tenue. Donc avec un profil non conforme !

Messieurs,

Peut être qu’il y a des candidats comme moi qui ont été lésés lors des entretiens d’évaluation et certainement d’autres compétences qui ont été défavorisées par ces nominations directes et qu’il y a absolument des travailleurs (cadres) qui sont choqués par la nomination sans profil conforme aux exigences requises pour le poste. Seulement ils ont observé et embrassé le silence.

La question qui se pose : Comment avec l’existence de cadres universitaires (anciens et nouveaux) et les différents programmes de formation réalisés par la Sonatrach à coûts élevés et l’évolution de la science des RH et du management, on continue à nommer directement des non universitaires à des postes d’encadrement aussi importants ? ! Oui c’est clair ! il est nommé pour mission ! Parce que j’ai écrit à M. le PDG.

Comment voit-on cette région de HRM !!! Ne mérite-t-elle que ce niveau scolaire ou ce type de responsable ? ! Non il a été nommé pour mission, c’est pour damner et martyriser celui qui a écrit à M. le PDG. Même si cela s’est fait au détriment du développement des RH et au désavantage de la région de Hassi R’mel, au lieu de penser l’application du nouveau système de rémunération (appelé scientifiquement système d’individualisation des salaires) pour lequel la Sonatrach a dépensé ce qu’elle a dépensé et les raisons de ma situation professionnelle dévoilent l’une des véritables causes de son échec.

Messieurs,

Je suis certain qu’on a ignoré ou on a oublié que le management ne peut être l’acte de signer les paraphes de ceux qui font le travail et il ne peut jamais être l’art de satisfaire ses besoins et ses intérêts personnels. Et ce n’est ni la corpulence physique ni l’ancienneté à l’entreprise qui peuvent constituer un paramètre, un critère ou un facteur de réussite dans le management, puisque l’ancienneté ne veut jamais dire expérience professionnelle.

Aussi les acteurs de cinéma et de théâtre, qui excellent dans le parler et le gestuel, ne peuvent forcément être de bons managers ! ! !

Parce que j’ai écrit à M. le PDG, la mission d’harcèlement, de l’abus de pouvoir, de la marginalisation et de l’atteinte à ma dignité a commencé ; le nouveau Chef de Division RHM, comme effet de sa nomination, on a vécu et on vit avec lui des nouveautés dans le management : la désorganisation dans la gestion et l’option d’inversion des valeurs en confiant, durant ses congés et ses absences, l’intérim de la Division à un des cadres de niveaux (N-2 et N-3), en la présence de ses collaborateurs directs (N-1). Acte, en ma qualité d’universitaire, je ne l’ai jamais connu ou appris et même professionnellement je ne l’ai jamais vécu. Peut être qu’il ne peut être appris que par les non universitaires ou ceux anciens (sans expérience professionnelle) dans les entreprises. Il s’agit d’un acte non réglementaire, qui ne trouve son fondement dans aucun style de management. On ne peut le rencontrer que dans le type de leadership destructif qui altére toute relation hiérarchique et organisationnelle et ne conduit qu’à l’anarchie.

Cet acte d’inversion des valeurs, ce désordre hiérarchique n’ont jamais existé et n’existent et ne peuvent exister ailleurs dans toutes les structures de la Sonatrach. C’est le management de l’ère 2011 version Hassi R’mel, dont les conséquences...

Oui, c’est une nouveauté dans le management à Hassi R’mel. Cet acte que S. Einarsen, (professeur en psychologie de travail et d’organisation) qualifie par le leadership destructif, qui se définit comme un «comportement systématique et répété d’un leader, superviseur ou manager qui viole les intérêts légitimes de l’organisation en sapant et/ou sabotant les buts de l’organisation, les tâches, les ressources, ainsi que l’efficacité et/ou la motivation, le bien-être ou la satisfaction des employés».

Et je vous laisse Messieurs le soin d’évaluer et de mesurer les éventuels dégâts managériaux, non seulement sur ma personne mais sur Hassi R’mel et les autres structures de la Sonatrach, acte contre lequel il faut énergiquement lutter et combattre, car on peut réussir facilement à faire face à un acte, à une pratique ou à un fait isolés que de changer dans le futur des pratiques ancrées et des habitudes implantées.

Au sujet de cette pratique j’ai essayé d’interroger la raison, et pour sauver son honneur elle m’a fui pour ne pas la cautionner et l’avaliser ! ! !

M. le Chef de Division RHM, j’ai essayé de lui faire réveillé la conscience pour qu’il s’en remette mais en vain et sa réponse était catégorique : «je fais ce que je veux». Et c’est l’abus de pouvoir dans une entreprise (prise dans ce cas comme privée).

Bien que cela ne puisse être qualifié que par l’adolescence dans la gestion. Il est excusable car il est chargé d’une mission parce que j’ai écrit à M. le PDG de la Sonatrach. Blessante, méprisante et révoltante cette pratique, je l’ai contestée verbalement et par écrit, sans résultats mais avec un mauvais concours de circonstances, parce que j’ai écrit à M. le PDG ! A voir la suite :

- Retrait, sans aucun motif, du véhicule de service (c’est le premier cas à la Sonatrach) - Sanctions arbitraires.

- M’ayant dépossédé, sans aucun motif, de tous les moyens de travail - Ma mise, depuis plus d’une année, au placard doré (bien sûr on doit expérimenter ce qu’on a vécu à HMD puisqu’on a apprécié ses bienfaits ! ! !), alors que je suis engagé par mon entreprise pour apporter ma contribution professionnelle, et rétribué pour faire correctement mon travail, convertir mes connaissances, mes qualifications, mes compétences professionnelles et managériales en actions et actes pour et envers mes collaborateurs - Couverture des absences (signalées) d’un cadre favori.

- Combine avec un de mes collaborateurs (à qui j’ai beaucoup appris dans la fonction et dans la profession) pour m’accuser à tort, où on est allé jusqu’à la signature par le DRH amont d’une décision de mise à pied de trois jours à mon encontre.

Au sujet de cette décision, il a été constaté qu’ils (depuis l’intérimaire (N-2) jusqu’à M. le DRH Amont) ont agit dans le flou et l’imprécis, sans respect des textes réglementaires et par méconnaissance de la procédure disciplinaire de l’entreprise. Et la décision de sanction à fondement fragile et contraire à la réalité n’a été ni juste dans le fond ni dans la forme.

Et malheureusement, leur combine a été mal disposée et la duperie a été trop naïve. Dans ce cas de gestion, j’ai constaté aussi l’absence de maîtrise des textes réglementaires par le président de la commission de discipline de l’unité, m’ayant demandé d’adresser mon recours à la commission supérieure de la Sonatrach, alors que (si supposée faute) il s’agit d’une faute de 2e degré. Dans ce cas précis je dis «Afin d’empêcher le soleil de briller, la nuit insiste sur les nuages pour qu’ils soient denses, malgré cela, le soleil illumine le jour bien que ces complices ont été abondants».Et ce qu’on peut apprendre de cette combine c’est que même la médiocrité a trouvé ses managers et ses apprentis. Malgré qu’à leur place j’ai honte, de ma part Ils sont pardonnables !

- Pratiques injustes dans l’évaluation annuelle pour promotion, et c’est une conséquence d’un état (et par là on a signé manifestement l’échec de l’application du nouveau système de rémunération). Ça se justifie, parce que j’ai écrit à M. le PDG !

- Opérant un retenu de deux jours sur mon salaire, alors que je me trouvais dans mon bureau réalisant un travail sur le développement des RH que j’ai intitulé «l’alliance Marketing /RH», qui appliqué, assure la fidélisation et la retention des salariés et le développement de l’attractivité de l’entreprise et garantit sa pérennité. Ce document, que je peux mettre à leur disposition, peut intéresser toute organisation décidant d’aller de l’avant.

- Me renvoyant et me forçant à partir en congé et le passer à Hassi R’mel (alors que je suis mis au repos forcé dans mon bureau depuis plus d’une année) en programmant abusivement, sans me consulter et sans m’informer, tous mes Congés Annuel et de Récupération (Sans IZCV) alors que je suis soumis au régime familles. Et ce n’était pas le cas pour les autres cadres qui cumulent plus de reliquats. Lui-même, le Chef de Division cumule plus de 80 jours de reliquats alors qu’il exerce en régime célibataire 4X4.

Le comble, c’est qu’on m’a établi un titre de congé à partir du 24 mars 2014, me l’ayant transmis la veille à 15 H 43, alors que je suis convoqué pour passer devant la Commission de discipline le 25/03/2014. Et le deuxième titre de congé de récupération m’a été transmis le 26/05 pour partir en congé le 25/05/2014. Quel type de management ? ! Oui il s’agit de la promotion d’une politique de ressource humaine sadique et diabolique, il s’agit de la perversité, c’est une tendance à faire le mal consciemment par plaisir de nuire. Parce que j’ai écrit à M. le PDG !

- Me privant de l’accès au système RESHUM (outil de travail) que l’entreprise entend le généraliser, et ce n’est qu’après l’intervention du responsable de la division informatique, annulant par là, l’instruction verbale de M. le chef de division RHM, donnée au service informatique. Parce que j’ai écrit à M. le PDG !

Messieurs,

Autres vérités et je vous laisse le soin d’apprécier ce que suit :

On ne sait pas ce qu’on fait ; ne connaissant pas la composition de la division RHM ! Ignorant l’existence des procédures de gestion de la Sonatrach ! (on a passé plus d’une année à écrire des procédures de travail des services de la Division RHM (sans résultats) alors qu’il existe un manuel des procédures de gestion RH , édité en 2008 par la Division Production, pour toutes ses structures). La non-maitrise de procédures administratives ! Faux et usage de faux, fausse déclaration et complicité ! Abus de confiance ! (au détriment des intérêts de l’entreprise). Oui il s’agit de M. le Chef de Division et de son intérimaire le N-2 ! Parce que j’ai écrit à M. le PDG !

On peut duper pour longtemps mais pas tout le monde et pas pour toujours.

Parfois nous n’arrivons pas à distinguer qui est le Chef de Division RHM/HRM ! Et comme récompense pour assistance et afin d’assurer la continuité de la même ligne de conduite, la même ligne de gestion et des mêmes pratiques qui enrayent le développement des RH dans la région, le Chef de Div RHM a proposé cet intérimaire (N-2) pour un poste supérieur dans la Division RHM, malheureusement pour la région, cette proposition n’a pas été accordée par la hiérarchie à Alger. Mais il est recemment question de la relancer !

Messieurs,

De ce qui précède, le constat est affligeant où la rigueur, l’organisation et d’autres compétences ont laissé place à l’approximation, l’anarchie et la médiocrité. Parce que j’ai écrit à M. le PDG !

Et contraire à la réglementation, toutes mes requêtes à ma hiérarchie à Hassi R’mel et à Alger n’ont eu d’échos qu’une seule fois où j’étais convoqué le 24 pour me présenter le 25 novembre 2013 à Alger pour affaire me concernant. La conséquence, j’ai confirmé que tout est arrangé, tout est programmé et j’ai pu en déduire que le mal décrivant ma situation peut être mieux supporté que le remède qui m’a été proposé ! Parce que j’ai écrit à M. le PDG !

Donc je suis mis entre l’acharnement caractérisé de ma hiérarchie à Hassi r’mel et le silence total de ma hiérarchie à Alger. Comme si je me trouve dans la bande de Ghaza en palestine et non à Hassi R’mel de l’Algérie indépendante.

Personnellement j’ai perdu de 1997 à 2005 et je perds depuis 2011 beaucoup dans ma carrière professionnelle. Mais chose est certaine, c’est que mes qualifications et mes convictions sont plus fortes que leur machination.

Je suis ce que je dois être et je ne peux et ne vais jamais être ce qu’on désire pour plaire, et la bonne volonté de construction ne peut être brisée que par une plus grande volonté de destruction ; on a voulu tuer en moi l’envie de travailler que je la garde toujours, on a voulu tuer en moi le sentiment d’appartenance à l’entreprise où je ne regrette jamais d’appartenir à la Sonatrach, ce que je regrette et qui me chagrine et m’affecte c’est qu’elle compte parmi ses rangs ces types d’individus. Parce que j’ai écrit à M. le PDG !

Messieurs,

Que dire de l’ex-Directeur Régional qui m’a interdit verbalement de faire correctement mon travail et m’acquittant de mes missions, après lui avoir signalé des pratiques touchant à l’organisation du travail et à la sécurité des installations et du patrimoine de l’entreprise ? !

Que dire de l’actuel Directeur Régional à qui j’ai adressé trois demandes d’audience qui sont restées lettres mortes alors que de l’autre coté il a attesté par écrit témoignant la reprise de travail d’un missionnaire (selon la requête du missionnaire) ? ! 

On dit «si le batiment va, tout va» et moi j’ajoute, pour les structures et organisations humaines «si le facteur humain va, tout va». Et pour réussir, aussi je dirais, on ne transforme pas l’université sans les enseignants. Et heureusement qu’il existe toujours ceux qui aiment la Sonatrach, l’Algérie et pensent à leur avenir.

Le président défunt H. Boumediene, en 1971, a nationalisé les hydrocarbures, il est attendu, en ces moments cruciaux de grande concurrence mondiale, la nationalisation du système managérial, et concernant ma situation professionnelle, au niveau de la DRH de l’Activité Amont.

Je souhaite avoir bien explicité mon problème, espérant grace à vous une fin heureuse à ce calvaire. J’ose espérer que vous aurez la sagesse de considérer ma lettre ouverte, non comme une condamnation mais comme une interpellation d’un travailleur, d’un cadre épris de justice et d’équité.

Toufik Ben Saïd Ahmed 

Chef des Sces Adm/Moyens

Sonatrach/DP/Direction Régionale HRM

N.B : Je dispose de tout document justifiant le contenu de ma lettre.