Versions contradictoires sur l'épave de l'avion d'Air Algérie
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a affirmé jeudi à Bamako que "l'épave" de l'avion avait "été aperçue" dans la région de Kidal, dans l'extrême nord-est du Mali.
Les officiels des pays concernés par ce vol commencent à avancer des déclarations sans apporter la preuve formelle de ce qu'ils avancent. En revanche, à l'heure actuelle, l'épave de l'appareil n'a pas été formellement localisé. Ce que l'on sait aussi c'est que les conditions météorologiques ont été la raison du changement de cap, selon la dernière communication du pilote. Pour ce qui est des hypothèses, c'est carrément la course à l'échalotte. Ainsi, le ministre des Transports, Amar Ghoul, a confié jeudi après midi que es débris de l'avion de la compagnie espagnole Swift Air affrété par Air Algérie auraient été aperçus au Mali. Prudent il ajoute que ces informations restent à confirmer.
Pour sa part, le président malien indique que "l'épave a été aperçue entre Aguelhoc et Kidal", près de la frontière algérienne, a déclaré le président malien lors d'une rencontre avec des représentants de partis politiques, de la société civile et de la presse. Il n'a donné aucun autre détail supplémentaire, mais affirmé qu'aucune "hypothèse" n'était exclue quant aux causes de la disparition de cet avion.
La région de Kidal, fief des rebelles touareg, abrite le massif des Ifhogas où, en 2013, les armées française et tchadienne avaient traqué pendant plusieurs semaines des groupes djihadistes armés. Les djihadistes y avaient trouvé refuge après l'intervention armée internationale lancée par la France en janvier 2013 pour les chasser du nord du Mali, qu'ils venaient d'occuper pendant neuf mois.
Autre piste
Un témoin a affirmé un peu plus tôt avoir vu l'avion "tomber" dans la zone de Gossi, dans le nord du Mali, a déclaré le général burkinabè Gilbert Diendiéré, chef d'État major particulier de la présidence. "Un informateur (...) nous a indiqué avoir aperçu l'avion tomber à 01 h 50 (heure locale et GMT) dans la nuit (de mercredi à jeudi). Nous sommes en contact avec cet informateur et nous comptons aller sur le terrain" pour vérifier ces informations, a révélé le général Diendiéré, coordinateur de la cellule de crise mise en place à Ouagadougou d'où l'avion avait décollé pour Alger.
"Nous pensons que cela est fiable car nous avons également visionné les images radar qui montrent la progression de l'avion jusqu'à sa disparition qui coïncide avec l'endroit indiqué par notre informateur", a-t-il ajouté. Selon lui, "on ne peut pas parler de localité exacte mais notre informateur nous a dit que cela s'est produit à 80 km au sud-est de la ville de Gossi au Mali" et "c'est là-bas que nous allons accentuer les recherches". La ville de Gossi se trouve à environ 160 km au sud-ouest de Gao, la plus grande vile du nord du Mali et le lieu présumé du crash de l'avion est proche de la frontière entre le Mali et le Burkina Faso.
R.N./AFP/APS
Commentaires (1) | Réagir ?
Pourquoi les français s empressent ils à mettre main basse sur cette affaire, ont ils quelquechose à cacher?
L'armée française est la seule armée présente dans cette zône et la seule à être équipée de missile sol air.
Y A TIL EU BAVURE ?