Israël lance son armée sur la bande de Gaza
Le cabinet du premier ministre israélien a donné son feu vert à l'armée pour envahir Gaza. Après dix jours de raids aériens et de bombardement l'armée israélienne a tué 237 Palestiniens, essentiellement des civils.
La dernière tentative de négociations pour tenter d'obtenir un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza a visiblement échoué. Après dix jours de bombardements, le gouvernement israélien a ordonné à son armée, jeudi 17 juillet, de commencer les opérations terrestres sur le territoire palestinien.
Un communiqué diffusé par les bureaux du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, justifie cette énième violation militaire de la bande de Gaza par le fait que les soldats israéliens sont envoyés pour "atteindre les tunnels terroristes qui vont de Gaza vers Israël". Dans la matinée, l'armée israélienne avait détruit un de ces tunnels alors que des hommes du Hamas tentaient de quitter la bande de Gaza par ce chemin.
Cette nouvelle phase de l'opération "Bordure protectrice" va inclure des opérations d'infanterie, d'artillerie et de renseignements, appuyées par l'aviation et la marine, indique l'armée israélienne. "L'opération a lieu du nord au sud de la bande de Gaza, des très nombreuses forces ont été déployées", a indiqué le commentateur militaire de la télévision israélienne, tandis qu'un porte-parole de l'armée israélienne a affirmé que de nouveaux réservistes seront mobilisés.
Dans le même temps, des bombardements intensifs de la bande de Gaza par air, mer et par des tirs de chars massés à la frontière ont repris, selon les journalistes sur place. Une trêve humanitaire de cinq heures avait été observée dans la journée, avant que les tirs de part et d'autres ne reprennent rapidement. Depuis le début des combats, au moins 237 Palestiniens, dont une majorité de civils, ont été tués et plus de 1 700 autres blessés, selon l'ONU.
Avec Agences
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