Plus de 100 morts des bombardements israéliens sur Gaza

Onze Palestiniens ont été tués vendredi, ce qui porte à 96 morts le bilan des bombardements israéliens dans la bande de Gaza, a-t-on appris auprès de médecins de l'enclave où Tsahal envisage une opération terrestre.

La branche armée du Hamas a quant à elle annoncé son intention de s'en prendre à l'aéroport Ben Gourion de Tel Aviv et a appelé les compagnies aériennes à ne plus le desservir. Sur les 105 morts recensés depuis mardi, 74 sont des civils dont 23 des enfants. Côté israélien, un premier blessé grave a été signalé après un tir de roquette sur une station service d'Ashdod, 30 km au nord de la bande de Gaza.

Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, qui a conclu fin avril un accord de réconciliation avec le Hamas, a prié le Conseil de sécurité de l'Onu de "diffuser rapidement une condamnation claire de l'agression israélienne et imposer immédiatement un cessez-le-feu". S'adressant au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Barack Obama avait proposé la veille la médiation des Etats-Unis, mais l'Etat hébreu reste déterminé à faire cesser coûte que coûte les tirs de roquettes en provenance de la bande de Gaza. "Nous sommes en pleine offensive et nous sommes prêts à l'intensifier où que ce soit, avec toutes les forces nécessaires et aussi longtemps que nécessaire", a averti vendredi le général Benny Ganz, chef d'état-major de l'armée israélienne, évoquant une intervention terrestre.

La dernière incursion de Tsahal remonte à l'opération "Plomb durci", menée du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009. S'ils n'ont provoqué aucun décès, notamment en raison du dispositif antimissile "Dôme de fer", les tirs du Hamas et des mouvements armés de la bande de Gaza continuent à envoyer régulièrement des centaines de milliers d'Israéliens aux abris, jusqu'à 100 km au nord de l'enclave

Intransigeance et obstination

"Compte tenu des attaques d'Israël contre les habitants de la bande de Gaza, la branche armée du Hamas a décidé de répondre à l'agression israélienne et nous vous mettons en garde contre la desserte de l'aéroport Ben Gourion qui sera l'une de nos cibles aujourd'hui car il abrite également une base militaire", annoncent vendredi les Brigades Ezzedine al Kassam dans un communiqué.

Le conflit n'a pour le moment entraîné aucune perturbation du trafic aérien et les compagnies étrangères continuent à desservir l'aéroport de Tel Aviv et aucun tir n'a été signalé dans le secteur. L'armée israélienne, qui a rappelé 20.000 réservistes en cas d'intervention au sol, a quant à elle indiqué sans plus de précisions que l'aviation et la marine avaient procédé à de nouvelles frappes dans la bande de Gaza aux premières heures de vendredi. Dans le Nord, l'artillerie israélienne a riposté à des tirs de roquettes en provenance du Sud-Liban, bastion du Hezbollah, rapportent les autorités libanaises, qui signalent l'arrestation d'un suspect, membre d'un "groupe fondamentaliste" non identifié. L'état-major israélien avait auparavant annoncé qu'une roquette s'était abattue dans un champ près du kibboutz de Kfar Yuval, proche de la frontière avec le Liban, sans faire ni victime ni dégât.

Au sud, des chars israéliens ont ouvert le feu à l'est de Rafah, la marine a tiré sur un bâtiment des services de sécurité à Gaza-ville et des raids aériens ont visé des positions proches de la frontière égyptienne, dit-on côté palestinien. L'offensive est la plus meurtrière depuis celle de novembre 2012, qui a coûté la vie à 180 Palestiniens et à six Israéliens. L'opération, baptisée "Pilier de défense", s'était achevée après une médiation de l'Egypte, alors gouvernée par des Frères musulmans proches du Hamas que l'armée a depuis évincés.

S'ils n'ont provoqué aucun décès, notamment en raison du dispositif antimissile "Dôme de fer", les tirs du Hamas et des mouvements armés de la bande de Gaza continuent à envoyer régulièrement des centaines de milliers d'Israéliens aux abris, jusqu'à 100 km au nord de l'enclave.

"Compte tenu des attaques d'Israël contre les habitants de la bande de Gaza, la branche armée du Hamas a décidé de répondre à l'agression israélienne et nous vous mettons en garde contre la desserte de l'aéroport Ben Gourion qui sera l'une de nos cibles aujourd'hui car il abrite également une base militaire", ont annoncé vendredi les Brigades Ezzedine al Kassam dans un communiqué. Le conflit n'a pour le moment entraîné aucune perturbation du trafic aérien et les compagnies étrangères continuent à desservir l'aéroport de Tel Aviv et aucun tir n'a été signalé dans le secteur.

L'armée israélienne, qui a rappelé 20.000 réservistes en cas d'intervention au sol, a quant à elle indiqué sans plus de précisions que l'aviation et la marine avaient procédé à de nouvelles frappes aux premières heures de la journée. Dans le Nord, l'artillerie israélienne a riposté au tir de deux roquettes en provenance du Sud-Liban, bastion du Hezbollah, rapportent les autorités libanaises, qui signalent l'arrestation d'un suspect, membre d'un "groupe fondamentaliste" non identifié.

Au sud, des chars israéliens ont ouvert le feu à l'est de Rafah, la marine a tiré sur un bâtiment des services de sécurité à Gaza-ville et des raids aériens ont visé des positions proches de la frontière égyptienne, dit-on côté palestinien. L'offensive contre Gaza est la plus meurtrière depuis celle de novembre 2012, qui a coûté la vie à 180 Palestiniens et à six Israéliens.

Dans un entretien téléphonique, François Hollande, le président français, a exprimé à Netanyahu la solidarité de la France face aux tirs de roquettes en provenance de Gaza. Il lui a rappelé que la France condamne fermement ces agressions. Il appartient au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population face aux menaces.

Avec Reuters

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