J'ai pleuré le Brésil, je vais fêter l'Argentine
Mon papier d'hier a été dépassé par la vitesse des avants allemands, ils ont réussi à détruire le rêve d'une grande nation de football. Une pluie de buts en quinze minutes. 12 ème, 20 ème, 24 ème, 26 ème, 29ème...
Le Brésil a été calciné hier. Nous pensions qu'aidés par la FIFA, ils allaient passer entre les filets.
Le Brésil, cette nation qui n'a pas inventé le foot mais qui a crée Ronaldo, pelé et garrincha, avons nous imaginé qu'il allait, haut la main, passer la demi-finale de sa coupe du monde.
Voici, ce pays mort, assassiné par un jeu juste, très allemand, trop allemand, un jeu où on voit cinqs défenseurs partir en purée devant quelques attaquants déterminés! Muller, Closse, schurlleer, klose....D'où venait donc cette panne?
Ce soir l'Argentine joue la Hollande, Messi joue Robben. L'Amérique du sud se mesure à l'Europe. Je ne veux plus parier, je perdrai comme hier.
Il me reste un gros kyste de regret. Et si nous avions, nous, algériens gagné contre l'Allemagne, n'aurions-nous pas pu aller en finale après avoir battu la France?
Le foot, finalement, importe a beaucoup de monde. Même aux plus inattendus, les artistes, les fous, les malades.
Tout ce monde a vu le match d'hier, tout le monde est resté sidéré de voir le Brésil encaisser sans réagir.
Tout le monde s'est posé des questions sur le devenir de ce peuple qui a exprimé sa révolte avant le début du mondial.
Ce pays a fait des efforts monumentaux, claqué beaucoup d'argent pour réussir sa coupe du monde, recevoir décemment ses hôtes. Le voici, aujourd'hui humilié! Défait par sept buts, autant de trous forés dans sa fierté légendaire. Maintenant, que la honte est bue, que le Brésil est évacué de sa coupe du monde, que faire, que dire?
Et si l'Algérie avait gagné contre l'Allemagne? Et si on avait gagné au tour suivant contre la France? L'Algérie, ce pays qui joue avec des à peu près, aurait pu gagner la coupe du monde.
La planète serait, alors, devenue un bordel merveilleux!
Les drapeaux algériens auraient envahi le monde, les enfants de mon pays auraient envahi les stades. Sans honte, sans retenue.
C'est ainsi que les Hommes vivent, comme disait l’autre poète.
Bon j'arrete Z'labia ça devient hallucinogène .
Ce soir, j'ai bien envie de parier sur Messi mais j'ai peur de ROBBEN.
J'ai envie que ce soit l'Argentine mais ça sera peut-être la Hollande.
En 2014, nous voici à quelques heures de revivre la coupe du monde vécue avec un grand fracas, par les afficianados du stade de Buenos Aires. C'était en 1978. C'était à l'époque où Dieu avait une main. Il marquait avec. Il s'appelait Maradona.
Meziane Ourad
Commentaires (1) | Réagir ?
beaucoup d'Argentins sont au septieme ciel, leur equipe est qualifiée pour la final; comme beaucoup d'Algeriens ils fetent le football et oublient leur pays, l'Argentine est au bord de la faillite: devaluation de la monaie et inflation a deux chiffres. L'Algerie est encor protegée par le "hassi", un "hassi" fatigué mais encor suffisant.