Rassemblement devant Air Algérie à Paris : les raisons de la colère
Une centaine de personnes se sont rassemblées, samedi dernier, devant l’agence Air Algérie au 18, Avenue de l’Opéra à Paris. Elles ont répondu, à l’appel du collectif Contre la Cherté du Transport vers l’Algérie (CCTA).
Elles sont venues exprimer leur mécontentement et leur colère contre les prix exorbitants des billets d’avion et de bateau vers leur pays d’origine. Chaque année, à la même période, tel un marronnier, la question des tarifs des billets ressurgit et cristallise les discussions.
Les griefs contre les compagnies Air Algérie et ENTMV sont légion. En effet, les Algériens sont confrontés à la flambée des prix, à des retards injustifiés, aux annulations imprévisibles et à un accueil à faire pâlir une porte de prison.
Les Algériens de France se sentent dans l’obligation de thésauriser des mois durant pour se permettre l’achat d’un billet dont le montant frise l’indécence. «Se rendre en Algérie ne doit pas être un luxe», «Disons aux dirigeants que nous ne sommes pas des pigeons !», «Pour l’ouverture du ciel algérien à la concurrence.» tels sont les slogans scandés à l’unisson par les femmes et les hommes, qui ont fait le pied de grue avenue de l’Opéra. Ils ont voulu rencontrer le directeur de l’agence, mais celui-ci a refusé de les recevoir. Une lettre reprenant les revendications du CCTA a été néanmoins déposée par M. Hadjab, porte-parole du collectif. Ce courrier était adressé à M. Amar Ghoul, ministre des Transports qui a affirmé, la semaine dernière, que «des réductions allant jusqu’à 50% des prix des billets d’avion seront proposées par les deux compagnies aériennes nationales Air Algérie et Tassili Airlines et ce, de juin à septembre».
Le collectif contre la cherté des transports vers l’Algérie exige, rappelons-le, une baisse immédiate, significative, durable et définitive des tarifs du transport aérien et maritime. Il demande aussi l’ouverture effective du marché à la concurrence comme le font la Tunisie et le Maroc. Il réclame aussi la ratification et l’application du règlement européen 261/2004 dans le sens Algérie vers l’Europe qui engage la responsabilité de la compagnie aérienne en octroyant des indemnités en cas de retard, refus d’embarquement et d’annulation de vol ou perte de bagages.
Avant la dispersion de la foule dans le calme, le porte-parole du collectif a proposé d’autres rendez-vous jusqu’à satisfaction de la totalité des revendications. Aussi, des rassemblements seront prévus le 23 juin prochain à Lille, à Marseille, à Lyon ou encore à Paris pour mettre fin à l’envol des prix des billets.
Farid Bouhanik
Commentaires (3) | Réagir ?
"Les immigrés vivent dans la régalité économique" ça décrit, résume et explique tout.
Pour : les autres ne doivent pas exister, c'est trop court, et c'est le gros problème de l'homme partout sur terre. En Europe et en occident on apprend à vivre avec les autres, et quand vivre en occident ne vous apprend rien de tout ça, alors ça sert à quoi de vivre à paris ou Stockholm? Vaut mieux rester bledard dans son bled. Quand on ne pas apprendre les bonnes manières et le civisme des européens.
En parlant de concurrence : avec d'autres compagnies sur les lignes Algérie Europe, le choix se portera sur les compagnies étrangères pour des raisons évidentes.
L’algérien en général est compliqué et complexé, en Algérie il veut vire en européen, et une fois en Europe il veut vivre en algérien.
Les zmagras veulent vivre gratos. Malgré leur situation aisée par rapport a la plupart des algériens, ils osent réclamés des avantages et encore des avantages.
1- ce n’est pas au ghou de décider de la baisse des prix billets des compagnies volantes mais aux conseils d'administrations des dites compagnies, comme c'est le cas dans les pays normaux avec des responsables normaux.
2- en contrepartie, le pouvoir d’Alger devrait exiger des zmagras algériens de transférer leurs euros et dollars vers la banque d’Algérie et de ne pas alimenter le marché noir.
3- les zmagras demandent l'ouverture du secteur à la concurrence, ce qui mettra en faillite certaine les deux compagnies puisque les zmagras utiliseront les compagnies étrangères.
4- et dans le cas de la satisfaction des revendications des zmagras, dans une année il réclameront l'ouverture des frontières marocaines pour venir en voiture, ce qui reviendra moins chère et permettra de ramener plus chiffons.
En faisant la comparaison avec les voisins n'est-il pas plus indiqué de réclamer un vrai état de droit et gestion plus saine de la chose publique.
Les algériens réclament toujours plus en contrepartie de rien.
"la sieste c'est bon" dixit fabius.
Mr oziris dzeus c'est minable ta reflexion, les immigrés ne vivent pas gratos, Paris alger aller retour c'est le prix de paris syndney (australie).
Ca en dit sur ton etat d'esprit, je te dis une choses les immigrés vivent dans la réqalité economique, air algerie doit fonctionner comme une colmpagnie commerciale normale avec conccurence
Les algerienns ne reclament rien, ils reclament juste que de sgens comme toi n'existent plus