La malbouffe : un poison bien efficace
"La géopolitique de la nourriture éclipse maintenant la géopolitique du pétrole." Tout au début, l’idée devait être séduisante : nourrir la populace sans dépendre des caprices de la nature. Les politiciens américains étaient partants et leurs laboratoires aussi.
Les bénéfices allaient rejaillir sur tous. Alors, ceux qui avaient fabriqué les armes des guerres mondiales ont pris en charge notre alimentation. Aujourd’hui on le sait, la catastrophe est planétaire. On a fini par polluer la nature et le corps de l’homme. Le mot malbouffe est apparu en 1980, mais dès le début du 19e siècle, des scientifiques ont prévenu contre le danger qui peut exister dans les aliments synthétisés, modifiés. Aujourd’hui, les sommes en jeu sont colossaux et ni le politicien véreux ni l’homme d’affaires mafieux ni le scientifique corrompu n’imaginent bouder la manne. La machine infernale est lancée et ils doivent se dire que la Terre est trop peuplée, mal peuplée. Qu’elle se vide de sa faune après tout Darwin l’avait prévu. D’une façon antinaturelle, sélectionnons ! Elémentaire puisque la malbouffe est à portée de toutes les bourses.
La chimie a pratiquement modifié tout ce que nous avalons. Et la pub «la putain du capitalisme» nous a désintégrés pour nous muer en consommateurs baveux avec une augmentation des salaires qui a cessé d’être le cauchemar des patrons. Où vont nos dinars en plus sinon dans nos estomacs. Les historiens sociologues affirment grosso modo que la pub a fait la Nation américaine et tout le troupeau humain a suivi. Dans un site de Mac Donald (fermé à cause de la polémique), le géant de la bouffe express déconseillait à ses employés de manger des fats-foots. En Algérie, on est ouvert à tout ce qu’on nous impose, nos éditeurs se sucrent sur les livres de cuisine, on a même TV-Samira qui fait la promo de ses articles et booste le nombre d’Algériennes obèses 53% d’après l’OMS. Rassurons-nous, la graisse n’est pas sexiste, les hommes y viennent à leur rythme. Avant quand on vendait de la nourriture naturelle c’était le riche qui avait un problème de poids, aujourd’hui avec la frelatée, c’est le pauvre. C’est mathématique, plus c’est bio, plus c’est hors prix. Un riche aujourd’hui mange du vrai miel, du vrai beurre, un bifteck du terroir à la traçabilité infaillible, son saumon ses crevettes et même parfois son poulet sont étrangers à l’élevage artificiel. Et c’est dans cette catégorie de veinards qu’on trouve ceux qui fabriquent l’aspartame, le glucose, les OGM, ces miracles de la science qui ne cible que les parias. "La destinée des nations dépend de la façon dont elles se nourrissent." La destinée de certaines nations dépend de la façon dont elles sont dirigées, car si on décidait de se serrer la ceinture pour manger selon la méthode de nos aïeux, on risquerait de mourir de faim avant de tomber malade.
En Europe, on parle d’une alimentation industrielle de 80%, en Algérie où se trouve les 20% restants quand la queue de l’artichaut, de l’ail, de l’oignon rivalise avec la traine d’un Bokassa, le kilo de cerises à 800 da ne divise son prix par 2 qu’avec le pourri d’hier mélangé à moitié avec l’à-peu-près d’aujourd’hui et que dire des modestes oranges qui coûtent 2 à 3 fois plus que le paquet de gâteaux ? Sans oublier que grâce aux progrès de l’agriculture, le cancer peut venir du fruit traité 20 à 30 fois avec la chimie : le raisin, la pomme, l’abricot…
Dans son livre «Tous Cobayes !», le professeur de biologie moléculaire Séralini (3) écrit : «J’ai côtoyé trop de compromissions pour continuer à me taire. Ce sont sans doute elles qui ont causé dans la seconde moitié du XXème siècle le plus de décès sur la planète, non par mort brutale, mais par de longues maladies qui détruisent la vie à petit feu. Dans le monde entier, il n’est pas une famille qui ne soit touchée par les cancers, la malnutrition, ou encore par des problèmes de reproduction, des maladies nerveuses, hormonales, immunitaires, ou des malformations congénitales. La forte augmentation de ces pathologies n’est pas un fruit du hasard, ne s’explique pas par la recrudescence de bactéries ou de virus. Elle n’est pas due non plus à des mutations génétiques qui seraient transmises en un demi-siècle. Elle ne relève pas davantage de l’allongement de la durée de vie, qui demeure un phénomène régional et momentané sur le globe... Une poignée de géants de l’industrie… et leurs fournisseurs de matières premières- remplissent nos assiettes de colorants, de conservateurs, de plastifiants, d’OGM, de pesticides, d’antibiotiques… Il y a donc des criminels et des complices. Je les ai coudoyés. La société les connaît peu, car ils échappent très souvent à sa justice en se drapant dans ce qu’on nomme abusivement le progrès et l’appartenance aux élites...» Ils échappent à la justice parce que l’argent est devenu le meilleur avocat de n’importe quel criminel, la justice se tait quand le billet parle. Tout se lave avec un portemonnaie bien garni au grand bonheur du coupable et de sa victime. Dommages intérêts compensations existent même dans les textes religieux. Mais rares sont ces bienheureux compensés, généralement le sujet lambda meurt, enterre un être cher sans savoir d’où vient le mal sans moyens de le dénoncer encore moins de le prouver. En Algérie, on a fini par faire taire les consciences et les timides statistiques sondages et enquêtes pour imposer le mektoub où se rejoignent tous les camps sur un même tapis de prière. On empoisonne mieux le croyant si le coupable est Dieu. Un professeur de médecine «maboul» s’était même étonné qu’on puisse envoyer 40000 pèlerins à la Mecque et pas 20000 cancéreux se soigner à Paris. Où est passé ce ministre-Zorro qui voulait interdire le sachet en plastique noir ? Certains de nos écologistes ont même demandé l’interdiction des sachets en plastique, c’est facile puisque des pays africains l’ont fait. En Europe, où il est interdit d’interdire depuis mai 68, on a cessé de l’offrir gratuitement. On sait que le bisphénol A dans le plastique provoque chez des souris mâles un dysfonctionnement du pancréas et augmentation du diabète du type2. Dès la fin des années 1990 des scientifiques ont alerté de son danger et son impact sur l’environnement. Quand un produit se révèle dangereux, bizarrement, on ne l’interdit pas, on double sa bienvenue en Algérie. Exemple l’aluminium, on en trouve aujourd’hui même dans les sachets de tisane directement en contact avec la plante médicinale alors qu’on utilisait hier le papier. Ajoutant que 80% de notre nourriture viennent de l’étranger, le lait en poudre de l’Europe où l’UE a autorisé la farine animale après l’avoir interdite suite à la «vache folle».
Quant à la Chine, elle ne veut plus faire que de la sous-traitance, elle est en voie de devenir le premier producteur mondial. 40% du miel européen est chinois et ce n’est qu’en 2002 que Bruxelles a mis sur embargo les produits laitiers provenant de Chine soupçonnés de contenir de la mélamine. On peut se demander où vont ces produits boudés par les Européens ? La mélamine est une sorte de résine présente dans d’autres aliments : friandises, vaisselle, le lait pour nourrissons, téléphones, meubles en formica, nourriture pour chiens et chats… La mélamine est censée augmenter le taux de protéines, on la soupçonne de bloquer les fonctions rénales, car on l’a trouvée dans l’urine et les reins des chats chiens décédés et c’est elle qui a causé la mort de nourrissons lors du dernier scandale en Chine lié au lait. La mélamine n’est pas seule responsable de la qualité du lait en poudre, il y a la méthode de la déshydratation, son conditionnement et la qualité de l’eau ajoutée pour le «reliquéfier». Certains scientifiques n’hésitent plus à parler d’allergies d’asthme et aussi de cancer. Et l’Etat qui fanfaronne avec ses subventions douteuses sur ce douteux produit au lieu d’encourager la production du lait de vache, mais à chaque aliment sa boîte de Pandore. Aujourd’hui après 5ans, le ¼ du temps d’avant, bourré aux antibiotiques, hormones et autres gâteries, le bovidé se retrouve dans notre assiette. En Amérique, les parents se réveillent et s’inquiètent du «glu rose» des restes de viande de bœuf traités à l’ammoniaque qui envahit les cantines scolaires. Végétarien ou pas, personne n’échappe aux pesticides, leur flou est aussi opaque et inquiétant que le gaz de schiste. On a réveillé la bête sans savoir ni comment l’attaquer ni comment s’en protéger. En 2011, l’équipe du Pr Charles Sultan de l’unité d’endocrinologie pédiatrique du CHU de Montpellier, a démontré le lien entre des malformations génitales sur 1442 bébés garçons avec l’exposition de leurs parents aux pesticides. On appelle cela la «féminisation» une atrophie de l’appareil génitale ; cette malformation on l’a constaté aussi chez les animaux tels que les crocodiles et certains poissons qui évoluent dans des eaux polluées par les usines chimiques. La France est le premier consommateur européen des pesticides qui se retrouvent partout dans les plantes fourrages produits alimentaires (beurre lait fromage œufs…) et on estime que la moitié des cours d’eau français en contiennent. Une étude a révélé que le sang des Français contient 3 fois plus de pesticides que celui des Allemands et des Américains. La star c’est le Roundup désherbant le plus vendu au monde, un herbicide qui représentent 46% du marché mondial des pesticides dont la pub vantait les mérites depuis 1974 l’année de sa commercialisation: «écologique, 100% naturel, respect l’environnement».
Le laboratoire américain IBT(Industrial Bio-Test Labs) qui l’a testé en 1980 a falsifié son rapport et caché le «nombre infini de morts chez les rats et souris» qui ont servi de cobayes. La méthode est bien rodée : on teste à court terme l’élément actif non le produit commercialisé et on interdit aux acheteurs de faire des expériences scientifiques tout en tenant secret les dossiers concernés. Il a fallu plusieurs décennies de dégâts pour aboutir à un procès afin que la firme responsable, Monsanto, enlève simplement la pub mensongère. Comme les OMG (soja, maïs, coton, colza…) toutes les plantes transgéniques doivent tolérer le Roundup. Les plus grands céréaliers américains cultivent du maïs, soja RR (Roundup Ready) «prêt à être arrosé de Roundup» augmentant ainsi les ventes de 72% aux USA. Les OGM, non seulement produisent leur propre pesticide, herbicide ou les deux, mais raffolent de tous nos poisons. En 2012, la firme Dow Chemical a demandé l’autorisation au gouvernement américain de commercialiser le maïs à l’agent orange, puissant défoliant, utilisé dans la guerre du Vietnam qui a provoqué des cancers sur les soldats et des malformations plus tard sur les nouveau-nés. D’après le professeur Seralini, les biotechnologies sont encore une science balbutiante qui comportent des tâtonnements et des échecs jusqu’ à 99%. Il a fait un test sur 200 rats nourris avec le maïs RR. Après 90 jours sont apparues les premières tumeurs au rein gros comme une pamplemousse. Le professeur a remarqué que les mâles touchés sont jeunes et les tumeurs appelées Wilms sont rares et existent chez les hommes qui utilisent ou absorbent des pesticides. Les femelles présentent une ou plusieurs tumeurs mamelles, d’autres c’est les ovaires qui sont touchés démontrant le rôle perturbateur hormonal du Roundup. "Deux ans se sont écoulés depuis que les pensionnaires de l’animalerie ont grignoté leurs premières croquettes au maïs NK 603. Les 90 survivants sont de toute façon en fin de vie. Ils sont alors euthanasiés. Les 110 autres sont morts… Chez les femelles, la mort anticipée a été fortement due à l’énormité des tumeurs (93% de tumeurs mammaires) la quasi-totalité des groupes femelles traités a été touchés…chez les rats mâles nourris au maïs transgénique, la mortalité a été globalement plus importante et plus rapide et les tumeurs sont apparues beaucoup plus tôt que chez les rats nourris au maïs conventionnel… Au final, c’est une hécatombe." Cela donne des sueurs froides quand on sait que le programme génétique des rats est à 99% identique à celui de l’homme. Même sans OGM, les tumeurs sont là avec un peu de retard, car les produits chimiques responsables sont partout dans l’eau de notre robinet, dans la terre qui nous donne fruits et légumes, dans l’air qu’on respire. L’expérience a démontré que même à faible dose, il y a danger. Des études ont démontré que même dilué jusqu’à 100000 et plus, le Roundup provoque la mort cellulaire en quelques heures en endommageant l’ADN. Le risque est loin d’être nul comme on nous l’affirme généralement. En un mot, tout le monde est coincé, on peut mourir d’un cancer même si on est un maniaque du bio.
Aujourd’hui, les statistiques affirment que plus de la moitié des bébés naissent plus ou moins malades. La mère inconsciemment rejette ses toxines dans le placenta. Toute la chaine alimentaire se retrouve dans nos estomacs. Aujourd’hui, en voulant tuer les mauvaises herbes les insectes nuisibles, on tue l’homme dont les cellules sont plus fragiles. Quand le corps ne peut plus gérer ses déchets, il se produit la «hiérarchie des nécessités vitales» d’après les docteurs Peter Jentschura et Josef Lohkâmper. L’excès de notre poubelle interne est déposé dans les tissus adipeux puis le tissu conjonctif, les muscles, les articulations puis on sollicite les reins la vessie la vésicule et tous les organes pour finir avec le cœur et le cerveau. Les maladies de la civilisation «civilisatoses» sont causées disent les chercheurs par des toxines et des toxiques qui proviennent de notre environnement, des soins dentaires de médicaments et d’hormones dans la viande et les produits alimentaires (pesticides, insecticides, herbicides etc.) de stimulants d’additifs (arômes artificiels, conservateurs, colorants) d’émanations toxiques de meubles, de moquettes et de textiles…» À l’alimentation empoisonnée s’ajoute l’environnement empoisonné.
Aujourd’hui la famine est à la malbouffe ce que la gifle est à la kalachnikov. D’après l’ONU, la malbouffe tue plus que le tabac et 3 fois plus de monde au Nord que la famine au Sud. Sans avoir contribué à la civilisation actuelle, nous profitons des «civilisatoses». En Algérie, très tôt, le pouvoir s’est montré bien lucide. Pourquoi gaspiller du temps et de la sueur si au départ, on est déjà arrivé. De la pénurie et des arnaques de l’État «socialiste» des années 70, nous sommes en plein État mafieux qui nous empoisonne après avoir liquidé le «machine à compter» la «machine à penser» et la «machine à soigner ». Notre alimentation importée à plus de 80% ; le meilleur de nos produits destiné à l’exportation (dattes, truffes…) ou carrément bradé au large de la Méditerranée comme le thon rouge… On imagine sans effort le peu de cas fait à la qualité de notre nourriture par nos décideurs. Un officiel chinois à Alger a osé le dire malgré le zen de son éducation : c’est la faute aux Algériens qui font le choix du bas de gamme pour leurs concitoyens. Dans son livre "Corruption et démocratie en Algérie" Djilali Hadjadj écrit : ""Les 15 voleurs" est le sobriquet donné à une brochette de généraux, en activité ou à la retraite, qui ont fait main basse sur «l’import-export», comme l’a reconnu Bouteflika lui-même lors de plusieurs entretiens avec la presse française." C’était en 1999, aujourd’hui on est passé des 15 voleurs aux 15 saints patrons.
D’après l’association de défense des droits du consommateur et oui elle existe comme l’UGTA et l’UNFA, 80% des Algériens souffrent de malnutrition suite à la détérioration du pouvoir d’achat. Mais toute malnutrition est liée à la malbouffe et à en croire nos toubibs il faut compter avec notre gourmandise : trop de graisse trop de sucre. Pourquoi on aime la bouffe qui tue ? Dans son best-seller Salt-Sugar, Michael Moss décrit comment les aliments fondent dans la bouche poussant le cerveau à crier «Encore !» C’est le phénomène de la densité calorifique. Notre salivation a été étudiée par la psychobiologie. Le cercle est vicieux : le gavage provoque le stress et le stress pousse au gavage. Les graisses saturées augmentent de 48% les risques de dépression a démontré une étude espagnole en 2011. Il suffit de visiter n’importe quel souk, marché, magasin d’alimentation, grande surface aux quatre coins de l’Algérie pour voir que le consommateur lambda n’a le choix que de se dire : Je suis pauvre, mon dinar ne vaut rien malgré l’augmentation, je suis obligé d’acheter la malbouffe et fichu pour fichu pourquoi m’en priver ! Des millions de dollars dépensés chaque année pour répandre les maladies cardio-vasculaires, le cancer, le diabète, la goutte qui revient, l’arthrose, les troubles du sommeil de la fertilité, la fragilité des dents … et nouveauté, la multiplication des clichés de radiographies illisibles pour cause d’obésité affirme le radiologiste américain Raul Uppot. C'est-à-dire, découvrir une tumeur quand c’est trop tard. Coca-Cola fait un tabac avec sa couleur brune dont les indications utilisent le terme caramel en réalité un produit de synthèse cancérigène. Dommage que la Mecca-Cola fabriquée en France par un Tunisien n’a eu que le souci de copier pas de rénover. De même pour la viande hallal, le problème n’a pas porté sur la façon dont elle est traitée chimiquement, mais sur l’abattage quand on pense que l’agrobusiness dans ce domaine sollicite même le nucléaire.
Aux USA, rien que pour séduire les enfants, la pub alimentaire n’hésite pas à dépenser 15 milliards de dollars par an. Chez nous, le pâtissier s’est acoquiné avec le vendeur de ses produits : on inonde tous nos gâteaux traditionnels de cette mélasse sirupeuse au glucose, ce bain mortel, cette baraka du maïs OGM qu’on dit «tremper dans du miel». Pas de pénurie à craindre ni hausse des prix, les ingrédients sortent des laboratoires et notre fringale étudiée par les psychologues et les as de la pub. Une étude faite en 2005 a révélé que les Algériens ne respectent pas les recommandations internationales : ils mangent 0,6 fruit / jour au lieu des 2 recommandés, pour les légumes 0,8 au lieu de 3, laitages et protéines 1,15 contre 2 recommandés. Par contre, pour les produits gras et sucrés c’est l’inverse : 2,7 au lieu de 1. En résumé l’Etat dit dépenser plusieurs dizaines de milliards pour importer de la bouffe qui nous rend de plus en plus malades de plus en plus mal nourris, mal soignés. Où va cet argent ? Le journal TV ne s’intéresse qu’à la santé du président et à son agenda, le reste n’est que distractions télécommandées propices à toutes les obésités malsaines d’un pouvoir zappant ses propres sujets. Le condamné par ces cochonneries lève ses yeux au ciel à défaut de les orienter vers un hôpital, un tribunal ou un vote sanction. Il y a une justice céleste dira le religieux, naturelle dira l’athée. Ces corbeaux de malheur, les toubibs, que les malades enrichissent sans vraiment rendre heureux puisqu’ils fument et meurent aussi de cancer. Quand les «gens de peu» se gavent de toxines au fond d’une «mine» avec un corps quistocke en bousillant l’alarme de satiété, les «gens du trop» s’imbibent de champagne, se shootent aux drogues tranquillisantes, «planantes» pour finir dans des cliniques sophistiquées afin de retaper des organes que la science n’arrive plus à bluffer. Et pour cause leur folie meurtrière fait partie de ce que le sociologue Christian Morel appelle «Les Décisions absurdes». En un mot, le mal finit par atteindre le prédateur. Et dire que le gouvernement américain va jusqu’à subventionner les OGM, pas rentables, il harcèle l’UE pour s’en débarrasser et calmer une opinion intérieure de plus en plus méfiante. Un peu comme le gaz de schiste, pour offrir un œuf de plus au chef, on tue la poule aux œufs d’or. Mais le monde est déjà contaminé. Ces saloperies c’est pire que l’explosion d’une centrale nucléaire d’après le professeur Seralini : «Alors que les chiffres effroyables des tumeurs de nos rats s’affichaient, je saisis comme jamais les trois points communs des 2 technologies qui ont transformé le xxe siècle…Les Égyptiens nous ont légué voilà 6000 ans le Sphinx et les pyramides, et les seules traces que nous sommes certains de laisser sur une période comparable sont ces verrues d’explosions radioactives. Les OGM introduisent aussi dans l’environnement des modifications irréversibles à l’échelle humaine... S’arrogeant le droit de transformer le vivant à une vitesse industrielle, les créateurs d’OGM, couverts par des experts permissibles, ont inclus des séquences génétiques artificielles dans le patrimoine héréditaire des principales espèces cultivées, mais aussi dans celui des moustiques, des poissons, des animaux de ferme et tant d’arbres des forêts. Alors qu’une explosion nucléaire cause une pollution brutale et massive… les OGM provoquent la seule pollution vivante susceptible de se multiplier avec le temps.» Notre seul bémol, le pétrole, principal pollueur, est en train de s’épuiser…
Mimi Massiva
Références :
- Toxic, obésité, malbouffe, maladies : enquête sur les vrais coupables (William Reymond)
- Tous Cobayes, OGM, pesticides, produits chimiques (Gilles-Eric Seralini , professeur de biologie moléculaire chercheur et codirecteur du pole «Risques, qualité et environnement durable( MRSH-CNRS))
- Brown (Source : Les Brèves de LIESI), Anthelme Brillat-Savarin (Physiologie du Goût)
- Sante Naturelle (docteur Peter Jentschura)
Commentaires (2) | Réagir ?
Vive les Khalida.
"En Algerie les gens veulent mourir tres vite"
et ils ont raison, avec tous ces mort-vivants qui tiennent l'algérie depuis 1962.
c'est malin juste à quelques jours du ramadan c'est pas ça Mimi qui va m'empecher de bouffer des slabya et des kalbalouz, j'adore ok. Les mecs ne grossissent pas because ils fument bezaf chez nous, la houkouma s'en fout on peut fumer partout sauf chez le doctor et pour le sachet platisque, le vendeur vous donne un sachet meme si vous acheter une pomme ou un tube de rouge à levres ça fait classe propre, je crois qu' en Algerie les gens veulent mourir tres vite voilà c'est dit