Sonatrach évacue ses employés de Libye
Le groupe pétrolier Sonatrach a décidé de rapatrier ses employés de Libye pour des raisons de sécurité, a annoncé mardi à l'AFP une source ministérielle algérienne sous couvert de l'anonymat.
Il s'agit d'une mesure préventive qui ne découle d'aucune menace, a souligné cette source. Une cinquantaine d'employés, principalement des ingénieurs, travaillent sur deux sites d'exploration en Libye. Vendredi, le ministère des Affaires étrangères avait annoncé dans un communiqué la fermeture par l'Algérie de son ambassade et son consulat général à Tripoli en raison d'une menace réelle et imminente visant ses diplomates. Les ressortissants algériens ne sont pas ciblés de manière systématique et en tant que tels, a souligné à la radio le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra.
Malheureusement, il y a le phénomène terroriste qui prend une ampleur sans précédent dans ce pays frère, et comme l'Algérie est incontestablement la citadelle de la lutte contre le terrorisme dans la région elle est la cible privilégiée par les groupes terroristes, a ajouté le ministre. De nombreux enlèvements et attaques visant les représentations diplomatiques ont eu lieu en Libye depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en octobre 2011.
En juillet 2012, le groupe Sonatrach avait annoncé la reprise de ses activité d'exploration en Libye dans la région frontalière de Zenten qui dispose d'une réserve avoisinant les 45 millions de barils. En février 2012, le premier responsable du groupe pétrolier avait assuré que les intérêts du groupe Sonatrach en Libye, où il avait fait deux découvertes de pétrole, n'étaient pas menacés. Il avait précisé que ses activités reprendraient une fois réunies les conditions nécessaires. Sonatrach avait annoncé en mai 2010 avoir réalisé, en partenariat avec la compagnie libyenne NOC (National Oil Corporation) une deuxième découverte de pétrole dans le bassin de Ghadamès, près des frontières algéro-libyennes.
La Libye est plongé depuis quelques jours dans le chaos des combats entre milices. Le gouvernement libyen a proposé lundi, pour sortir le pays de la crise, la mise en congé du Congrès général national (CGN), la plus haute instance politique contestée par plusieurs forces politiques et militaires. "Après l'adoption du budget 2014, le CGN se met en vacances parlementaires, jusqu'à l'élection d'un nouveau Parlement" dans un délai de trois mois, écrit-il dans une lettre ouverte publiée sur son site internet, en affirmant oeuvrer pour éviter que la Libye ne sombre dans la guerre civile.
Cette initiative intervient au lendemain d'une attaque de groupes armés contre le CGN réclamant sa dissolution et après une opération lancée dans l'est du pays par les forces d'un général à la retraite qui dit combattre des "groupes terroristes" mais qui est accusé par les autorités de "tentative de coup d'État". Elle prévoit également un nouveau vote au Congrès pour donner la confiance à un nouveau Premier ministre, Ahmed Miitig, après un premier vote chaotique début mai qui a été contesté par plusieurs députés et personnalités politiques.
Avec AFP
Commentaires (1) | Réagir ?
Sauve qui peut, ca panique à Alger, en ces moments SONATRACH des escroqueries et détournements quitte la lybie, et, demain elle quittera aussi le sud algérien, c'est la suite logique et programmée.
Alors fakhamatouhou sans argent du pétrole et Gaid Salah sans carburant pour ses hélicos ou chars, quitteront alger via Boufarik.
C'est loin d'etre une fiction, ils accélérent ces derniers JOURS leurs transferts de fortunes et familleS ailleurs, demander aux ministres francais vos amis fakhamatouhou, et vous auriez plus peur que nous algériens du "rien" et autre "zawalias".
Le stade final de vos métastases est là ya Fakhamatouhou, et, nous on se fera un sadique plaisir de vous laissez à Al Mouradia jusqu'à votre dessechement, et, inanition globale de votre clan d'oujda, c'est promis vous pouvez toujours fantasmer un cinquiéme mandat pour Said.