Fidèle à ses principes fondamentaux et à sa ligne politique résolument républicaine, démocratique et moderniste, définie dans son texte fondateur rendu public le 9 mars 2014 et clarifiée lors de la conférence de presse tenue le 14 avril 2014, le Mouvement Barakat, qui s’est défini dès le départ comme «une force de proposition et d’action autour d'une solution politique pacifique et civile consensuelle à la crise structurelle occasionnée par le système anachronique, (dont) les méthodes d'action sont la manifestation pacifique, l'argumentation rationnelle et le dialogue sérieux et constructif avec tous les acteurs politiques d’opposition où qu’ils se trouvent, qui partagent le même projet de société et œuvrent à sa réalisation, en excluant (…) toutes formes de violence» a, fort de sa légitimité populaire acquise par ses actions politiques, entamé une série de rencontres en vue d’échanges de points de vue, d’idées et d’informations sur les développements politiques survenus après l'élection présidentielle du 17 avril 2014 et les perspectives d’avenir que se tracent les forces patriotiques pour le changement pacifique du système. 

Dans ce cadre, suite à la décision de l’Assemblée générale du 10 mai 2014, le Mouvement Barakat a rencontré des responsables de partis politiques d’opposition, notamment Mohamed Doubi (Ennahda), Mohcine Belabbas du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), Soufiane Djilali de Jil Jadid, Abdallah Djaballah du Parti de la Justice et du développement (PJD), Abderrazak Makri du Mouvement de la Société pour la Paix (MSP), ainsi que des personnalités politiques à l’instar de messieurs Ahmed Benbitour et Kamel Benkoussa, ex-candidats à la présidentielle. Ces échanges, qui vont continuer dans les jours et les semaines à venir avec d’autres partis, personnalités, organisations et mouvements d’opposition, ont tous été empreints d’une grande franchise et d’un souci, d’un côté comme de l’autre, de contribuer à l’instauration de la démocratie et d’un État de droit et de Justice qui garantirait les libertés individuelles et collectives et promouvrait la citoyenneté en plaçant les Algériennes et Algériens au centre de la cité, jouissant de tous leurs droits civils et politiques et conscients de leurs devoirs civiques face aux institutions de l’État. 

Il est pour le moins surprenant que ce soit ce moment politique important dans la vie du Mouvement Barakat qu’aient choisi quelques membres pour s’élever dans un communiqué indûment attribué au Mouvement contre ces échanges faussement appelés "consultations" et "négociations" afin de créer la confusion dans les esprits.

Ce n’est pas la première fois que des individus sans légitimité aucune, uniquement mus par des calculs politiciens de courte vue et des ambitions politiques malsaines et démesurées, ont tenté de torpiller sans succès le mouvement Barakat qui, grâce à l’engagement sans faille de ses militants et de ses sympathisants, leur détermination, leur conscience aiguë des enjeux politiques en cours, leur intégrité et leur légitimité, acquise par et dans l’action politique pacifique mais résolue, a gagné le cœur de millions d’Algériennes et d’Algériens auxquels il a rendu l’espoir et ouvert la voie. Tout comme se sont brisées les tentatives répétées et désespérées de casser le Mouvement Barakat face à l’unité de ses militants convaincus ; cette dernière offensive se brisera contre le mur de leur ferme résolution de continuer la lutte pacifique sur tous les fronts, politique, sociale, culturelle, à titre de mouvement citoyen autonome et non partisan ou dans l’unité d’action avec toutes les forces patriotiques où qu’elles se trouvent jusqu’à l’avènement de l’Algérie libre, libérée de la servitude de ce système inique, après avoir été libérée du joug du colonialisme grâce aux Novembristes et aux Martyrs de la guerre de Libération nationale.

Vive l’Algérie libre et démocratique !

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