Bouteflika entre les glands et les bluets
J’adore la transparence ! Mes étudiants me voient comme un adepte de l’open book.
Mes examens sont toujours avec documents ouverts car dans les temps modernes on n’apprend plus les leçons par cœur. Les gens de ce temps ne mémorisent plus, ils apprennent en pratiquant. Je n’ai rien à dissimuler dans mon activité d’éducateur car la pensée libre est mon domaine idéal. Mes étudiants véhiculent mes idées et communiquent avec le public. Ils ont compris que chacun doit pouvoir être à la fois observateur et acteur de la parole dans ce monde. Dans ma profession, j’ai su rester clair et éclairé. Mon esprit est toujours ouvert aux autres et je n’ai jamais sous-estimé mon interlocuteur. Je crois toujours que l’opinion des autres est une aide qui éveille ma conscience. Mes étudiants ont toujours témoigné que j’étais capable de proposer des idées sans rien leur cacher. Pour cette raison, ils m’ont demandé de leur raconter l’histoire des oiseaux dans la mare de Soussou et le rôle des Handi-Mandi dans la façade démocratique. Soussou est le diminutif de Sissi dans le slogan de l’opposition égyptienne. Handi-Mandi est le refrain de la chanson quand on veut placer un de nos proches dans un poste important. Voici comment j’ai présenté mes idées.
Les lecteurs qui sillonnent les espaces entre les lignes des journaux interprètent ce que dit un canard enchainé quand il fait les yeux doux à une oie saoudienne déchainée dans la mare de Soussou. Les tourbillons créés par cette oie nomade troublent la mare égyptienne. Surpris par les troubles dans sa mare, le maréchal Soussou jeta un pavé dans la mare du chef suprême des armées le président Bouteflika. Ce pavé détourne les regards qui se braquent vers les condamnations des islamistes et le président élu Mohamed Morsi. Sa folie le rend un peu débile sur ses bords et impopulaire dans son propre gourbi. Il se permet de dire devant le conseil supérieur de l’éducation que «l’’armée égyptienne (était) forte», et qu’elle pouvait «entrer en Algérie en trois jours s’il arrivait un malheur à un Égyptien. L’histoire de cette oie qui criaille chez Soussou oblige Bouteflika d’aiguiser le bec et les griffes de son faucon contre une pierre bien polie pour déplumer cet oiseau ridicule. Coïncidence ou hasard, cette histoire d’oiseaux sort de la bouche de Soussou au moment où le directeur des industries militaires au niveau du ministère de la Défense nationale (MDN), le général major Rachid Chouaki présentait aux Algériens le camion Mercédès fabriqué en Algérie. La lecture entre les lignes est simple. Les entre-lignes reflètent les empreintes des mains des bons voisins de Soussou dans l’attaque de Tiguentourine. En politique satanique tout est possible car la Vérité ne s'impose plus au contradictoire de l'Erreur qui brille sous mille feux corrupteurs.
Abordant le sujet des Handi-Mandi, je constate que leur l’histoire est un peu différente. Il n’y a pas de consensus chez les universitaires, les organismes d’application de la loi, les décideurs du gouvernement et les analystes du renseignement criminel quant à la définition des Handi-Mandi et de leurs activités dans les systèmes de gouvernance. En raison de cette absence de consensus, il est difficile de documenter la prépondérance des Handi-Mandi dans un environnement politique donné. La difficulté relève du fait que tous les organismes cités précédemment sont minés ou infiltrés par les Handi-Mandi. Les Handi-Mandi se trouvent un peu partout dans le monde. Ce sont des hommes et des femmes qui se présument politiciens quand le hasard les balance au sommet du système. Le pifomètre encadre leur programme politico-économique et les improvise visionnaires. Chez les Handi-Mandi l’art de savoir-mentir est le péché le plus toléré et le plus accepté. La tchatche couvre leurs imperfections politiques et leur donne la stature de grands stratèges. Ils vous promettent monde et merveille autour d’une table bien garnie et vous séduisent par les promesses. Au-delàs de la table tous les projets et les plans se subliment et s’envolent. Le soudage des actes politiques antagonistes dans un système Handi-Mandi ouvre toujours la porte aux critiques. Le peuple regarde les Handi-Mandi et rappelle aux décideurs qui s’entourent de Handi-Mandi les paroles d’Aristote «si vous ne voulez pas être critiqué, alors la politique n’est pas votre métier, et vous devriez trouver un autre».
En politique Handi-Mandi, l’argent est la racine de tous les maux. L’argent permet aux Handi-Mandi le droit d’avoir de bons amis qui ont des opinions politiques antagonistes quand les intérêts et les privilégies se croisent. En Italie, l’instabilité politique et la continuité ancrée dans un argent sale ont toujours respecté ce croisement. Le pacte entre Berlusconi et la mafia sicilienne durant près de vingt ans est un bon exemple des enjeux Handi-Mandi.
L’insatiabilité politique a toujours suscité le blâme car elle traduit un manque de maîtrise de la sécurité ou l’incapacité à se tenir un équilibre dans une position assise dans un monde debout et en perpétuel motion. Dans cette situation, la continuité politique s’ancre dans l’argent sale et se lie aux Handi-Mandi pour arriver à signer un pacte de paix dans le monde de Satan. Tous les livres sacrés parlent de Satan et ses fils quand l’argent est présent. Hélas ! Les hommes oublient trop vite les leçons.
Dans l’histoire des Handi-Mandi j’ai entendu quelqu’un dire : «Le premier politicien qui a voulu préparer un couscous aux crevettes algériennes pour ses frères au Moulin Rouge était un fils adoptif de Satan. Il préservait les queues et coupait les têtes. Une fois coupées, les têtes sont concassées pour en faire une sauce politique du «qui tue qui». Pour cet expert, les queues font bon décor et donnent une bonne image d’une gouvernance facilitée et félicitée par les Handi-Mandi. Cette action résume la situation politique actuelle dans la région du Maghreb»
Chez les Handi-Mandi, Satan est le maître de l’illusion trompeuse. Dans cette secte, celui qui fait rayonner la liberté et le bonheur vous conduit à la dépendance et au chaos. Ses maîtres l’appellent Monsieur sérieux ou Monsieur la science.
Le soleil de Satan sur l’empire Handi-Mandi n’est rien d'autre que la lumière aveuglante de l'erreur. Le monde de Satan est essentiellement un univers de l'illusion, des promesses trompeuses ou pompeuses et des mensonges éblouissants. Il peut promettre aux mécontents une autodétermination à la soudanaise ou un royaume de zoulou comme en Afrique du Sud. Le monde de Satan repose sur un sol où tout se vend et s’achète entre frères et copains. Les membres de ce monde sont machiavéliques. Ils vendent leurs femmes pour une poignée de dollars pour acheter la satisfaction pour les décodeurs des mystères. Des satisfactions contre un poste, un prestige ou tout simplement un costume à la Françoise pour rentrer au Moulin Rouge muni d’une carte blanche. La carte vous donne le droit de séjour au seizième arrondissement pendant dix ans si vous portez le trois-quarts du politicien Handi-Mandi. Le swing américain est une habitude au marché des Handi-Mandi. Au seuil de ce marché vous lisez : «Ici tout est à vendre. Ici tout ressemble au chez vous. Ici vous allez voir une chèvre conduire un loup au seizième arrondissement pour vivre en concubinage sous haute surveillance des agents de Fafa».
En mathématique, la transformation homothétie a besoin d’un centre et d’un rapport d’agrandissement. Le centre de la transformation chez les «Handi-Mandi» est une grande mascarade et le rapport d’agrandissement est le manque de sérieux dans les paroles. Dans cette transformation, la vulgarité tache la tâche politique et la révolue en une comédie de Tach-Ma-Tach. Comme dans Hamlet, «il y a quelque chose de pourri», de calomnieuse, derrière les visages éternels des «Handi-Mandi».
Dans le silence un étudiant se lève et s’exclama «Mais qu’est-ce qui ne va pas chez nous pour qu’on en soit là». Un autre étudiant lui répond «L’adage de la culture populaire chaoui nous donne la réponse» le poisson commence toujours à pourrir par la tête. Selon Benflis, le résultat final, est rarement admirable quand les têtes sont coupées et concassées pour faire une sauce politique.
Une fille timide chuchote tout bas : «Peut-on faire confiance à nos Handi-Mandi quand ils parlent de stabilité?» Sa copine rigole est dit : «Pour la majorité de ces Hindi–Mandi la stabilité veut dire conservons nos postes de responsables pour terminer nos vingt ans dans la pitrerie politique. Comme nos juges, je demande poliment le silence dans l’amphithéâtre et je continue. Les Handi-Mandi poussent le peuple à haïr ses représentants. Sans amour du pays et de ses dirigeants le peuple oublie le bon goût à la vie. Albert Camus, le célèbre penseur du vingtième siècle à bien dit un jour à Oran «une vie sans projets est une vie absurde.» Le manque d’amour mène à l'oisiveté et l’absurdité. Ces deux dernières mènent à la dépression, à la débauche et aux crimes.
En conclusion : Pour ne pas chanter les désastres, chantons ensemble les paroles Bruce Lee «Je ne suis pas dans ce monde pour vivre en fonction de vos attentes et vous n’êtes pas dans ce monde pour vivre en fonction des miennes. Ne priez pas pour une vie facile, priez pour avoir la force d’endurer les difficultés créées par nos dirigeants éternels». Après la chanson, Kadada de Mascara se lève pour nous dire un secret de polichinelle. Il crie à haute voix: Un peu de sérieux messieurs les «Handi-Mandi» Mascara n’est ni balayée par la fraicheur d’un Océan ni gouvernée par Jerry Brown pour devenir une Californie en cinq ans. Depuis belle lurette, Belkhdem nous fait prendre les glands d’Oued-el-Moura pour des dattes de Ghardaïa et Ouyahya nous fait croire que les olives noires de Tizi-Ouzou sont des bluets de Glasgow. Quand Mascara rime comme mascarade ou maskhara, Bouteflika cherche une issue de secours pour sauver son honneur entre les glands et les bluets.
Pr. Omar Chaalal
Génie des Procédés
Commentaires (3) | Réagir ?
monsieur Omar, moi je sais come tout le monde que les Egyptiens aiment leur pays bezaf, Moubarak et ses generaux ont investi leur chkara dans le tourisme de Masr oum el dounia come ils disent, mais en Algerie où est parti notre chkara? Donc le Sousou c'est mieux que le Boubou pour ceux come moi qui peuvent pas fuir et qui vont crever au bled
Fuire ailleur, c'est creuver helas... Les exile's comme moi, crevent 2 fois. La 1ere fois c'est leur ame qui se vide, et la 2eme leur corps. Ceux comme moi, qui se soucient de ne pas deranger les leurs, offrent leur corps a la science.
Quand la corruption est invisible, cela veut-il dire qu'elle n'existe pas ?
A mon avis, c'est un peu comme le vaccin - il en faut un peu pour s'immuniser, sinon comment saurait-on ou la trouver ? Bref, c'est les plaisir du sexe. Pour certains, il faut tout montrer, de sorte qu'on ne puisse distinguer le vrai du faux, ou comme on dit dans mon jargon professionnel "hide on plain seight" ou "dissimuler a pleine vue". pour d'autres, c'est la methode "hijab" destine'e a la meme mission: "ne pas distinguer le vrai du faux, ou le hallal du kosher" -
Les societe's humaines detestent la corruption, parce qu'ellle enleve tout l'excitement de vaincre l'interdit, a cause de cette saloperie du consentement. Quand aux affaires, qui est plus excitant entre "faux usage de vrai" ou "vrai usage de faux"
voila donc, la drs nous a choisi, un expert en la matiere - Un Hamamiste pure-sang. Expert a la naissance, dans la nuance des massages dans le sens du poil ou a son inverse. Parait-il, l'essence du souffisme est dans l'extasie entre le corps et l'esprit.
Ah, si seulement il nous offrait une danse souffie, meme sur une charette... on en ferait plus qu'un president a vie, un sultan, ou un rassul, mais un Pharon.