Pourquoi je soutiens le mouvement Barakat

Barakat est le seul mouvement qui a fait montre de constance depuis quelques mois dans son opposition au régime.
Barakat est le seul mouvement qui a fait montre de constance depuis quelques mois dans son opposition au régime.

Devant une situation chaotique résultante logique de la systématisation de la corruption, de la généralisation de la culture de la haine et de la clochardisation accélérée de la société sous le règne de Bouteflika et son système, devant l’inertie totale d’une classe politique complètement consommée dans le cas ou elle n’est pas normalisée, la naissance spontanée, dans les rues d’Alger, d’un cadre politique, authentique et intelligent en l’occurrence le mouvement Barakat est un acte salvateur pour la citoyenneté et la pratique politique dans notre pays.

La découverte de l’existence de ce potentiel politique démocratique et citoyen est une preuve tangible que le projet destructif de Bouteflika est Cie n’a pas atteint son diabolique objectif de désintégration et de neutralisation totale de la société. Avec cette jeuneuse de Barakat, les chances de la reconstruction de l’Algérie sur la base de sa pluralité et dans le respect de tous ses enfants demeurent intactes.

Le lancement du chantier éminent de la reconquête de la république sinon je dirai plutôt du parachèvement de notre indépendance, a travers une reforme radicale des structures de l’état actuel, va mettre un terme, définitivement, à l’héritage colonial entretenu pendant un demi siècle par un état postcolonial qui n’est, en réalité, qu’un prolongement du colonialisme français à travers la reconduction des réflexes de la gestion jacobine en contradiction flagrante avec la diversité algérienne.

Un militant ne remet jamais en question sa cause, l’Algérie plurielle est bel et bien possible dans le cadre d’une deuxième république qui consacrera la démocratie et le respect de la diversité.

Au-delà de toute divergence politique que tout Algérien pourrait avoir avec les initiateurs de Barakat, le sentiment spontané, tolérant et sincère du respect de la pluralité, de la démocratie, de la diversité culturelle et des droits humains qu’on peut constaté à leur niveau redonne l’espoir et la conviction que l’Algérie plurielle telle que conçue par les architectes du congrès de la Soummam pourrait se construire dans les profondeurs de la société Algérienne et loin des cercles du sérail tous clans confondus.

Le lancement d’un débat serein, constructif et sans aucun tabou dans le cadre de ce projet de la reconquête de la république permettra à l’Algérie d’assumer sa diversité et sa pluralité. Ceci donnera à tous les enfants de l’Algérie la possibilité de retrouver leurs aspirations et d’assumer leurs particularités.

Il faut se mettre à travailler, sérieusement, dans le sens de la vulgarisation de la pensée tolérante et citoyenne du mouvement Barakat pour que l’Algérie des pluralités triomphe sur l’Algérie de l’exclusion.

A travers une compagne de conscientisation de la société autour des principes citoyens prônés par ce mouvement, Nous sommes capables d’instaurer la diversité qui unit et de bannir à jamais l’unicité qui divise.

Pour toutes ces raisons objectives et constructives, je soutiens le mouvement Barakat.

Moussa Naït Amara

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Commentaires (3) | Réagir ?

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khelaf hellal

Barakat!, c'est effectivement une équipe sympathique et courageuse, c'est un os qui restera en travers de la gorge de ce pouvoir qui se gargarise de tous les exploits, de toutes les tartarinades pour flouer son monde et gaver d'illusions les foules qui l'acclament. C'est l'intelligence contre l'ignorance, l'arriération et le nihilisme des valeurs universelles , c'est l'intelligence contre la constitution des satrapies de clientèles et d' opportunistes affidés du régime, c'est l'intelligence contre la servitude volontaire et le culte de la personnalité, c'est l'intelligence contre les destruktors de Maamarfarah.

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sarah sadim

Soutenir est positif, mais ignorer qui est en face comme pouvoir et ses objectifs destructeurs de l'algérie, est une erreure fatale à ne pas commettre. L'adversaire ou l'ennemi doit etre décortiqué dans le détail pour l'affronter, car eux, ce pouvoir de bouteflika veut faire la guerre aux mouvements civils authentiquement algériens.

La réponse est dans la composition de son dernier gouvernement basé sur un seul critére :Etre d'origine (ou né) au Maroc.

On se pose maintenant la question un peu partout: Bouteflika est il Algérien ?

Sans chercher à connaitre ses doubles ou triple nationalité, sans chercher à connaitre si véritablement Bouteflika a des origines prétendues algériennes, du coté des Traras à proximité se Ouled Daoud (à proximité de Nedroma) dans la dechra déserte de « Dar Amar », Bouteflika est il seulement né à Oujda au Maroc.

La question est essentielle, plus que du temps de Bendjedid qu’on supposait plus d’origine Tunisienne qu’algérienne, et, bien sur le premier président intronisé par l’armée des frontières marocaines : Feu Ahmed Ben Bella originaire et de souche Marrakchi (lui-même le disait), sans entrer dans la spéculation du patriotisme de ces hommes.

La question existentielle, est ce que l’Algérie est dirigé par des étrangers, naturalisés de manière « trabendiste » en algériens, car cela relève de la jouissance du peuple algérien de son indépendance et de sa souveraineté.

Au vu de ce dernier gouvernement, dont deux femmes d’origine marocaines établies ont été nommés ministres au Tourisme ^pour la Zerhouni noria (wali à Ain témouchent) et la Belghebrit (souche marocaine connue à l’ouest) à l’éducation nationale. Ajouter tous les autres marocains travesties en pseudo algériens, dans ce dernier gouvernement de l’imposture et de la supercherie depuis 1962, dont ils constituent la majorité absolue (90%).

Grave régionalisme d’Abdelaziz Bouteflika, et, tendance sectaire d’un pouvoir dictatorial, ne laissant aucun espace aux autres « Indigènes » authentiquement algériens.

Une déclaration de Guerre ouverte aux autres algériens, explicitement programmée par ce clan des confins frontaliers ouest, dans une rupture irréversible avec les fondements de l’état algérien actuel.

Aucune modération ou pragmatisme ne peut être attendu de ce clan prébendier et immoral, qui dans une fuite de panique en avant pour ne pas pouvoir camoufler ses incommensurables scandales de corruption : Trouvent dans la politique de terre brulée type de la sinistre OAS la seule stratégie possible.

Quelle réponse à toute cette tragédie, aux autres d’y répondre de manière aussi brutale que les brutalités des polices Bouteflikistes infiltrés par des milliers de transfuges marocains (ex SNP au royaume du Maroc) que Tayeb Belaiz, alors ministre de la justice connait exactement le chiffre astronomique des nationalités distribués depuis 1999.

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