"Les leaders russes doivent savoir que s'ils continuent de déstabiliser l'Ukraine et d'entraver la tenue du scrutin présidentiel, nous passerons aux démarches ultérieures. Au cas où la Russie poursuit son cours actuel, nous disposons d'une série de mesures, dont des sanctions, qui viseront des secteurs concrets de son économie", a déclaré vendredi le président américain. 

Mme Merkel a de son côté confirmé que l'UE était prête à adopter une troisième tranche de sanctions contre Moscou, soulignant que cette nécessité ne coïncidait pas forcement avec la volonté des pays européens. 

En réaction à ces propos, le sénateur du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) Alexandre Torchine a déclaré que c'est Kiev et pas Moscou qui devait être visé par des sanctions. 

"Les autorités ukrainiennes mènent une guerre contre leur peuple en se servant de l'armée et du matériel de combat. C'est contre eux qu'il convient de décréter des sanctions. Les Etats-Unis bénéficiant d'une expérience d'"imposition de la paix", qu'ils l'emploient en Ukraine, afin qu'elle se mette à la table des négociations", a souligné M.Torchine. 

Suite au rattachement en mars dernier de l'ex-république ukrainienne de Crimée à la Fédération de Russie, dénoncé comme une annexion par les nouvelles autorités de Kiev, les Etats-Unis et l'Union européenne ont décrété une série de sanctions à l'encontre de plusieurs responsables, hommes d'affaires et entreprises russes.

Ria Novosti