Pétrole : le brut passe sous la barre des 100 dollars
Les cours du pétrole coté à New York sont repassés sous la barre des 100 dollars mercredi, sapés par la montée des stocks de brut aux Etats-Unis à un nouveau record et l'annonce d'une croissance faible dans le pays au premier trimestre.
Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en juin a reculé de 1,54 dollar sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 99,74 dollars, son plus bas niveau en clôture depuis début avril. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour la même échéance a terminé à 108,07 sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 91 cents par rapport à la clôture de mardi.
"L'augmentation continue des réserves de brut aux Etats-Unis est vraiment le facteur déterminant dans ce mouvement de recul", estimait Gene McGillian de Tradition Energy. Le Département américain à l'Énergie (DoE) a fait savoir que ces stocks avaient augmenté de 1,7 million de barils la semaine dernière, se hissant à 399,4 millions, leur plus haut niveau depuis 1982 en données hebdomadaires et depuis 1931 en données mensuelles.
Alimentés par la très forte croissance de la production aux Etats-Unis depuis quelques années grâce à de nouvelles techniques d'exploitation, ces stocks sont en progression quasi-continue depuis le début de l'année.
Les réserves de produits raffinés - produits distillés comme le gazole et le fioul de chauffage ou l'essence- ont elles aussi augmenté. "On espérait que les raffineries commencent à accélérer leur cadence et à évacuer l'essence destinée à la saison estivale des grands déplacements, ce qui aurait fait baisser les stocks", expliquait Gene McGillian. "Mais le taux d'utilisation des raffineries est à près de 90% depuis deux semaines et on ne voit rien changer".
Surveillées de près par les courtiers, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud des États-Unis), qui servent de référence au WTI, ont en revanche poursuivi leur recul observé au cours des précédentes semaines, affichant une diminution de 600'000 barils, à 25,4 millions de barils. C'est leur plus bas niveau depuis octobre 2009.
Les cours ont été aussi fragilisés mercredi par les chiffres "bien inférieurs aux attentes" de la croissance américaine au premier trimestre: le PIB a augmenté de seulement 0,1% alors que les analystes anticipaient en moyenne une progression de 1,00%.
Dans un marché "qui estime qu'une amélioration de l'économie permet d'augmenter la demande pour les produits raffinés", ces chiffres "tirent un peu plus vers les bas les cours du pétrole", soulignait Gene McGillian.
Les États-Unis sont le premier consommateur mondial d'or noir, absorbant un cinquième de la production mondiale.
Avec AFP
Commentaires (3) | Réagir ?
Excellente nouvelle pour tous les authentiques algériens spoliés par ces SNP venus du maroc, et, qui font le pouvoir de fakahamatouhou.
Humm la dégringolade arrive, et, encore s'il n'y aurait pas qelques "BOUM BOUM" comme à Tinguentourine, c'est fort possible, et vive Obama on s'écriera, pour qu'il garde cette centaine de milliards de dollars à l'abri dans les caisses du trésor américain. Ca sera le meilleur service que les usa rendront au peuple algérien, pour accélerer la "Gueddefasisation" de Fakhamatouhou A Bouteflika, face à 40 millions d'algériens affamés..... hhhhhhhh quel extase Bon Dieu.
En voila une "bonne" nouvelle pour les dynasties kharabo-muselées-mannes-petro-dollaresques!