Les grévistes de la faim de la multinationale Lafarge se sont installés mardi matin devant le siège de la direction Lafarge Alger. Dès leur arrivée, la police est intervenue d’une manière particulièrement musclée pour les empêcher de camper devant leur direction à Bab Ezzouar. Dans cette affaire sociale, c’est en fait, le pouvoir qui s’allie avec le capital.

Il faut rappeler que ces grévistes sont licenciés depuis 1er décembre 2013. Ils entament leur 52ème jour de la grève de la faim.

Les revendications des grevistes sont :

1. La réintégration de tous les employés illégalement licenciés.
2. Le paiement de tous les salaires et primes depuis la date de suspension à titre conservatoire (28 novembre 2013).
3. L’annulation de toutes les plaintes dont celles qui sont en appel (la justice, en première instance, a soit innocenté les employés soit rejeté les plaintes).
4. L’engagement de Lafarge à respecter les droits constitutionnels des travailleurs notamment le droit syndical.
5. La prise en charge médicale des travailleurs pour les éventuelles séquelles de la grève de la faim.