DANS LA BOÎTE : « Pourquoi le pouvoir n’emprisonne pas Ferhat Mehenni ? »
Le quotidien islamo-baathiste Ech-Chourouk El-Youmi revient à la charge dans sa politique anti-kabyle. Et cela, en utilisant une technique très connue qui consiste à « faire parler » des personnes douteuses plutôt que d’écrire directement. En fait, c’est la meilleure façon de réussir des opérations d’intox.
C’est ainsi que dans son édition du 06/05/2008, ce journal qui n’a jamais caché son hostilité à l’autonomie de la Kabylie et particulièrement à Ferhat Mehenni, titrait en caractères gras : « Pourquoi le pouvoir n’emprisonne pas Ferhat Mehenni ? » Pour les besoins de sa cause il n’a pas trouvé mieux que de faire parler deux représentants des Archs… Taiwan ! C'est-à-dire, ceux qui avaient accepté de vendre leur âme au diable en jouant le vulgaire rôle de marionnettes pour le compte du pouvoir algérien en 2002. Celui-ci, on s’en souvient, avait vainement tenté de les faire passer pour des « délégués du mouvement citoyen » dans une honteuse et risible mascarade de négociations avec eux. Comme le ridicule ne tue pas, « Echourouk », vraisemblablement actionné par un clan du pouvoir qui rêverait de sévir de nouveau contre la Kabylie, a exhumé deux parfaits inconnus en mal de renommée, Saddek Yousfi et d’Aissa Arab, pour leur faire faire la triste besogne d’appeler le pouvoir à emprisonner le leader du MAK.
Ces gens-là et ce journal qui n’hésite pas à les médiatiser (ou, plutôt, à les « bénir ») oublient que c’est grâce à des gens comme celui qu’ils ne cessent de traiter comme un criminel qu’ils ont aujourd’hui la chance de s’exprimer librement.
Quant à la ligne éditoriale de ce journal, elle ressemble, à s’y méprendre, à l’idéologie des « égorgeurs ».
Enfin, pour ce qui concerne nos deux étranges oiseaux dont les noms sont enregistrés sur le registre des traîtres à la Kabylie, qu’ils sachent que « Le maquisard de la chanson » n’est et ne sera jamais seul dans son combat qui aboutira d’ailleurs contre vents et marées. Nous nous « étonnons » à notre tour qu’ « une petite minorité » de kabyles fasse quotidiennement l’objet d’attaques médiatiques des arabo-islamistes en parfaite collusion avec le pouvoir de Bouteflika.
Kamel SOUAMI
Commentaires (53) | Réagir ?
Merci pour cet échange cordial qui nous permet d'avancer dans le respect mutuel
Merci aussi pour le Matin pour cet espace de liberté qui espérons le vont se multiplier en algérie
Avant que les commentaires sur ce sujet ne soient désactivés, je voudrais juste dire à mon honorable et respectable compatriote Syphax que lorsque j'ai posé mes questions incisives sur l'usage de taqvaylit il n'était nullement dans mon intention de dénigrer, de sous-estimer ou dévaloriser sa langue maternelle. Loin de moi une telle impudence. C'était juste pour l'inciter à utiliser et produire abondamment dans cette langue et à l'imposer par son effort et sa créativité et nous pas attendre que les autres l'y autorisent ou le fassent à sa place. je voudrais aussi dire à mon autre respectable et honorable compatriote mouloud que moi je parlais et regardais le présent et l'avenir. Le passé que nous ne pouvons changer, je le connais très bien autant que lui.