L’Algérie du peuple va bien, celle du système beaucoup moins
Rejet de la parodie de campagne dite électorale et de la prochaine élection dans son ensemble.
Marches, manifestations, contestations, meetings hués et cortèges caillassés. Plutôt un acte de résistance en réaction à une chape de silence et non pas une insurrection. Il ne s'agit pas d'une révolution encore moins d'une révolution nommée "arabe", il est question, en prenant le relais, de construire l’Algérie par et pour une nouvelle génération.
Les faits, seulement les faits et encore les faits . Les flops à répétition. Jeudi 27 mars. Abdelmalek Sellal caillassé à Ouargla. Jeudi 27 mars : Ghoul et Benyounes font le vide à Boumerdes. Vendredi 28 mars : Mohamed Cherif Abbas hué à Aïn Touta. Dimanche 30 mars : le duo Amar(a), meeting sous tension à Marseille. Lundi 31 mars : Sellal est à nouveau chahuté, en visite à Tebessa. Samedi 5 avril : Sellal, meeting duo Ghoul et Benyounes conspué, Lille en France. Dimanche 6 avril : même duo malmené à Paris. Lundi 7 avril : toujours Ghoul et Benyounes, meeting annulé à Batna. Mardi 08 avril : Ali Benflis (meeting de soutien) interrompu à M'Chedallah. Mercredi 09 avril : Sellal caillassage du cortège à Ghardaia. Tou et Harraoubia, en visite de campagne, chassés de Khenchela Bensallah et Belkhadem, meeting perturbé et violences à Batna. Jeudi 10 avril : Saadani, meeting annulé à Chlef. Jeudi 10 avril : e duo Ghoul Benyounes sous l'invective des chômeurs à Ouargla. Et autres scandales, disons-le, habituels de remplissage de salles et de meetings à huit-clos. Par ailleurs, la révolte 2.0 sur les réseaux sociaux, plus que jamais et définitivement en action, et qui, pour le moment, échappe un peu aux dirigeants.
Une seule lecture : l'Algérie du peuple va bien quand l'Algérie du régime vacille. Ce sont des truands, tous, tout le monde le comprends. Conscient plus que jamais, le peuple, aux cinq coins du pays, scande des constats mais surtout des revendications de mieux en mieux formulés et d’une seule voie de plus en plus haut. Ce, malgré des organes de presse et autres médias encore non-indépendants de la volonté du peuple (avec le respect qui est dû aux journalistes libres et battants). La santé d'un Bouteflika, unique sujet de précampagne et de campagne, désormais personne n’est dupe face à ce jeu.
Les voix sont passé du «non au quatrième mandat » à un rejet franc et pesant de l’ensemble de ce qui est appelé système et sa énième élection-raccourcie, l’ultime. Dénonçant le mur de peur et le mépris de tout un peuple et de son droit à disposer de son devenir, le ton est haussé non pas à un coin du pays après l’autre mais à toutes les régions du pays voire au-delà des frontières, chez les communautés établies à l’étranger. Ridicule donc désormais de se concentrer uniquement sur la face et la phase Bouteflika, qui ne représente qu’une figure de l’échec du système en place, système des pronunciamientos depuis (..) le congrès de Tripoli.
L’aliénation est décidément passée de l’autre côté, des artisans s’activent encore et des courtisans virevoltent autant, compétemment autistes devant cette magnétiseuse prise de conscience, ils s’attèlent encore dans leurs derniers retranchements à faire valoir de vieilles pratiques basées sur l’argent sale et l’intoxication médiatique, à coup de marchandage du patriotisme et de chantage à la stabilité sécuritaire. Un discours de campagne majoré, cette fois-ci d’injures de toutes sortes, et de messages de provocation en plus de la maladresse courante à l’endroit d’un électeur considéré comme inintelligent en immature.
"Ils" peuvent user de tout, qui plus-est avec l’argent qui revient au peuple, sauf conduire ce dernier de force aux urnes le 17 avril prochain. Les six ‘’candidats’’ chacun son échelle, nous proposent des semblant de solutions, qui, toutes réinstallent la majorité du système, ou se reposent sur l’autre partie, ou en appellent à ce qui reste de lui. Ceux qui se confronte à la tête de l’état, et au grand jour ces derniers mois, ne sont pas antinomique sur le monopole de s’ériger à la tête d’un peuple, considéré depuis plus d’un demi siècle, comme enfantin, ni sur le mépris de ce dernier, quoiqu’ils aient des différents sur qui en engloutis le plus ou qui en nomme de ces préférés à tout les échelons.
"Vous avez des renseignements que nous n'avons pas.. nous on vous donne, vous vous êtes parcimonieux...", dixit le roi, Fakhamatou-hou, dans son dernier marmonnement. Ces gens là sont prêt à brader un pays cher payé en vu d’acheter une ‘’élection’’. Battons-nous, mais pas en capitulant d'avance et en votant pour le moins pestilentiel des "candidats" d'un même système. Prenons nos responsabilités de citoyen, celles de toute une génération, notre courage à deux mains, et engageons-nous dans une lutte de construction pour une Algérie de demain, une Algérie qui ne se met pas à genoux devant un Kerry ou autre émir du Qatar, une Algérie debout, une Algérie déjà rêvée par les héros véritable d’une guerre de révolution restée dans les anales de l’histoire.
Mohand (H) Arezki
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