Nous, représentants des partis HSM, JIL-JADID, EL-ADALA et le RCD en France, regroupés en prolongement à la Coordination Nationale des Partis et Personnalités Politiques pour le boycott de l’élection présidentielle du 17 avril, installée en Algérie, saluons toutes les initiatives entreprises et envisagées par notre coordination pour sortir l’Algérie de la crise et lui permettre une transition démocratique. Oui, c’est une initiative qui restera dans les annales des pratiques démocratiques de l’Algérie postindépendance.

Le meeting de Harcha, organisé et animé par les premiers responsables de nos partis et personnalités a démontré, une fois de plus, le rejet généralisé de la mascarade électorale du 17 avril. La réussite de ce meeting a donné de l’espoir et de l’espérance et a démontré que le combat politique n’est pas enterré, quand il est mené pour un seul idéal à savoir celui de la construction d’un Etat de droit.

Le régime algérien qui a de tout temps cassé toutes les tentatives d’union des partis aspirant à un minimum démocratique, se retrouve, cette fois-ci, dépassé par le niveau de conscience qui habite la majorité de la classe politique. Bien évidemment, celle qui croit en la nécessité d’un changement radical et pacifique. 

L’élection présidentielle du 17 avril 2014 que les décideurs croyaient une simple formalité en reconduisant pour un quatrième mandat un président candidat, malade et absent, et par ricochet tout un régime, risque d’avoir une fin aux conséquences désastreuses et imprévisibles. 

Imprévisibles, car ce pouvoir est autiste et dangereux. Imprévisibles, car les clientèles ne renonceront pas aussi facilement à leurs intérêts et privilèges. Pour preuve, leurs meetings organisés en France sont un mélange d’argent sale, et de pression sur les compatriotes.

Faisant de la fraude électorale, une pratique institutionnalisée et pérenne, ce régime ne peut s’en défaire cette fois-ci. Sinon comment refuser la commission indépendante d’organisation des élections. C’est-à-dire dessaisir le Ministère de l’intérieur de cette tâche. La dite commission existe dans plusieurs pays du monde, y compris chez nos voisins. 

Conscient de cette situation et le fait qu’un passage en force est programmé, la Coordination a réagi comme première étape pour la disqualification de cette mascarade par un boycott massif et actif. Dans ce but, rencontres de proximité, affichage et présence dans les réseaux sociaux sont, entre autres, les moyens envisagés et pratiqués.

Comme vous le savez, les boycotteurs, n’ont ni le droit aux salles, ni le droit d’accès aux médias publics. Ce ne sont pas tous les médias privés qui sont accessibles. Là aussi la mainmise et la pression du pouvoir est constante.

Disqualifier cette échéance est un acte de citoyenneté et d’honneur que les algériennes et les algériens doivent mettre en avant. Pourquoi ? Pour la simple raison que, ce que vit notre pays aujourd’hui, jamais un autre ne l’a vécu. Nous sommes devenus la risée du monde.

La Coordination s’inscrit d’ors et déjà dans l’après 17 avril, car il est urgent de construire une alternative par le biais d’une conférence nationale pour une transition démocratique ouverte à celles et ceux qui croient au respect de la volonté populaire et à sa souveraineté.

Ainsi, la mobilisation et la vigilance doivent être permanentes. Les tentatives de déstabilisation et de nuisance seront quasi présentes. Il nous revient de relever les défis qui nous attendent.

La communauté algérienne à l’étranger en général et en France en particulier, est naturellement inquiète et attentive à l’évolution de la situation politique de notre pays. Consciente des enjeux de cette mascarade électorale, elle manifeste régulièrement son rejet de ce régime honni et, ce faisant, apporte son soutien actif à la démarche de tous ceux qui aspirent à l’édification d’une véritable République démocratique.

Notre Coordination lance un appel à l’ensemble de la communauté immigrée à boycotter cette énième mascarade et l’invite à une journée de protestation

Le samedi 12 avril 2014 à partir de 10H00 à l’angle de 

l’Avenue Jean-Jaurès/Rue Bourret 75019 Paris 

Métro : Jaurès.

BOYCOTT ACTIF, DISSOLUTION DE LA POLICE POLITIQUE, CHANGEMENT PACIFIQUE DU RÉGIME, POUR UN ETAT DE DROIT.

Vive l’Algérie libre et démocratique.

Gloire à nos martyrs de la révolution et de la démocratie.

Vive l’Algérie démocratique et sociale.