Un militant et victime du Printemps noir interpellé à Mekla
Un militant du Mouvement antisystème, par ailleurs victime du printemps noir, a été arrêté à Mekla, 20 km à l'est de Tizi Ouzou.
Ali Loutichene, militant du Mouvement Antisystème (MAS), un mouvement récemment créé, a été violemment arrêté aujourd’hui, mardi 8 avril, par la police et conduit au commissariat de Mekla, a appris l’ODH Tizi-Ouzou.
Le militant, une victime du printemps noir, était en train d'afficher une déclaration du MAS appelant à une marche qui commencera de Oued Amizour, le 16 avril pour finir le 20 avril à Tizi Ouzou, sur la place des martyrs du printemps noir.
Ali Loutichene a été relâché suite à la mobilisation des citoyens de Mekla et de son village.
Koceila
Commentaires (3) | Réagir ?
Un état de non droit voila ou nous sommes à présent, c'est à base de faits qu'on arrête une personne, alors pour quoi arrêté une personne qu'on relache parce que les citoyens se sont mobilisés, est ce que le pouvoir en place travaille hors la loi ? Est ce que le pouvoir en place ne respecte pas ses propres règles ? Ait Menguellet disait : AHKIM URNS3A AHKIM ANWA YUGHATHIM A YAKIM A YAHVIV AHE.
Le président du front national algérien (FNA), a soutenu qu’ « il n’y a plus de lois dans le pays », précisant qu’ « il a été privé d’une salle à Blida à la dernière minute pour la réserver au chef de cabinet du président sortant ». « C’est de la hogra », s’est-il écrié. Et d’enchainer : « maintenant il est fort possible que nous allons recourir à la violence. Et je m’en fous s’ils veulent nous traiter d’anarchiste ».
Extrait Del Watan d’aujourd’hui
L’Algérie versera – t – elle dans la violence après le dix sept avril 2014, quand un chef de parti modéré et toujours candidat aux présidentielles : Moussa Touati exaspéré déclare son intention de se retirer des prochaines élections.
Alors qu’un autre Candidat recours au secrétariat général des Nations unies pour situer la gravité actuelle de la crise algérienne, et, que la suite de la visite de J Kerry semble être mis sous la lourdeur d’un silence gênée de la Maison Blanche, la France essaye de jouer l’absence devant cette mascarade unique depuis l’indépendance du pays en 1962.
La police nationale transformée en force de répression aveugle au service tutélaire du clan de Bouteflika, le DRS qui observe et semble en attente, la justice complètement inféodée à un homme et son clan au pouvoir, une administration centrale et au niveau des Wilayas, daïras du pays transformée en véritable « Prévôts » sans aucune gène ou retenue, appellent toutes à la provocation et nécessairement aux réactions violentes de populations laminées dans leur existence quotidienne.
Bouteflika et son clan n’ont plus que le choix de la violence et de la terre brulée, tellement leurs trahisons et pillages de l’Algérie sont incommensurables, qu’aucun successeur ne peut taire.
Alors la violence est d’abord le choix du pouvoir en place, dans un ensemble s’apparentant à un état institutionnel, la situation est beaucoup plus grave à nos frontieres, que le pouvoir essaye de cacher par diversion, alors que les risques d’embrasement au sud, sud est et sud ouest du pays sont une urgence immédiate.
L’armée semble s’écarteler entre deux grands pôles antagonistes, le premier soutient de Bouteflika et l’actuel état major de l’armée algérienne, le second plus silencieux et plus dangereux est tout le reste de l’armée et ses différends corps, dont les composantes humaines plus proches des populations et des régions respectives d’ marche sur des « où ils sont originaires.
On marche sur des « œufs » aux Taggarins, et, le dernier appel de Gaid Salah pour continuer la lutte antiterroriste semble en contradiction avec la chasse aux sorcières au sein du DRS (incontournable dans cette lutte) et surtout celle du général dit « Hassan » et des hommes d’élites de ses troupes… ?
Ahurissant pareille situation et Bouteflika ose demander à J Kerry : Un partage des renseignements en direct avec lui par les USA, alors qu’il a détruit tout l’appareil du renseignement pour son seul intérêt personnel de persister au pouvoir.
A la schizophrénie paranoïaque du pouvoir risque de répondre une violence psychotique des populations.
cette victime du printemps noir risque aujourd'hui ou demain et ailleurs d'etre le déclic en ce mois d'avril 2014 d'un printemps plus noir.