Parlons-en : qu'apportent les banques étrangères à l'Algérie ? (En 2 parties)
Le débat sur la privatisation du CPA n’aura pas eu lieu. La banque va être vendue à un repreneur étranger, sur décision personnelle du président Bouteflika et du clan présidentiel, sans que l’on sache l’intérêt que l’Algérie va tirer de cette opération. Et sans que l’on réponde à la question principale : qu’apportent véritablement les banques étrangères à l’Algérie ?
Deux cadres financiers algériens nous éclairent. Le premier, Bilal Nejm, écrit pour Le Matin cette contribution saisissante : les banques étrangères ne sont d’aucun apport (lire 1ère partie) . Le second, Safou Djamel, s'exprime dans Liberté où il réplique indirectement à Benachenhou (lire 2è partie)
Deux cadres financiers algériens nous éclairent. Le premier, Bilal Nejm, écrit pour Le Matin cette contribution saisissante : les banques étrangères ne sont d’aucun apport (lire 1ère partie) . Le second, Safou Djamel, s'exprime dans Liberté où il réplique indirectement à Benachenhou (lire 2è partie)
Commentaires (4) | Réagir ?
Les banques étrangères n'apportent rien à notre économie ; elles tirent plutôt profit de nos réserves de change et de ce que les économistes appellent l'effet de rattrapage de la société en matière de consommation, d'où le boom de ce type de crédits en plus des opérations d'importations financées cash sur nos propres ressources.
Nos autorités n'ont établi aucun bilan stratégique ou opérationnel de la démarche des banques étrangères implantées dans notre pays.
Le repreneur français du CPA n'agira pas autrement que sa filiale algérienne ou son réseau d'exploitation.
Les autorités algériennes n'ont pas traité exhaustivement le dossier CPA; elles n'ont pas défini avec précision les retombées normalement exigibles de la privatisation comme elles n'ont pas mesuré toute la portée, sur bien des aspects de notre sécurité financière, de ce qui s'apparente au bradage d'une institution publique d'envergure et qui pouvait parfaitement être mise à niveau en toute autonomie et restructurée dans le respect de notre souveraineté.
Rym Imsat
Oui l'opération de privatisation du CPA fait couler beaucoup d'ancre et de salive.
moi je pose quelques questions aux intervenants de ce forum.
1) pourquoi on a choisi le CPA aux autres Banques publiques?; sachant que ces dernieres ne sont pas un exemple de performance et rentabilité financiére.
- En 1999 le montant des engagements de la BNA envers la SNVI sont supérieur à ces fonds propres.
- la BEA ne vit que grace à l'instruction donné par le gouvernement aux sociétés pétroliéres en vue d'être domicilié dans cette banque.
2) avant l'arrivé des banques étrangéres notres systéme banquaire etait t il mieux que ce qu'on est aujurd'hui.
moi je pense que la privatisation est inevitable même si cela coutera cher au Algériens le mal est fait je pense que le bradage d'un milliard de dollars des caisses du CPA va être "Hallalisé"* au même titre que les terroristes dans le cadre de la charte et de la "con"-corde civile et militaire.
* voir Mohamed fellag