Habemus babakum
Après la mort de AB, le conclave se réunit pour designer BA, candidat à sa propre succession. Des fumées blanches annonciatrices d'une désignation confirmée, génèrent un grondement volcanique tonitruant, inaudible pour ces éternels hiérarques.
Cette accession à la responsabilité suprême n'angoisse personne, tous se sentent à la hauteur du poste convoité ; peu importe l'ampleur de la tache, l'important est l'ivresse du pouvoir. Une fois en place, on se hissera à la hauteur, on se refera une virginité, on s'inventera une légitimité historique coiffée d'une légitimité démocratique… Les enfants de Machiavel sont coutumiers du fait.
La rue est inquiète, mars ne donnera jamais un meilleur avril, et le dieu Ares est toujours aux commandes, n’engendrant par le passé que destruction, sang et larmes, veuves et orphelins.
Devant tant de paternalisme consternant, le peuple doit prendre ses responsabilités, et s'affranchir de tant d'asservissement. En gros du prêt à penser et du statut de mineur dans lesquels on l'a enfermé. Le peuple est devenu l'ombre de lui même, à force d’être ostracisé jusqu'à l'embrasement par un fantôme qui gouverne toujours, même en phase de déclin, incapable qu’il est de tirer sa révérence, obnubilé qu’il est par sa supposée mission au service du pays. En organisant une nébuleuse monarchie familiale, encadrée par des mercenaires œuvrant pour le compte d'un escadron de la mort, qui se distingue par une férocité inégalable, il devient intouchable.
Ces terroristes officiels obtiennent carte blanche, ont droit de vie et de mort sur le petit peuple, droit de cuissage sur nos femmes ; une voyoucratie érigée de toutes pièces dans nos villes et nos campagnes pour perpétrer la peur et anéantir toute initiative entravant leur plans.
De nouveaux barons de la drogue jouissent d'une immunité sans commune mesure, un syndicat syndiqué aux puissants patrons sortis du néant, bref un recyclage parfait de l'argent du terrorisme.. En face, il y a une opposition réduite à sa simple expression ; on ne peut rêver mieux !
Un jour son altesse Babahum ayant décidé d'un "jamais deux sans trois" alors qu'on rêvait d'un "deux sans toi" a orchestré la plus grosse machination de l'appareil judiciaire pour briguer un troisième mandat.
La folie atteint son paroxysme, jamais trois sans quatre ! Mort ou vif : même s'il n'est pas mort, Babahum ne doit pas être très vivant ! La grâce ne l'a pas touché au Val, l'orthophoniste chargé de sa rééducation ne lui a pas appris les bons mots pour apaiser nos maux. Il a surtout réussi à récupérer tous ses réflexes archaïques -fuis le naturel, il revient au galop !
A la place d'un bulletin de santé présidentiel, on a eu droit à un bulletin météorologique avec un soleil omniprésent accroché à notre carte, depuis des lustres…il fait beau, circulez, il n'y a rien à voir.
Pourrait-on confier notre vie à un pilote d'avion qui a été recalé pour raisons de santé, risquant de faire un infarctus en plein vol ? On peut toujours faire confiance au système de pilotage automatique et attendre un hypothétique signal des boîtes noires.
Au joueur de dominos au réveil tardif, les dominés disent ne pas comprendre ce soudain soubresaut; vous avez peut-être changé de partenaires, mais pas d'aire ni d'ère. Si le peuple change d'avis et décide de se reprendre en main, on tentera de changer de peuple, c'est quasi sûr à la prochaine révolte.
Cette récréation démocratique n'a que trop duré … Restaurez-vous, nous avons déjà élu un président
Docteur Mohand Yanis Briki
Commentaires (2) | Réagir ?
qui dit qu'il ne sera pas bientot au Val de Grace apres tout ce stress show avec kerry, cette fois ci la proche et promise crise va l'emporter, alors pourquoi se fixe t on sur un moribon?
La france sera trés embarassé par ce fardeau, il faut bien jouer le jeu et les phantasmes jusqu'au bout.
La dictature fantoche qui appelle à la rescousse l'oncle Sam en pleine campagne électorale. C'est vous dire que les tenants du pouvoir actuels ne s'embarassent d'aucun scrupule pour rempiler pour un 4iéme mandat. De Alger plaque tournante des révolutionnaires, ils ont en fait Alger à la solde et à la merci des superpuissances mondiales qui s'empressent de venir à son chevet et de lui prodiguer les soins nécessaires. La dictature fantoche des nabots ne pouvaient pas accoucher d'autre chose que de livrer le pays à la mainmise et aux convoitises des impérialismes américains et autres. Nous sommes la risée du monde, la lie des nations.