LES GRANDS SAIGNEURS DE LA FRAUDE Par Mohamed Abassa
Ou les dernières Sellâneries du régime
J’avoue une faiblesse ; pire ; un échec. J’ai tenté vainement de lire jusqu’au bout la missive de Bouteflika adressée au «peuple algérien» En fait, par l’allusion du suivez mon regard, destinée en vrai à Zeroual. Impossible de me faire davantage violence en prolongeant cette lecture jusqu’à sa fin. Trop sale, la chose ; grossière la démarche de paraître céder aux jérémiades et lamentations des masses populaires éplorées et esseulées ; les pôvres ! Demandant, suppliant à genoux l’homme du siècle de rester encore un peu ; juste pour un 4ème mandat et plus si affinités. Reste ! Mais reste donc, homme de génie et de génisse ! Ne nous quitte pas stp. Ô! Toi, dieu, le plus grand et le plus beau des présidents ! Ne nous laisse pas seuls, comme brebis et femelles égarées, ne nous laisse pas sans maître et sans guide suprême ! Continue, seigneur des saigneurs, ta grande œuvre de bâtisseur et de faiseur de bonheurs! L’Algérie et les Algériens ont la grande chance de t’avoir ! Dixit Ghani Gedoui de TSA; un cancre, petit chitteur inconnu jusque là, inconnu dis-je au grand bataillon des grands chekkamine de la bande régnante. Peut-être, avec la victoire annoncée du clan, comme ses prédécesseurs aussi et mieux chekkamine que lui, il finira bien ministre ou ambassadeur. Il y en a eu tellement des comme, des pires et des moins que lui que l’ascension annoncée de cette nouvelle race de pétasses du clan régnant n’étonnera personne. Juste une question de détail pour justifier le courage Bouteflichien dont ce personnage loufoque et débile se réclame : qu’il donne au moins son vrai nom. Le fera-t-il ? Non, jamais parce que les escrocs et les imposteurs partagent tous le même travers ; se cacher ; se cacher de la lumière du vrai. Et comme vous le savez, les peureux et les lâches sont très audacieux et très courageux quand ils se drapent et se cachent derrière le voile de l’anonymat. Parce que la première qualité des courages affirmés, sauf nécessités de survie et de protection physique de l’auteur, consiste d’abord à exhiber son identité et son appartenance. C’est la moindre des exigences quand on se pose en donneurs de leçons et en néo-Chekkam inconséquent des Boutefli$a. Demain pour qualifier l’ignoble et l’odieux on dira :«C’est du Gedoui…» Comme on dit un Bellaïch ou un baltagui maintenant. Il s’en tape le mec; la Chkara de $aïd est bien meilleure. Depuis la nuit des temps l’Algérie a toujours été trahie, vendue, achetée et négociée avec les mêmes méthodes : la Chkara bien remplie et le canapé réversible. Les seules armes redoutables de $aïd.
Ne nous quitte pas, bien aimé Président ! Reste et dis toutes tes volontés. Nous nous exécuterons et ferons devoirs de tous tes caprices. Tous les peuples de la planète terre nous envient d’avoir un si grand et si bon Président ! Dixit encore de ce fumeux Gedoui aux affinités présidentielles ouvertement déclarées et plus si affinités, dit-il, le bougre ! Il faut croire que ça broute sec là-haut à El-Mouradia. $aïd paye bien en Chkara les phrases et les verbes caressant les propriétaires de l’Algérie dans le sens du poil. Et, et, enfin, miracle ! Paix sur terre, le sauveur est né ! Dieu Bouteflika a enfin consenti ; il accepte de rester ! Ouf ! L’homme a fini par céder aux supplications et aux massives adjurations d’un peuple menacé de devenir rien, abandonné à lui-même, orphelin sans son divin protecteur ; le très grand et sublime Boutefli$a. Peuple débile ou président divin ? Ni l’un ni l’autre.
Dans la loufoquerie bouteflikienne, il n’y a pas pire cirque politique connu dans le monde que celui que renvoie d’elle la clique Bouteflika. Comme nous le rappellent du reste les grands médias du monde, télévisions européennes en tête ; BBC, Canal+, Le petit journal, TF1, RTBF, CNN, TVE, ARD, ARTE, et même une seule télé algérienne ; Atlas Tv, entre temps fermée pour cause de non allégeance et d’insoumission aux ordres de $aïd que Français et Américains (ambassadeurs) qualifient de voleur « le plus vorace et le plus insatiable d’Algérie» C’est dire la dangerosité des griffes de l’homme le plus puissant du pouvoir algérien et bien plus que celui de tous les généraux ¾ réunis. Il se dit dans les bars et chaumières d’Algérie que c’est lui, ce petit freluquet, d’allure et d’envergure insignifiantes, donc c’est lui qui aurait mis le tout puissant général Toufik au garde-à-vous ! Sariâane, Sir ! lui aurait crié le vice roi d’Algérie! Et le grand Rab Edzaïr, le puissant homme au cigare, se serait ainsi exécuté et effacé sans broncher, sans demander ses restes, selon les témoignages invraisemblables et peu crédibles du danseur troubadour de bordels, le $ieur Sale-dani, attestant sur l’honneur qu’il n’a jamais eu, que le grand général de corps d’armée, Toufik, le tout puissant et omnipotent Toufik, murmurait à reculons, quelques faibles et inaudibles lamentations empruntées à Corneille:
“ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !
N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?
Mon bras qu'avec respect toute l'Algérie admire, (Pas très sûr mon Général)
Mon bras, qui tant de fois a sauvé cet empire, ( Des Boutef ! Et l’assassinat de Boudiaf , Général ?)
Tant de fois affermi le trône de son Boutefli$a, le roi, (Ubu Roi)
Trahit donc ma querelle, et ne fait rien pour moi ?
ô cruel souvenir de ma gloire passée” (Mais de quelle gloire parlez-vous général ?)
Nous sommes donc devenus la honte et la risée du monde entier. Mais qu’importent pour eux ces hontes et ces Kechfates, pourvu que l’argent public se ramasse toujours et se jette impunément à la pelle. Pourvu aussi que les privilèges des servants et servantes, des souteneurs et soutenus soient maintenus et élargis ad vitam aeternam. Tant que Boutefli$a sera maintenu au pouvoir, même à 1% valide ou 99% invalide tout ira pour le mieux pour les racailles et canailles soutenantes. Tout ira pour le mieux tant que ce gros et gras commerce de la vache publique algérienne se donne à traire en dinars, en euros et en dollars, contre la volonté de Dieu, contre la morale et avec les oracles et les assentiments certifiés sur l’honneur du Val-de-Grâce et, bien sûr, selon l’expertise $ellânière, que l’immortel Boutefl$a va bien, va mieux et donc apte, très apte à gouverner. Même mort comme l’affirme l’infréquentable sal-dani à ne pas confondre avec Saadani le Drebki qui, lui, est pire que cela. Boutefli$a se porte donc bien, comme un charme pour les familles qui mangent dedans, pour les amis et les pègres soutenantes et, surtout, pour les carnets de commandes de la France soignante et guérissantes. Très inquiète cette France pour la santé du grand Président Bouteflika ; jamais pour les milliards d’euros que lorgnent depuis toujours les grands amis de l’Algérie du CAC 40 et du patronat français. Non, la France n’aime ni le pétrole, ni le gaz ni les milliards algériens. Pas même les charters d’Algériens expulsés ; mais pas au Karcher. La France de Hollande et du CRIF n’a de soucis et d’attention que pour la santé des Algériens et de leur magnifique Président en particulier. Personne en France ne dit ou n’écrit actuellement que l’état de santé du Président algérien, mentalement et physiquement délabré, arrange bien les affaires de la France socialiste. $aïd imite si bien la signature de son frère qu’en contrepartie, M. Hollande, au nom d’une petite gauche Guymollienne et d’un Raffarin d’une droite peu repentie, lui offriront volontiers, pour services rendus, tous les Pétrus de la France gaullienne et de Navarre, tous les plaisirs lascifs des Rois René et des nouvelles Mme Claude réunies, tous les délices des Capoue de France, tous les certificats médicaux des plus grandes sommités médicales françaises attestant de la très belle santé de Bouteflika, pourvu qu’il signe et fasse signer les gros et très gros contrats pour la France. Agissant ainsi, ces Français interviennent en grands patriotes. Ils roulent pour l’intérêt la France.
Traîtres les Bouteflika ? Non, jamais ! Tozz.
Les Boutefli$a, eux, comme toujours, roulent et fonctionnent en traîtres plus soucieux de leurs intérêts personnels, tribaux, au détriment des intérêts nationaux du pays qu’ils dirigent. C’est ce qu’on appelle en termes simples, de la haute trahison. Même pas, puisque trahit celui qui a appartenu à une cause, à une conviction, à un peuple, à un combat qu’il a trahis. Ce n’est pas le cas des Boutefli$a ; Puisque à part l’argent et les biens immobiliers volés à l’Algérie et aux Algériens, ils n’ont jamais rien partagé avec cette terre algérienne que Bouteflika ne connait pas et méprise au plus profond de lui même. Ils ne sont donc pas des traîtres. Seulement des mercenaires de passage, agissant et pillant tout en terre conquise. Demandez aux Bouteflika ce qu’ils possèdent en biens familiaux en Algérie ? Rien. Rien en dehors des biens meubles et immeubles hérités des biens du patrimoine public. Passons ; il y a pire.
Enrichissez-vous, maintenant ou jamais dit encore $aïd aux Français et à ses porteurs de couffins! En plus des fortunes en Chkara, $aïd distribue aussi des postes : Ministres, ambassadeurs, DG et PDG et, surtout, le canapé pour épouses, sœurs, belles sœurs et soutenantes, toutes préparées au finish aux dernières douceurs sur le canapé de la prédation. Elles aiment bien cela les chiennes dit sans regrets un servant cocu de $aïd. Et c’est ainsi que le régime des Borgias d’Alger tient et fonctionne. Comme le criait naguère avant lui le brave François Guizot mais en créant, lui, des vraies richesses; pas en pillant son pays comme l’ont fait et le font toujours les Boutefli$a.
Sommes-nous donc maudits à ce point ?
Pour voir encore et encore ces proxo du pouvoir se faire soigner les hémorroïdes ou se faire redessiner les fesses et les seins à Paris, Londres, Dublin, Madrid, Bruxelles ou Genève aux frais du contribuable algérien. Posez la question à M. $ellal sur les grasses générosités de l’Etat algérien au bénéfice de sa famille et de ses amis ! Là, ce ne seront pas des blagues à deux balles genre ; «Echaoui hachak, ou Nannak, ou la jeunesse gominée ou Fakakir et bien d’autres $ellâneries qui le sauveront. Au mieux, il vous traitera de « mains de l’étranger» Normal ; Bouteflika ne prend que les ânes, les idiots, les cancres, les cupides et les affamés pour le servir. Ils y trouvent aussi leur compte, les gueux. Parce qu’un être humain normal et moral ne se mettra jamais au service d’un clan aussi mafieux que celui des Boutefli$a. Charges trop lourdes et trop sales à porter pour eux-mêmes et pour leurs descendances.
D’autres grands et gros moutonniers à la panurge de Rabelais (Zammara Benyoune$, la girouette jetable et réversible à volonté, grand transhumant politique, $aadani ou sale-dani (prononcez comme vous pouvez), le semi-remorque de milliards et troubadour occasionnel de bordels clandestins, Belle Khadem, le grand mollah fermeur, à Dieu ne plaise, de bars mécréants et grand ouvreur, plaise à Dieu, de bordels hallal et de bars champêtres. $ellal expert en Sellâneries (prononcez comme vous pouvez), déjà cité, l’éternel idiot du village, l’ami hilare des Algériens et des Chaouis en particulier pour ses vannes à deux balles qui ne font rire personne à part lui-même. Ouyaya-les-2000-bu$ et des minoteries de Magtaâ Kheïra et petit agent fidèle des service$, non encore repenti et toujours prompt à reprendre la serpillère et les brosses des Bouteflika et même plus si affinités. Il y aussi la fange des Khalida-€ Troumis & autres courtisanes associées, la seule méga-sioniste cachée d’Alger, la femme-de-boues et de merde, couvée par les ultras sionistes, Elisabeth et Bernard, agents très actifs, dévoués corps et âmes au Mossad. Il y a aussi Ghoul’$ & consort, l’islamo-libertaire, grand connaisseur des néo-strings islamiques, l’homme de l’autoroute la plus chère, la plus dangereuse et la plus accidentée du monde… Il se décline publiquement comme le plus puissant soutien des Bouteflika…avec l’argent volé de l’autoroute et des contribuables. C’est lui qui a acheté et payé cash un million de bulletins de soutien à Bouteflika. A Aïn Defla, il a débauché des dizaines d’ex producteurs de patates, cousins pour la plupart, pour les occuper à récolter, non des patates, mais des dizaines de milliers de bulletins de soutien à la momie Bouteflika ! Avec l’argent volé du contribuable et des promesses de gros marchés publics à ces ex fellaha de la tribu. C’est du pur Ghoul vite reconverti en Ghoula pour les caprices et délices de son maître Bouteflika. Comme à Capoue.
A cette brochette de cancres sans morale et sans scrupules, tous mus par le ventre, le bas ventre et le fric, s’ajoutent bien d’autres servants serviles et véreux ; tous naviguant autour des retombées rentières de l’allégeance crapuleuse négociée. En conséquence de quoi, autour de la grande bouffe, ils partagent tous l’extraordinaire particularité d’appeler à voter Boutefli$a ; même mort, soulignent-ils avec, à grands bruits et insistance, des dévots soumis, l’assurance d’être encore mieux servis une fois le dieu Bouteflika sacré et consacré grand vainqueur. Et pour que $aïd entende bien le vacarme de l’homélie soutenante et la totale allégeance à l’homme malade ou même mort, braient-ils – les uns brayant plus haut leurs hi-han que les autres – disent et crient à l’oreille de $aïd que, sans Boutef, point de stabilité ; point de salut. Allégeances imbéciles dites plus à destination d’Urbi qu’Orbi, bien plus au pays des indigènes qu’au monde des lumières !
Mais devant tant de turpitudes et de sottises, les indigènes humiliés et bafoués que nous sommes encore à leurs yeux se poseront toujours les mêmes questions : Dans quelles contrées, pays ou continent rencontre-t-on ce genre de dévotion et de soumission à un homme fini, invalide et impotent? Nulle part, pas même dans la tribu des Niktoitou de la Papouasie extérieure, ni dans la dernière tribu des Béni-Kelboune et de leurs servants, les Béni- chekkamine.
Quel aplomb! Quel culot que ce ridicule! Quelle bouffonnerie loufoque qu’aucun dictarion stagiaire ou roitelet de pacotille n’ont osé atteindre à ce jour. Ni Bokassa l’empereur fou, ni Mobutu le sanguinaire, ni Hassan II le mégalo, ni Amine Dada le boxeur, ni le Chah d’Iran le tortionnaire, ni Ceausescu le génie fou des Carpates, aucun apprenti tyranneau de tous les temps et de tous les siècles, pas même les Borgias, n’ont n’atteint les excès, le grotesque, les dépravations, la démesure et les débauches des Bouteflika.
Grande corruption, débauches et luxures.
A propos des dictatures arabes dépravées, algériennes incluses et bien comprises, voici ce qu’en écrit un quotidien national du Dahra (Mostaganem) Réflexion du 23/06/2912 :
«Les dirigeants arabes se sont toujours maintenus au pouvoir par la dictature. Ils ont, de force, sauvegardé leurs intérêts et ceux de leurs enfants. Le pouvoir éternel, qu'ils se sont accaparés illégalement au détriment du peuple n'a fait qu'avilir leur âmes et celles de leurs progénitures en leur transmettant au fil des ans que dépravation et pusillanimité. Aujourd'hui après le printemps arabe, toutes leurs combines ont été mises à nues. Leur vie fastueuse et dépravée vécue au grand secret des peuples a été dévoilée. La malédiction des peuples opprimés les a poursuivis durant même leur règne. Leurs progénitures et leurs femmes profitant du pouvoir n'ont fait que voguer dans le vice charnel et la luxure des palaces européens à coups de millions de dollars volés au peuple. Les dictateurs et dirigeants comme si rien ne suffisait à désaltérer leurs âmes diaboliques, ont voulu garder éternellement le pouvoir en le rendant héréditaire telle une maladie incurable qui se transmet par le sang de génération en génération. Heureusement qu'ils ont été crées «minus» et faillibles, pour qu'une fin tragique soit elle les a tous emportés vers l'enfer laissant ces peuples assoiffés de liberté respirer un peu. Aucun commun des mortels ne croyait qu'un jour, ces régimes autoritaires qui sont toujours parvenus à tenir leurs peuples en laisse, allaient rendre des comptes avec ou sans le soutien des pays occidentaux. Les masques sont tombés et les vieilles pratiques pour tromper les peuples sont révolues. Ces assoiffés du pouvoir, utilisaient des méthodes connues pour asseoir leur hégémonie: ils compensaient par la dépense publique les frustrations du peuple, en s'appuyant sur le nationalisme et en utilisant la répression contre les opposants. Or ce système a montré ses limites durant ce printemps arabe. Nul ne doute aujourd'hui que ces nouveaux régimes autoritaires pourraient s'installer à la tête des Etats libérés. Ces pays ne connaitront pas de retour en arrière, même si la phase de transition peut s'avérer plus ou moins longue»
En plein mors dans les dents des clans Bouteflika & affidés. Sauf que ces folies bouteflikiennes ont coûté 800 milliards de $ en moins de quinze ans de recettes pétrolières, soit le plus gros ratio, le plus important du monde en termes de dépenses publiques per capita. Aucun pays au monde n’a dépensé autant d’argent en si peu de temps. Avec quels résultats ? Avec quel bilan?Un désastre économique et humain.
Des performances négatives, des démantèlements, des destructions, des échecs qu’aucun autre Etat, le plus incompétent et le plus dépravé et dévoyé fut-il, n’aurait réussis en des siècles de sabotages, de détournements et de gabegies à tous les étages de la République. On aurait payé et motivé ces mêmes dirigeants algériens pour ruiner et raser un pays riche et prospère qu’ils n’auraient pas procédé autrement. D’où la blague bien de chez nous ; «Pour raser Moscou, quatre missiles de croisière Tomahawk feront l’affaire. Pour détruire les USA dans leur totalité, deux bons ministres de Bouteflika et son frère suffisent»
La grande œuvre des Bouteflika et de leurs comparses associés aux butins de la rente sont venus à bout d’un pays, de son économie, d’une société et d’un peuple qu’ils ont détruits, ruinés et ravagés en moins de dix ans. Dans un pays dix fois plus riche que le Maroc et la Tunisie réunis, des Algériens sans rien cherchent encore leurs nourritures dans les poubelles des quartiers chics, des jeunes se jettent toujours à la mer et finissent dans le ventre des sardines pour fuir le régime de Boutefli$a, des enfants meurent de malnutrition, d’autres par manque de soins et de médicaments, les plus révoltés s’immolent par le feu. L’Algérie compte le plus grand nombre de suicides au monde rapportés à sa population. L’Algérie compte actuellement plus de six cent mille enfants, femmes, hommes, vieillards, vagabonds, SDF, errants, fous livrés à eux-mêmes sans aucune assistance des pouvoirs publics ou religieux. Un vrai désastre social. Les Algériens rient sous cape quand Si Abdelmalek égrène ses Sellâneries à la gloire de ses maîtres employeurs, les Borgias analphabètes d’Alger ; Sauf que les Borgias ont enrichi et embelli l’Italie. Les Boutefli$a, eux, ont appauvri et ruiné l’Algérie dans tous les domaines.
L’Algérie compte actuellement plus de cent mille bars et bordels undergrounds c'est-à-dire cachés. Elle plus d’un million de prostituées clandestines et/ou occasionnelles y compris des adolescents filles et garçons (Enquête par sondage en 2008) et cela suite à la fermeture drastique des bars et bordels légalement autorisés, encadrés et médicalisés.
Chaque jour que Dieu fait, toutes les contrées d’Algérie, du nord et du Sud, d’Est en Ouest, partout dans le royaume des Boutefli$a, des Algériens atteints par l’injustice, la Hogra et la misère expriment leurs colères par la violence : routes coupées, mairies brûlées, des marches de révoltes et de protestations, éclatent leurs ras-le-bol en général contre le pouvoir mafieux des Bouteflika et de leurs servants locaux aussi véreux et aussi sales que leurs chefs employeurs d’en haut.
Sont-ce ces gens là qui ont écrit à Bouteflika pour le supplier de rester et de se sacrifier pour un 4ème mandat ? Sont-ce ces mêmes gens là qui l’ont obligé à violer la constitution en 2008 pour s’offrir un 3ème et éternel mandat ? Ce sont ces mensonges là qui donnent à vomir quand on découvre l’ignominie et les bassesses d’un président porté par la vilénie, le mensonge et l’indignité pour commettre par l’indécence et l’immoralité, une telle lettre aussi sale et aussi vulgaire. Elle ressemble bien à son auteur présumé ; mais pas tout à fait. Elle émane bien de ses rédacteurs laudateurs. Ce faisant et agissant ainsi, le clan des Bouteflika semble sérieusement atteint ; groggy. Il croit ou fait mine de croire que les Algériens croient à la fable des 04 millions de bulletins de soutiens. Tozz ! Tout le monde sait exactement comment ces bulletins ont été négociés et extorqués : achetés par cent et par mille avec de l’argent public, volés des registres d’état civil, négociés avec les mafias et pègres locales (Tizi-Ouzou, Mostaganem, Oran, Alger, Bordj, Annaba, Sétif, Bechar, Jijel, Mascara, Annaba Etc… etc…) Même deal dans presque toutes les wilayate où Sellâne est passé avec ses Chkarates de milliards avec son éternel et inchangé commerce depuis les premiers mandats; marchés publics locaux contre bulletins de soutien et urnes bourrées. C’est à cela que le $ieur $ellal a consacré tout son temps (10 mois) et l’argent du contribuable (120 000 Mds de centimes) pour acheter les urnes, les consciences locales et les pègres des affairistes et truands locaux. Pourquoi M. $ellal et son donneur d’ordre, $aïd l’insatiable, n’ont-ils pas déversé dans les wilayate indigènes ces montagnes d’argent du contribuable, en 2009 ? 201O ? 2011 ? et 2012 ? Non, c’était trop tôt et le souvenir du bulletin de soutien acheté et de l’urne bourrée trop éloigné. Et pourquoi le $ieur Sellâne dirige-t-il en personne la campagne des Bouteflika ? Juste pour rappeler le même deal aux mafias et pègres locales qu’il a rencontrées ces derniers mois et qu’il a si bien connues lors des dernières campagnes. Il leur tient toujours le même discours lors des Zerda privées de fin de meeting: les milliards sont là ; ils seront libérés quand vous aurez fait gagner Si Abdelaziz dans votre wilaya par n’importe quels moyens. C’est ainsi que sont nés les milliardaires locaux, presque tous issus de petits et minables trabendistes, trafiquants en tout, contrebandiers des frontières, barons de l’import import, proxénètes, parents et alliés de hauts responsables civils et militaires, repris de justice, dirigeants de supporters de clubs sportifs hooligans, trafiquants de drogues, tenanciers de bars et bordels clandestins, négociants en trafics et commerces d’influence avec les administrations locales et nationales, voilà le terreau et la base agissante des Bouteflika. Une vraie racaille sans foi ni loi, sans morale aucune, mue par la seule fièvre de l’argent mal acquis qui a rencontré la même pusillanimité, la même cupidité, la même maladie de l’argent volé chez leurs employeurs au sommet de l’Etat. Les Boutefli$a et leurs servants ; grands voleurs pour la plupart. Bien moins respectables que les bandits de grands chemins. Parce qu’eux, les bandits de grands chemins, au moins, n’ont jamais parjuré, n’ont jamais juré sur le Coran qu’ils œuvreront dans l’intérêt général et national et qu’ils respecteront la constitution. Quand cette relation mafieuse est construite entre les pègres locales, voire nationales et les tenants du pouvoir central, quand on l’a observée et analysée pendant 26 ans d’enquêtes et de sondages, on n’est guère surpris que notre pays navigue à va l’au, se commette chaque jour en chavirant de Charybde en Scylla, qu’il se délite et se saigne chaque jour un peu plus par l’association criminelle des deux mafias associées : Celle du haut, politique, corruptrice et corrompue, régnante et arrogante et celle du bas, affairiste, bazariste et aussi corrompue, agissant en hommes de mains, nervis et agents invisibles rabatteurs professionnels du pouvoir. Cette construction diabolique, $aïd l’a tissée en quinze ans de magouilles, d’intrigues et d’alliances malsaines. Elle s’exprime pleinement aujourd’hui y compris par cette lettre aux Algériens ; stupide et imbécile.
Trop glauque par tant d’affabulations et de grossiers mensonges ineptes adressés au peuple bien aimé, encore une fois présumé sot et donc, forcément, consentant à vie. Kim Il-sung ne faisait pas pire. Et $aïd, l’héritier du frère monarque Abdelaziz 1er, ne fait pas moins que le fils du dictateur coréen; Kim Jong-il ; les millions voire milliards de $ volés en moins.
La «lettre au peuple algérien» un chef d’œuvre de ridicule et de pitreries aussi folles qu’extravagantes, a déjà pris date et rides dans les forfanteries du régime. Et par qui ? Par celui, nous est-il suggéré, qui se considère toujours comme le Président bien aimé des Algériens et de l’Algérie alors qu’il est, tout le monde le sait, out, fini. En vrai, il est honni, exécré et détesté par le peuple algérien dans sa totalité comme dans ses diversités; paroles de sondagiste. Il est politiquement et moralement mort. Physiquement, son Président, l’auteur présumé du miracle épistolaire est plus proche des mourants que des vivants !
En plus du ridicule dont ses laudateurs et récipiendaires se couvrent, les rédacteurs de la supplique épistolaire qu’ils lui attribuent par de grossières combines de pitoyables contrefacteurs que chacun aura devinés, ont commis l’incroyable audace de créditer l’homme de capacités physiques, mentales et intellectuelles qu’il a perdues depuis plus d’un an. Comment un homme atteint jusque dans ses fonctions végétatives, incapable de boire et manger tout seul, incapable de marcher ou de gesticuler, incapable de prononcer distinctement trois mots, peut-il être capable de produire toute une réflexion de dix pages. Ce miracle relèverait plutôt de la prestidigitation et des Moaâdjizates politiques algériennes. Malgré ces attendus et mes réserves sur le contexte de la production de cette « Lettres aux Algériens » j’ai quand même tenté l’insoutenable effort de me faire violence pour décoder cette mauvaise dissertation de Bouteflika à ses sujets. Vaine démarche !
Aux premières lignes du premier paragraphe, la missive donne déjà envie de vomir. A la première ligne du deuxième, on sort de ses gonds ; incapable de sortir ses kalash qu’on n’a pas. Au dernier paragraphe, c’est l’anéantissement total. On devient forcément défaitiste et nihiliste pour tomber dans la résignation des théories politiques les plus stupides et les plus triviales. On tombe aussi dans les inepties et découragements les plus rétrogrades. Si le peuple et la partie saine de la société civile ne réagissent pas à tant d’incongruités, à tant d’insultes et de mépris, c’est que des sociétés aussi passives, aussi éteintes, qui ne se défendent pas de tant d’injures et d’offenses qui leur sont faites, méritent bien les humiliations et les outrages qu’ils subissent d’un morceau d’humain incapable de faire la différence entre une frite trop lourde pour sa main morte et sa cravate présidentielles qu’il semble péniblement porter. Dans cet état de totale dégénérescence, l’homme déguisé en humain valide ressemble bien plus à une caricature humaine, à une mauvaise affiche, terne, qu’à un être humain capable d’exprimer une saillance ou une saillie, ne serait-ce qu’un petit doigt bougé. Ou prononcer trois petits mots audibles, intelligibles et compréhensibles. Impossible. L’homme déclaré apte à diriger un Etat, une nation, un peuple est incapable de se souvenir d’un petit article du code électoral, de se tenir debout, de faire trois pas tout seul, de s’alimenter, de faire ses besoins, de se laver, d’appeler de l’aide, etc.. Ce qui aura pour effet final de solliciter notre consentement ou notre indifférence pour entériner la théorie non écrite aux frontons des autocraties et des dictatures régnantes : Les peuples ont les régimes qu’ils méritent !
Non, le peuple algérien ne mérite pas ce régime imposteur qui l’écrase ; le pille et lui ment. Non, le peuple algérien n’a jamais fait appel à personne, à aucun tuteur, à aucun imposteur pour prendre la direction de sa vie et de son devenir. Ce sont bien les généraux et seulement eux qui ont imposé Bouteflika à la tête de l’Etat algérien malgré tous les interdits qui le disqualifiaient déjà, moralement, politiquement et juridiquement, pour accéder à la magistrature suprême (confondu et formellement condamné par la cour des comptes pour détournements de fonds publics, déserteur, encore une fois, quand le pays l’avait sollicité pour diriger l’Etat algérien dans un pays à feu et à sang – il a préféré les palaces suisses – boycotté par tous les autres candidats en 1999 quand ils ont découvert sa grossière collision avec les généraux pour gagner les élections – Violant grossièrement la constitution après avoir juré publiquement, sur le Coran, la défendre. Protégeant bec et ongles son ami d’enfance, Chakib Khelil, pris en flagrant délit de grosse corruption et de haute trahison pour avoir tenté de vendre le Sud Algérien aux multinationales israélo-américaines (loi votée sur les hydrocarbures)
Comment un individu aussi marqué, aussi atteint, maintenant virtuel et fictif, une plante verte, incapable d’articuler correctement trois mots de suite, de se souvenir de son nom, de se rappeler du seul article qui justifie de sa présence au conseil constitutionnel, de faire deux pas, de soulever un aliment de deux grammes tel que montré en spectacle de cirque aux Invalides, peut-il commettre une si belle dissertation de collégien mal inspiré ?
Si face à autant de mépris, de dédains et d’humiliations adressés au peuple algérien il n’y a pas de réactions dans la société algérienne, il y a lieu alors de se poser de sérieuses questions. Ou la société algérienne est ensorcelée voire tétanisée par son bourreau telle une proie facile hypnotisée par le serpent ou bien sa réaction sera lente, froide et différée au moment opportun et approprié comme ce jour fatidique du 17 avril. A supposer que ce jour là, l’urne algérienne, par la magie des saints fraudeurs, faussaires et truqueurs d’urnes – mafias et pègres locales, administrations et gendarmes transporteurs et changeurs d’urnes seront en grève – Et donc l’urne algérienne deviendra propre et transparente. Mue et miracle biologiquement impossible. Sauf à demander au régime de se faire Hara-kiri. Et donc, même avec 4% de votants, Boutefli$a, mort ou vif, sera réélu avec 99% des votants soit environ les strates qui correspondent à peu près à la population des récipiendaires et des impétrants de la petite comme de la haute corruption. Parce que depuis 1962, les Algériens ne votent ni avec leurs têtes ni avec leurs cœurs mais avec leurs ventres. Bouteflika a marqué son territoire en y a ajoutant les Chkara de l’argent public, les mensonges et les parjures d’Etat et, pour couronner le tout, le bas ventre du canapé réversible. N’est-ce pas Khalida ? La plus grande matrone qui ne connait de la culture que sa première syllabe. Et du pouvoir que les Chkara de devises qui en sortent! Maintenant vous savez pourquoi les soutenants des Boutefli$a s’agitent et paniquent. Il faut absolument que leur canasson crevé gagne à tout prix. Sinon, les roches tarpéiennes ne sont pas loin d’El-Mouradia. El-Harrach non plus !
A.M.
Prochain article :
Ce que je vous y raconterai n’est ni une blague ni une anecdote. C’est un fait avéré et vérifiable qui s’est déroulé sous les yeux ébahis de centaines de témoins dans un lieu dit appelé El-Gaâda, quelque part entre El-Bayadh et Mechria dans le Sud-Ouest Algérien. Cette histoire d’urnes enterrées et de nuages de bulletins de vote tombés du ciel vous renseignera avec précision sur les techniques de fraudes électorales des tontons Makroute du pouvoir algérien. Depuis que le vote arabe existe.
D’autres cas précis de gendarmes fraudeurs, observés lors de sondages, y seront décrits aussi.
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Merci
Je me demande parfois si, le "je m'en foutisme", c. a. d. la lassitude n'est pas a classer comme une maladie? Les Algeriens sont tous atteints. Ils voient tout ce qui se passe et ils ne foutent rien, absolument rien - je veux dire pas grand-chose tout de meme, une greve generale par example ! Combien cela peut-il etre fatiguant? Et oui, c'est hyper fatiguant, le cerveau bouffe les 80% des calories parait-il ! Mais peut-etre qu'ils sont tout simplement trop intelligeants pour cette Humanite' - Ils savent que ces arnakeurs ne pourront jamais decopuper l'algerie pour la vendre, ou l'emmener avec eux. Vive la baise, chacun d'entre eux restera 5 fois plus. A 10 enfants par couple, impossible de les exterminer. Et faire des enfants c'est delicieux et si facile... surtout quand on n'a pas a s'en occuper. Ils n'ont qu'a faire pareil !